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3.77/5 (sur 97 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Provins , le 9/01/1973
Biographie :

Romuald Giulivo est un romancier français.

Architecte naval de formation, il se consacre à l’écriture et aux musiques improvisées. Il est notamment l’auteur d’une trilogie à l’humeur gothique chez Bayard jeunesse, et de plusieurs romans inspirés par l’actualité à l’école des loisirs.

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Romuald Giulivo vous présente son ouvrage "Le dernier jour de Howard Phillips Lovecraft" aux éditions 404. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2936203/romuald-giulivo-le-dernier-jour-de-howard-phillips-lovecraft Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Vous avez aussi fini par vaguement enterrer votre haine irrationnelle des Juifs, des Italiens, des Polonais, des Asiatiques...

Mais les Noirs ? Rassurez-moi, mon vieux... ?

Vous considérez toujours les Noirs comme inférieurs au moins ?

Pour quelqu'un qui a fait le nègre toute sa vie, c'est cocasse tout de même... !

Vous êtes un sale type, Lovecraft.

Un type de votre époque, mais un sale type quand même.

Une belle ordure, en résumé.
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Les femmes avaient toujours le sale rôle, sans elles le monde serait condamné à l'immobilisme, à la lâcheté et à un éternel recommencement.
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Ça y est, c'est fait, mon père est mort. Hier, ou cette nuit, ou ce matin, je ne sais pas et peu m'importe. Je suis barricadé dans ma chambre, recroquevillé sur mon lit, et je ne veux plus y penser. Les gens s'agitent dans les couloirs et je me bouche les oreilles, j'appuie fort pour ne pas les entendre qui hurlent de joie quand ils devraient pleurer. Ils ne se cachent pas en passant devant ma porte, mais je ne leur en veux pas. Moi aussi j'ai les yeux secs, moi aussi je l'ai presque oublié. J'ai promis et je tiens bon pour l'instant. Parce que je m'y suis préparé, parce que j'ai beaucoup bu. Et puis surtout parce que c'est trop tôt.
Maintenant je me souviens, ça m'a fait pareil avec maman. J'avais sept ans et je n'ai pas versé une larme pendant des mois. À la maison on était intrigué par le calme avec lequel j'avais reçu la nouvelle, on s'étonnait que je ne pose aucune question. J'étais habitué à son absence et il m'a fallu longtemps pour réaliser. Mais même après, quand j'ai fini par comprendre, quand j'ai arrêté durant la nuit de guetter ses soupirs ou les râles de ses amants, je n'ai pas flanché. J'ai continué de vivre, apprendre et grandir comme si de rien n'était. Je sentais mon père très affecté et je voulais le protéger, l'empêcher de sombrer. Ça a marché puisque, dès l'hiver suivant, il était remarié. Maintenant je ne me souviens par contre ni de la cérémonie ni du banquet, la fête a duré deux jours et il n'en subsiste pas une trace dans ma mémoire. Je me souviens seulement que c'est à ce moment-là que j'ai craqué. Je me suis effondré et j'ai laissé déborder les flots de larmes qui m'étouffaient. C'est pour ça que je n'en ai plus une seule à offrir à mon père. Mes larmes, je les ai toutes données à maman.
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A quoi bon ? Mes jours sont bientôt révolus... et ce qui m'a toujours intéressé dans la vie, c'est la façon d'y échapper... je suis prêt...
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Un mensonge répété mille fois devient vérité.
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« Peut-être ne devrait-on jamais rencontrer les gens qui comptent, les gens qui vous donnent la force d’espérer. Non pour épargner nos rêves, mais pour continuer d’ignorer que l’on n’a en vérité pas grand-chose à leur dire. »
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Souvent je me demande si tu as senti quelque chose. Je suis à la maison ou au lycée, je suis ailleurs et je me demande si tu t'es sentie disparaître. Si ça fait mal, ou si très vite on ne perçoit plus rien, et on se lâche et on se laisse partir sans s'accrocher.
Presque deux ans ont passé et c'est la seule question qui me reste. J'ai évacué toutes les autres, les ai abandonnées à maman pour ses bouquins. Maintenant je ne me demande plus pourquoi c'est arrivé. Pourquoi je n'ai rien vu venir, pourquoi je n'ai pas su l'empêcher. Maintenant je me demande seulement si tu as senti le vent t'emporter. Le vent qui s'est levé d'un coup et qui t'a soufflée comme une flamme.

Ce matin j'y pense à cause de la radio qui prévoit des grains. La voix dans le poste annonce un avis de tempête de Lion à Minorque et je pense que peut-être mon tour est venu. Je vais fêter mes seize ans dans quelques jours et je ne parviens plus à dormir, je mange à peine. J'ai l'âge que tu avais ce jour-là et j'en suis presque au même point. Je vis dans un monde flou, un monde en suspens. Les gens disent que je suis un courant d'air, que je suis comme une ombre, mais j'ai l'impression que ce sont eux les zombies. Notre père, Hélène. Les types du bar de la plage, mes potes du lycée. J'ai l'impression qu'ils sont morts depuis un bail sans le savoir. Et à vivre parmi les morts, je suis en train de devenir l'un d'entre eux.
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« Personnellement, je n'aspire nullement à l'immortalité. Il n'y a rien de mieux que l'oubli, car dans l'oubli, il ne peut y avoir de désirs non réalisés. C'est l'état dans lequel nous nous trouvons avant de naître, et nous ne nous en plaignons pas. Alors, comme nous savons que nous allons retourner à cet état, pourquoi nous lamenter? C'est en tout cas pour moi un Élysée bien suffisant. » H.P.Lovecraft, In Defence of Dagon (1921)
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La main de l'étranger était glaciale. Elsa se redressa vivement et frotta son poignet. C'était un contact insupportable, comme celui d'un... cadavre ?
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L'Homme lui-même est une espèce insignifiante, une poussière suspendue dans l'air le temps d'une seconde, une incohérence condamnée à disparaître.
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