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2.55/5 (sur 10 notes)

Nationalité : Suisse
Biographie :

Artpassions, revue suisse d'art et de culture est une publication trimestrielle de référence en langue française de la société SAM SA.

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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Quand vous semez quelque chose, il faut du temps et de la patience pour voir surgir et pousser la plante. Les grands jardiniers ont planté des arbres qu’ils n’ont jamais vus adultes. Leurs jardins sont des constructions artistiques et architecturales pensées pour le futur. Dans les arts visuels en revanche, il y a une parfaite immédiateté : tout vous est donné d’un coup ! Parfois il faut voir et revoir l’œuvre plusieurs fois pour parvenir à y entrer.

Mais là où une œuvre d’art vous prend trente ou quarante minutes, un opéra de Wagner dure quatre heures. Pour bien y entrer, il faut peut-être une deuxième fois quatre heures, et pour vraiment le comprendre dix fois quatre heures… La musique demande beaucoup plus de concentration et d’engagement. Et il y a cette abstraction de l’oreille. Tout est immatériel.
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Une question légitime se pose : qu’y apprendra-t-on de neuf sur Léonard de Vinci ? Tous les jours un livre, un article, une thèse plus ou moins farfelue sur le grand esprit de la Renaissance est offerte : c’est le destin des êtres illustres que de voir leur génie enseveli sous l’amoncellement des hypothèses et des théories les plus étranges, de servi de carburant aux plus inutiles et superfétatoires des gloses, qui, par un effet contraire, finissent par envelopper leur œuvres d’un épais brouillard et par les voiler à l’œil du public, par les éloigner de la meilleure compréhension qu’elles devraient pourtant permettre. Ces grands hommes suscitent un tel enthousiasme que chacun se sent autorisé d’y aller de son avis. Tout le monde parle de Léonard, peu savent.
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Les combats de gladiateurs se disaient en réalité munera, pluriel du mot munus, signifiant « don, cadeau ». Le munus était en effet le cadeau par excellence, que les candidats aux magistratures et les empereurs offraient au peuple.
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Oui , l'œuvre de Giacometti est immense et multiple, mais son soucie premier, on dirait presque sa tâche essentielle, sur laquelle il va se concentrer de plus en plus farouchement au fils des ans, c'est le portrait; et la recherche, dans le portrait, du regard vivant.
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Martine Franck, figure majeure de la photographie du XXe siècle. L’exposition et la publication ambitieuse qui l’accompagne nous invitent à réévaluer une œuvre discrète mais essentielle.

L’humanisme de Franck, si l’on tient à ce mot, n’est pas une manière attendrie de montrer notre être social –comme chez Doisneau-, ou affectif – comme chez Boubat-, mais une façon de mettre en scène notre être au monde, mystérieux, précaire et si dense en même temps.
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Connaissez-vous Caracas ? Non, évidemment, et vous n’avez pas envie d’y aller, informé, désinformé que vous êtes par les médias, qui selon leur habitude parlent et déparlent de ce qu’ils ignorent. Certes les maux dont souffre ce pays sont réels : dictature, pénurie, inflation, insécurité. Mais il y a deux façons de voyager et de se renseigner. La première consiste à compulser des statistiques, à tout juger sous l’angle du régime politique et de la situation économique. La seconde consiste à aller voir sur place, à sortir dans la rue, à rencontrer des gens, à examiner ce qui se passe derrière les clichés. C’est dans l’épreuve qu’on juge un peuple ; et les Vénézuéliens, croyez-moi, affrontent avec courage et énergie les difficultés du moment. Aimait-on moins les Italiens quand ils étaient sous la botte de Mussolini ? Les Français quand Pétain était chef de l’Etat ?
(…)
Les élèves du lycée français, dont 80 % sont vénézuéliens, m’ont interrogé avec pertinence sur les problèmes actuels de la langue française. Le ridicule de l’écriture inclusive était parvenu jusqu’à eux.

(Chronique de Dominique Fernandez)
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Vous parlez d'ailleurs beaucoup de "promenade" dans votre cheminement artistique...
J'ai été d'abord été peintre. Et quand je ne peignais pas, je partais en balade... Dès que je rentrais dans mon atelier, mon sujet de prédilection était toujours la nature. À un moment donné, je me suis dit pourquoi traiter ce thème, qui est le thème de ma vie, sur une toile. Au lieu de peindre des arbres, je vais les planter.
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Baudelaire n’aimait pas Bruxelles. Ni les Belges. « Tous les Belges sans exception ont le crâne vide », proclamait-il à propos du peuple qui l’accueillit de 1864 à 1866. Insensible aux charmes de ce Nord où il pensait trouver un eldorado pour l’édition de ses ouvrages mais ne buta que sur des portes closes, le poète en fin de vie déversa, dans un pamphlet inachevé connu sous le titre de « Pauvre Belgique », tout son fiel sur cette jeune nation. Ce sont des dizaines de pages d’insultes et d’attaques obscènes voire scatophiles (« La Belgique est un bâton merdeux »). Rien, rien de ce qui est belge ne trouve grâce à ses yeux, des femmes aux journaux en passant par les universités, l’aspect de la campagne, la consistance de la nourriture, l’état des roues, l’idiotie des hommes politiques ou le roi Léopold 1er, ce « misérable petit principicule allemand ». De la fange wallonne, il ne sauve qu’une seule et unique chose : les arts des anciens Pays-Bas méridionaux, alors que dans le refuge des églises et des musées il découvre Van Eyck (ses panneaux sont « superbes mais crapuleusement flamands »)…
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Le Kunstmuseum de Bâle, depuis le milieu du siècle dernier, entretient une longue histoire d’amour avec le cubisme. C’est en 1952, 1956 et 1963 que le banquier d’origine bâloise, mais installé à Paris depuis 1911, Raoul La Roche, a fait don au musée de quelque quatre-vingt-dix œuvres majeures de Fernand Léger, Georges Braque, Picasso, Juan Gris, Amédée Ozenfant, Le Corbusier. Le musée de Bâle est ainsi devenue Une maison pour le cubisme, pour reprendre le titre qui s’imposait de lui-même lors d’une présentation magistrale de cette collection en 1996 par Katharina Schmidt, alors directrice du musée, et par son adjoint, Hartwig Fischer, aujourd’hui directeur du British Museum. Plus de vingt ans après, le musée de Bâle redevient cette maison pour le cubisme grâce à une exposition exceptionnelle conçue en coopération avec le Centre Pompidou où elle avait été présentée d’octobre 2018 à janvier 2019
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Paul Klee est né à Berne, en 1879, d’un père allemand, professeur de musique et d’une mère bâloise. Il revint dans cette ville en 1901 durant les premières années de son mariage avec la pianiste Lily Stumpf hésitant entre la musique, la poésie et la peinture. Bien qu’il soit entré, en 1898, dans l’atelier de Franz von Stuck, à Munich, il continuera à pratiquer le violon pendant toute sa vie. La poésie ne le quittera jamais, elle est présente dans les titres de ses tableaux et dessins.

C’est le grand voyage en Tunisie, effectué en 1914 en compagnie de ses amis Louis Moilliet et August Macke, qui lui révèle la couleur et la lumière et lui fait faire les premiers pas vers l’abstraction.

En 1915 il note : « Plus le monde devient effrayant (comme c’est le cas aujourd’hui), plus l’art devient abstrait, alors qu’un monde heureux fait s’épanouir l’art réaliste ».
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