Un homme qui craint la mort redoute la vie, et un homme qui redoute la vie pourrait aussi bien être mort.
Que suis-je?
J'ai parcouru les cieux,j'ai vogue sur les flots,j'ai tenu bien chaud a mon maitre.
Un beau jour,il est parti,cap au nord au clair de lune.
Un brave homme m'a ramassee et,arme d'un couteau,m'a presque entièrement deshabillee.
Puis il m'a plongee dans un puits noir.
Ce n'est que lorsqu'il m'en a sorti encore degoulinante que j'ai pu raconter mon histoire...
Une plume d'oie
DEVINETTE:
"Je suis une creature etrange,car je contente les femmes,au grand soulagement des voisins!Nul ne souffre entre mes mains,hormis mon assassin.Je pousse tres haut,dresse dans un lit,j'ai du poil au seant.De temps a autre,une belle donzelle,la fille courageuse d'in quelconque manant,ose s'emparer de moi,saisit ma peau brunatre,me decalotte et me fourre dans la hotte.A peine cette donzelle aux cheveux tresses se souvient-elle de notre rencontre ou elle m'avait cloitre que ses yeux se brillent"
Que suis-je?
un oignon
Ils étaient entrés dans Kiev par une magnifique porte dorée et s'étaient retrouvés dans la ville la plus animée qu'aucun d'eux ait jamais vue. "Oubliez Novgorod, disait Richard. Oubliez Londres, Paris ou même Rome. Si l'art et le commerce étaient le miroir de la civilisation, alors Kiev devait se situer sur la deuxième marche après Constantinople." On ne pouvait regarder nulle part sans voir au moins une douzaine d'églises. Quatre cents en tout. Ils avaient visité quelques-uns des huit marchés de la ville, où ils s'étaient divertis du spectacle de jongleurs, de cracheurs de feu et de musiciens qui charmaient les serpents au son de la cornemuse. Dans les parcs et sur les avenues, ils s'étaient frottés à des Khazars, des Grecs, des Vénèdes, des Ossetiens, des Circasiens, des Arméniens et des gens venus d'endroits dont même Hero n'avait jamais entendu parler. Un mois n'aurait pas suffi à explorer la moitié des attractions de la ville.
IIl savait que jamais il ne reviendrait en Islande,sauf par la pensee et la memoire,mais la memoire a des racines profondes et la pensee fait fi des distances
Seul les imbéciles ruminent leurs problèmes dans leur lit.Quand vient le matin,ils sont fatigues et leurs problèmes restent inchanges
Hauk désigna Hero d'un signe de tête.
"Ce savant-là m'a un peu parlé de votre voyage. J'avoue qu'avant de vous rencontrer, je n'avais jamais entendu parler de la Chine. Quelles sont vos chances de l'atteindre ?
- Minces, voire inexistantes, répondit Vallon avant de se pencher vers le Viking. Je vais vous dire une chose que je n'ai pas même confiée à mes officiers. L'année dernière, l'ancien empereur byzantin a envoyé une autre mission en Chine. Elle a disparu dans les sables avant d'avoir même parcouru la moitié du trajet.
- J'apprécierais encore davantage votre franchise, répondit Hauk en soutenant son regard, si vous m'expliquiez comment vous avez l'intention d'éviter le même sort.
- Mon expédition jouit de plus d'hommes, d'un meilleur équipement et - oserais-je le dire - d'un meilleur commandement. Grâce à ces avantages, je suis sûr que nous pouvons faire face à n'importe quel danger qui se présentera. Cependant j'ai là trop de soucis immédiats pour me préoccuper de périls susceptibles de nous attendre d'ici plusieurs mois. Comme vous dites, vous les Vikings : "Un homme qui ne connaît pas son destin à l’avance est libre de tout souci.""
Hauk bascula la tête en arrière, en proie à un rire jovial.
"Vous vous êtes imprégné de bonne sagesse nordique dans les terres du nord, commenta-t-il en se trémoussant sur son escabelle. Malgré tout, bien fol est le commandant qui se lance dans l'inconnu et n'est jamais sûr de ce qui l'attend d'un jour à l'autre."
- Ne comprenez-vous pas ? Cette technique n’est pas réservée au chinois. L’alphabet grec ne comprend que vingt-quatre lettres. En en gravant suffisamment, on pourrait faire une page en une matinée, un livre en une semaine. Cela va bouleverser la fabrication des livres.
- Les scribes professionnels n’adopteront jamais cette méthode.
- Il n’y aura plus besoin de scribes avec mon matériel d’impression.
Un agréable silence les enveloppa. La voile du Shearwater claqua puis se gonfla. Le soleil plongeait vers le point le plus bas de son cercle sans fin.
« Où finit le Groenland ? demanda Wayland.
- Dans la brume et la glace, le soir et l’aube du monde, le séjour des morts et le royaume des premiers dieux. »
Une fois, Hero m'a dit qu'un voyage à demi achevé était pareil à une histoire à demi racontée. Nous irons jusqu'à la fin, qu'importe où nous la trouverons.