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3.36/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 22/03/1857
Mort(e) à : Paris , le 07/05/1932
Biographie :

Joseph Athanase Paul Doumer, né le 22 mars 1857 à Aurillac (Cantal) et mort assassiné le 7 mai 1932 à Paris, est un homme d'État français, président de la République française de 1931 à sa mort, en 1932, durant la IIIe République.

Membre du Parti radical, ministre des Finances à trois reprises, puis président du Sénat, Paul Doumer vit sa carrière couronnée par son élection à la présidence de la République, en 1931 ; il est cependant assassiné moins d'un an après son investiture, en 1932, par un jeune émigré russe, Paul Gorgulov.

Ouvrages
"L'Indo-Chine française"
"Le Livre de mes fils"
"Situation de l'Indo-Chine (1897-1901) : rapport, Hanoï",F.-H. Schneider,‎ 1902

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Paul Doumer : la République audacieuse Amaury Lorin Éditions Champ Vallon Du siège de Paris en 1870 aux crises des années 1920 en passant par la Grande Guerre, Paul Doumer est l'un des rares hommes politiques à avoir accompagné la Troisième République de bout en bout. Incarnation du modèle républicain, il participe à tous les grands dossiers politiques jusqu'à sa victoire à l'élection présidentielle de 1931. https://www.laprocure.com/product/272400/paul-doumer-la-republique-audacieuse
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
La morale de l'intérêt, même de l'intérêt bien compris, dans l'acception élevée du mot, au sens que lui donnait Épicure, est une morale insuffisante, dangereuse, funeste aux sociétés qui s'y abandonnent.
Pour produire le bien particulier et le bien social, il n'est que la morale du devoir.
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Paul Doumer
Là où la famille est forte, la Nation elle-même est forte.
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L'homme de bien, l'homme de caractère est prêt toujours à faire son devoir.
Mais on a coutume de dire qu'il est plus facile, dans bien des situations, de faire son devoir que de le connaître. Cela est vrai souvent. Il faut donc apprendre à discerner son devoir. Il est, pour une part, inscrit dans les lois; pour le reste, c'est la raison et la conscience qui le dictent.
Les devoirs que la loi prescrit sont les devoirs élémentaires, essentiels, ceux dont l'accomplissement est nécessaire à l'existence de la société.
Tu ne tueras pas, tu ne prendras pas à autrui ce qui lui appartient ; enfant, tu honoreras et respecteras tes père et mère, tu leur fourniras des aliments s'ils sont dans le besoin. Epoux, tu devras fidélité, secours, assistance à ta femme ; père, tu seras obligé de nourrir, entretenir et élever tes enfants.
Tels sont, entre autres, et à titre d'exemples, les commandements que l'homme reçoit de la loi. S'y conformer, ce n'est faire acte que de vulgaire honnêteté. La morale impose des devoirs.
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Entre les deux voies qui s'ouvrent devant nous, la voie du bien et la voie du mal, il y a une différence, la dernière est facile, elle est sur une pente qui attire, il suffit de s'y abandonner pour glisser rapidement vers l'abîme. La voie du bien est plus malaisée. Pour la parcourir, il faut un effort soutenu, une volonté persévérante, en un mot, il faut du caractère.
C'est un travail de tous les jours, une besogne jamais finie que de s'améliorer, se perfectionner, s'attacher aux qualités et aux vertus à acquérir, s'en prendre à ses défauts et à ses vices pour les combattre et les détruire, aux penchants dont il y a lieu de se garder, aux passions dont on doit se rendre maître.
C'est là le bien, le bien qu'on se fait à soi-même.
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L'homme sans volonté, fût-il doué d'une grande intelligence, n'a qu'une influence bien faible sur son propre sort. Il est le jouet des événements, le hasard fait son destin. Il va à travers la vie comme un bateau sans gouvernail sur une mer agitée. Il navigue sans direction, entraîné par tous les vents et tous les courants, jusqu'au jour où le flot l'engloutit.
Les hommes inertes, veules au point de n'avoir de volonté aucune, constituent heureusement l'exception.
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Ce qui pourrait affaiblir le patriotisme français, - l'égoïsme né d'une vie trop facile pour les uns, les sophismes accrédités chez d'autres, - n'a fait encore que des ravages individuels. La masse de la nation n'est pas entamée.
La campagne nouvelle, entreprise au nom de l'humanité contre la Patrie, ne saurait avoir plus de succès.
C'est l'éternel sophisme des antipatriotes qui revient sous une forme peu rajeunie.
Qu'entendent-ils par l'humanité ? Ce n'est pas sans doute cette sympathie pour les malheurs des hommes quels qu'ils soient, qui nous porte à les secourir. L'humanité ainsi entendue est un devoir individuel, enseigné par toutes les religions et toutes les morales; il s'accorde parfaitement avec le devoir envers la Patrie.
Le mot humanité signifie, pour nos raisonneurs, l'ensemble des hommes vivant sur la terre, c'est-à-dire le genre humain.
Comment l'amour du genre humain peut-il être opposé à l'amour de la Patrie ?
Dites qu'il faut aimer tous les hommes, et personne n'y contredira.
Mais dire que l'attachement à son pays, le devoir qui nous incombe de le servir, de le défendre, de lui sacrifier notre vie, n'ont plus leur raison d'être parce que nous sommes citoyens du monde, est tout autre chose, et prend une signification trop évidente. C'est couvrir d'un argument équivoque et captieux la désertion du premier des devoirs civiques.
Autant enseigner à l'enfant que parce qu'il doit aimer toutes les personnes de son village ou de sa ville, toutes celles qui existent sur la terre, il ne doit pas chérir particulièrement sa mère, la soutenir et la défendre contre tout et contre tous s'il est besoin ; que les obligations vagues et faciles qu'il a envers ses semblables suffisent, et qu'il n'en a pas de plus étroites envers sa famille. Autant enseigner à l'homme qu'il n'a pas à aimer mieux sa femme que les autres femmes, ses enfants que les autres enfants, et qu'il ne doit pas plus à ceux-là qu'à ceux-ci, c'est-à-dire, en fait, qu'il ne doit rien à personne.
Et c'est bien à cela que tend l'antipatriotisme, à la négation du devoir national, et par suite à la négation de tout devoir.
A quoi, en effet, peut obliger l'amour du genre humain ? Il nous demande une sentimentalité générale que nous avons tous. Mais comme l'humanité ne constitue pas une être organisé, une personne envers qui on puisse avoir des devoirs précis à remplir, qui impose des sacrifices, le citoyen du monde ne doit rien ; son égoïsme peut s'épanouir à l'aise.
Il est le digne enfant de la lâcheté.
Qu'on le veuille ou non, et quels que soient les hommes qui la professent, la théorie de l'antipatriotisme est bien la théorie de la lâcheté humaine.
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L'empereur Auguste, devant ses favoris qui le trahissent et veulent l'assassiner, fait violence à son ressentiment, à sa colère, à son désir de vengeance, il réussit à les dominer pour laisser parler la raison et le cœur. La lutte en lui a été rude, il proclame le succès remporté, et, souverain du monde, il affirme la maîtrise qu'il prend sur lui-même, en s'écriant :
Je suis maître de moi comme de l'univers,
Je le suis, je veux l'être ! ...
L'homme faible, passif, sans volonté, sans empire sur lui-même, ne connaît pas les combats intimes de ce genre. Il se laisse glisser sans résistance sur la pente où l'entraînent les mouvements les plus fugitifs et les moins raisonnés de l'âme.
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L'histoire enseignera aux Français, mieux que toute dissertation, un profond et ardent patriotisme. (...) Elle dira aussi quel devoir leur incombe, quelle lourde tâche est devant eux, s'ils ne veulent pas déchoir, s'ils entendent assurer à la Patrie un avenir digne de son passé glorieux.
Car la France a connu les jours sombres ; elle a subi, en 1870, la défaite, l'invasion, le démembrement. Ce souvenir pèse encore sur elle, au moral comme au physique. Quand il était cuisant encore, nous avons fait un magnifique effort pour nous relever, pour reconstituer nos forces et reprendre notre rang.
L'effort n'a pas assez duré.
Est-ce oubli ? Est-ce découragement ? Peu importe. Ce qu'il faut, c'est que nous nous remettions à l'œuvre, résolument et vaillamment, que nous travaillions de toute notre énergie à faire la France puissante et respectée parmi les nations.
"Un peuple, a dit Armand Carrel, peut rester grand et fort, soit que la fortune l'ait trahi ou que le nombre l'ait vaincu, s'il conserve le sentiment et la douleur de sa défaite ; s'il l'oublie ou s'en accommode, c'en est fait de lui pour jamais."
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Comment assurer cette action constante sur soimême, qui parait malaisée au début et que la pratique rend facile et presque machinale ? Commentrésisteraux impulsionsirraisonnées, aux entratnements, aux tentations qui assiègent l'homme ? Comment triompher de cette tendance à l'inaction de l'esprit, de ce laisser-aller aux penchants naturels auxquels il parait si doux et si bon de s'abandonner, quand on n'en calcule pas les conséquences ?
C'est par l'apprentissageet par l'exercice de la volonté qu'on y parvient.
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Sans courage, l'homme de raison et de volonté n'aboutit pas ; il demeure impuissant dans les affaires importantes, aux heures graves et décisives.
- Tout le monde ne naît pas courageux, dira-t-on ; c'est une affaire de tempérament.
Il y a du vrai dans cette remarque, et beaucoup d'hommes sont naturellement courageux. Mais tous indistinctement peuvent le devenir.
Le courage s'acquiert, comme s'acquièrent la sagesse et la volonté.
Sur le champ de bataille, ceux qui doivent combattre le plus hardiment et vaincre sont souvent ceux-là mêmes qui, au début de l'action, étaient particulièrement émus, en proie à une lâcheté physique dont ils avaient honte.
Turenne déclare que son corps était tout secoué de peur, même après vingt ans de guerres, quand une bataille allait s'engager. Et, avec un mélange de colère et d'ironie, le grand capitaine s'exhortait de la sorte :
"Tremble, carcasse, disait-il ; tu tremblerais plus encore si tu savais où je vais te conduire."
Le vrai courage résulte de la volonté de l'homme maître de soi, ayant le sentiment du devoir poussé jusqu'au sacrifice.
Comme pour l'exercice de la volonté, l'habitude du courage en rend la pratique facile.
Faire un premier pas réellement courageux, là où le péril était grand, c'est rendre aisées, dans la suite, les manifestations du courage lorsque s'en présentera l'occasion.
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