- C'est une lutte de tous les jours, continué-je sur ma lancée. À un moment, tu vas bien, tu rigoles avec tout le monde et à un autre, tu n'as qu'une seule envie : de te rouler en boule dans ton lit et pleurer. Pleurer absolument toutes les larmes de ton corps, en espérant que cela fera s'évaporer tes malheurs. Ta vie, même. Et, puis parfois, tu es entre ces deux extrêmes et tu attends simplement le basculement.
Je crois en ce monde parce qu'il existe des gens comme toi que ça indigne, proclame Larsen, attrapant ma main qui s'agite. Parce qu'il n'y a pas qu'une possibilité envisageable, mais une infinité...
Je voudrais rendre possible l'impossible, ajouté-je avant que Larsen ne puisse placer un mot. Je veux transformer l'infini en quelque chose d'accessible.