Né en 1952, Pierre Monier est un authentique « gone » lyonnais, qui a grandi dans les quartiers de Monplaisir et de Montchat. L’écrivain demeure néanmoins très attaché à ses lointaines racines ardéchoises, savoyardes et lorraines. Journaliste, escrimeur, poète, auteur de récits biographiques et de romans, il avoue s’être glissé avec bonheur dans la peau d’Esteban et de Valentin, les deux héros du dernier tome de sa « Trilogie Lyonnaise ».
"Esteban, tu auras un destin exceptionnel. Ta vie sera un enchevêtrement de grandes joies et d'insondables douleurs. Tu connaîtras la gloire, on chantera tes louanges, puis on te haïra. Je vois des bûchers, je vois des exils ! Mais surtout, réduisant tout le reste à peu de chose, je vois que tu vivras un très grand amour"
Du bazar mélancolique au souk joyeux, le borborygme assourdissant des bonimenteurs
Bazar et vacarme sont le même mot. Le mot persan bazar s’analyse en wescar. Le mot arménien vacarme se décompose en wahacarana. L’un et l’autre disent la rue marchande (mot à mot « l’endroit où on marche pour acheter », la ville).