Ils s'appellent Vitalia, Alisa, ou encore Aleysia, ils sont restés en Ukraine quand la guerre a éclaté, parfois, ils ont hésité, mais tous se sont engagés. Voici un mystère que Romain Huët a essayé de percer en se rendant sur le terrain de la guerre. Pourquoi s'engage-t-on ?
Pour en parler, Quentin Lafay reçoit quatre invités :
Romain Huet, maître de conférences en sciences de la communication à l'Université Rennes 2
Ella Yevtouchenko, autrice de "Au coeur de la maison", co-éditrice de l'anthologie "Ukraine 24 poètes pour un pays"
Visuel de la vignette : Anatolii Stepanov / AFP
#ukraine #société #geopolitique
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Ce que la guerre provoque avant tout, c’est ce sentiment de s’être réveillé, comme si, dans le passé, le combattant n’avait que végété bêtement dans l’espace le plus restreint de la vie. L’être devient “acteur de l’histoire” ; il est alors au contact de la grandeur et découvre la force bouleversante de l’engagement pour une cause. En ce sens, elle fait advenir un nouveau “je”. Le combattant devient un être nouveau, qui se tient debout, maintenant, à cet instant décisif de la guerre et de ses transformations quotidiennes. Il saisit toute la nouveauté de son existence ; de ses finalités, de ses formes de vie, de ses rapports de sociabilité, de ses paysages.
Depuis quelques années, quelque chose commence. Les habitudes de pensées s’effondrent. Pour résister à la catastrophe en cours, la pensée doit inventer, se confronter à des formes de vie qu’elle connaît mal, à des cosmologies qu’elle n’avait jusqu’à présent jamais prises au sérieux, à d’autres façons de faire monde avec les vivants humains et non-humains. Et, assurément, il n’existe nul horizon univoque si ce n’est de soigner le monde et de donner à nouveau des raisons de croire en lui. La pensée n’est ni donnée à l’avance, ni condamnée à l’impasse. Elle est à trouver. C’est une pensée qui travaille à imaginer d’autres prémices, à tracer des voies qui échappent aux normativités dominantes, à construire des images du monde qui aient une valeur opérationnelle.
L'individu a plusieurs vies. Il est une sorte de nomade sur les plans sexuel, géographique, idéologique et religieux. La vie sociale moderne procède par multiplication de rencontres et de connexions temporaires souvent opérées à distance (réseaux sociaux) et dans des temps très courts. C'est là une sorte de monde flottant, qui se traduit par un accroissement indéniable des relations mais, probablement, par une montée en superficialité des échanges et un accroissement des relations mais, probablement, par une montée en superficialité des échanges et un accroissement des solitudes.
La colère est parfois dirigée contre soi mais elle peut aussi bien viser l'ordre social, les institutions et la société dans sa globalité.
Le fatalisme est la dernière défense de l'homme usé et fatigué par la vie.
Les dieux ne veulent pas la mort des innocents... Seul les humains en sont capables...
Si l'amour est considéré comme "hérétique" pour vous. Alors je plaide coupable !
Les sentiments les plus purs sont souvent les plus douloureux...