Pline rapporte de cet incroyable personnage [Milon de Crotone] que lorsqu'il se tenait debout, "personne ne pouvait le faire bouger de place ; quand il tenait une pomme dans la main, personne ne pouvait lui redresser un doigt". On raconte aussi qu'il était capable de déchirer un ruban de cuir enroulé autour de son crâne simplement en gonflant les veines de ses tempes. C'était un peu le Chuck Norris antique. Bref, Milon est là, revêtu d'une peau de lion et tenant dans sa main une énorme massue. Il est chaud et prêt à en découdre. Derrière lui, les torses huilés de 100 000 Crotoniates surentraînés scintillent au soleil. En face, les Sybarites ont beau rassembler 300 000 hommes, ils n'en restent pas moins 300 000 mous, sauf votre respect. Des mous dans leur habituelle somnescence, alanguis à califourchon sur des chevaux-danseurs qui n'entendent rien à la guerre.
Ainsi le soi-disant témoin de cette historique scène soutient mordicus avoir entendu le général Cambronne répéter à plusieurs reprises une phrase que ce dernier désavoue lui-même, et nous ne saurons jamais quelles furent précisément les paroles colériques qu'il envoya finalement à la figure du général anglais parce que notre témoin avait les oreilles qui bourdonnaient. On sait toutefois qu'il était un adepte du mot de cinq lettres, il est donc vraisemblable que ce juron lui soit sorti de la bouche bien qu'il ne l'ait jamais revendiqué. Quoi qu'il en soit, c'est bien à Victor Hugo que le "merde de Cambronne" doit sa postérité. (p. 98)
« Des Apaches ? À Paris ? Ciel, tous aux abris ! Nous voilà dans le Paris de la Belle Époque à l’aube du xxe siècle, une ville tumultueuse et inquiète, dans laquelle le bourgeois tremble car la pègre des faubourgs y sème la panique et la mort. Mais avant de pénétrer au cœur des gangs, promenons-nous d’abord dans les rues, histoire de nous imprégner un peu de l’ambiance et du paysage de l’époque. Observons quelques instants le bon petit peuple de Paname, ces travailleurs de modeste condition qui s’affairent entre l’usine et la rue. À travers le brouillard et la fumée, on aperçoit des marchands ambulants, des ouvriers, des blanchisseuses, mais aussi des balayeurs et des chiffonniers. Les métiers sont multiples : on récupère, on bricole, on trafique, on revend, on se débrouille comme on peut ! C’est ce qu’on a appelé les « petits métiers » et ils aident à la subsistance de plus des deux tiers de la population parisienne. »
Comment s’entraîne le chevalier ?
Pour être toujours prêt à défendre le royaume, il doit régulièrement s’entraîner avec un mannequin de bois, la quintaine, mais aussi en participant souvent à des tournois.
Qui a fait le tour du monde à vélo?
C'est l'Américaine Annie Londonderry. Elle avait parié qu'elle serait capable de faire le tour du monde à bicyclette en 15 mois, alors qu'elle n'avait jamais fait de vélo!
A la fin du 19è siècle, très peu de femmes quittaient leur famille pour partir seules à l'aventure. Le vélo était une invention récente, utilisée principalement par les hommes. Qu'à cela ne tienne: Annie a remporté son pari et elle est même arrivée avec deux semaines d'avance!
Qui était la première reine en Corée?
C'est Seondeok, la reine de Silla, un royaume situé au sud de la Corée au 7ème siècle. Pendant son règne, la pauvreté a reculé et les arts et la littérature se sont développés.
Grande bâtisseuse, elle a fait construire de nombreux temples ainsi qu'un observatoire astronomique pour étudier les étoiles et connaître les prévisions météorologiques. Il existe toujours aujourd'hui, c'est le plus ancien observatoire d'Asie!