« Par l'échancrure des gouttières et l'avalanche blonde des tuiles des toits, la soie du ciel turquoise cernait le bijou royal : la vierge d'or enchâssée sur la peau nue de la colline surplombant l'indigo du port. » Incipit du roman.
Ce lyrisme que l'on pourrait qualifier d'outrancier, ne l'est pas ! Nous sommes à Marseille, et comme chacun sait, à Marseille tout est « plus-plus » « très -très » naturellement !
C'est un livre qui décrit, avant tout, une ville de Marseille révolue, avec ces personnages pagnolesques, sortis tout droit de la crèche provençale, celle qui regroupe tous les corps de métiers, celles qui fait revivre tous les archétypes de la société marseillaise sous forme de « santoun » (la peissouniero, lou pescadou, …). Les santonniers s'attachent, tous les ans, à donner vie à un nouveau personnage, je pense qu'il en est un qui doit représenter Gaston Panderi « le souteneur » et dans le cas contraire, voilà une idée pour le créer ! Mais si le physique doit respecter strictement les critères de ce genre d'individu, il faut le modeler, un peu amendé cheminant vers l'étable !
Et puis y a aussi Marseille avec ses industries typiques qui en faisaient sa renommée et qui peu à peu vont disparaître (raffinerie d'huile végétale…)
Les « gros » mots sont pléthoriques . Mais à Marseille, ils sont expressions courantes, à peine inconvenants !
Une lecture qui nous replonge avec délice et nostalgie dans le passé !
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J'ai adoré...
Deux enfants follement amoureux du haut de leur petit âge, petit âge et grande intelligence, grande sensibilité aussi, qui les amèneront à vivre une folle aventure... un rêve éveillé, presque comme des grands...
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Belle histoire d'amour-déconnade entre Jacques Bernier, prof divorcé 46 ans et Laura Bérien, 34 ans, jeune aveugle rencontrée au ....cinéma, dans une époque ‘peace and love' de tous les possibles.
Malgré le démarrage un peu lent de ce road movie de vacance, j'ai beaucoup aimé la légèreté et l'humour de Cauvin. Pas d'épisode glamour racoleur et la phrase la plus torride est a peu près 'Nous avions merveilleusement fait l'amour'.
On peut cependant reprocher qu'il y aie peu d'évolution dans leur relation, que le roman se résume à une suite de petites scènes hotels-restos-bars-cigarettes souvent cocasses (il lui apprend à conduire...) mais parfois magnifique (j'ai adoré celle avec les gosses du chantier!)
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L'histoire d'amour improbable entre une libraire et un catcheur.
Patrick Cauvin nous raconte leur histoire avec tendresse, humour et délicatesse.
On passe un bon moment, on sourit, on s'attendrit, on s'attache.
Le style de Patrick Cauvin est toujours aussi agréable et il n'a pas son pareil pour décrire ce genre d'histoires.
Un roman sans prétention, mais qui fait du bien.
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C'est drôle, c'est tendre. C'est du Cauvin, ça fait du bien !
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J'ai adoré ce livre, parce qu'il nous livre le point de vue de deux enfants déjà un peu adultes, qui sont coincés dans leur corps trop jeune alors qu'ils aimeraient s'ouvrir des possibilités infinis, grâce à leur intelligence. Un belle histoire, des personnages attachant, et des répliques cultes !
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Chaque fois que je prends un livre, je sais qu’elle fait la même chose que moi et cela me réconforte à chaque fois. Haute-Pierre que j’ai déjà lu plusieurs fois (tu me faisais souvent cette remarque) n’a pas pris une ride. Ce qui est bien avec ce bouquin c’est que chaque fois je le redécouvre d’une manière différente. Ce qui montre le niveau de l’auteur même si je n’ai jamais lu d’autre roman de lui.
Je me souviens qu’a ma première lecture, le lieu décrit me donnait des frissons dans le dos. Et c’est toujours le cas, avec une implication plus personnelle aujourd’hui. Haute-Pierre qui au début devient la maison du bonheur puis du malheur ; est une maison isolée au milieu de nulle part, un coin perdu, du genre que s’il arrivait quelque chose personne n’en saurait rien. Hormis des maisons lugubres, certains s’enferment dans des prisons de solitude et c’est parfois déchirant quand on croise la route de quelqu’un qui se ferme au bonheur.
Marc acteur de son état, est le héros de cette histoire et pense faire le bon choix lorsqu’il achète cette maison pour lui et sa compagne ainsi que l’enfant de neuf ans de cette dernière. Le bonheur est présent dés l’été puis peu à peu l’hiver va se refermer sur la mystérieuse bâtisse où d’étranges phénomènes vont se produire.
Marc va vite comprendre que la maison est hantée, mais cela va au-delà. Il découvre que tous les propriétaires de la maison sont morts de mort mystérieuse. Certains savaient même quand ils allaient mourir. Comment ? Marc va commencer à faire son enquête. Il sait alors qu’il subira dans un avenir proche la même fin que les autres propriétaires avant lui.
Il fait donc la seule chose pour se protéger, faire une donation à l’enfant de sa compagne. Il ignore alors que le drame va se produire si vite, il pensait avoir le temps de trouver une solution. Mais hélas Haute-Pierre ne l’entend pas ainsi. Le couple devenu des étrangers décide alors de faire la seule chose pour en finir avec la bâtisse. A savoir la brûler. Parfois brûler un lieu maudit est la seule chose pour la purifier du malheur.
La chute finale est assez extraordinaire, mais je ne vous en dirais pas davantage. J’avais commencé à lire ce roman il y a plusieurs semaines, mais j’avais un peu mis ce livre sur le côté à cause d’évènements personnels. Maintenant j’y vois un peu plus clair, car je sens toujours la présence d’une fée bien veillante qui veille sur moi et cela malgré la distance qui nous sépare. Parfois les liens se renforcent dans le silence jusqu’à devenir le prolongement de nous même…
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A la lecture du fichier de suivi du Challenge Solidaire 2023 j'ai eu le plaisir d'y lire le nom de Patrick Cauvin. C'est un auteur que j'ai découvert et lu, il y a fort longtemps, cela doit remonter fin des années 1970. J'ai notamment le souvenir de " E= mc2 mon amour " et "Monsieur Papa". N'ayant pas le courage de rechercher ces romans sur les nombreuses étagères couvertes de livres qui meublent ma maison, j'ai acheté sur la FNAC (je n'ai pas la chance d'avoir une vraie librairie dans ma commune) Haute-Pierre.
Trois personnages : Marc, scénariste, Andréa sa compagne, costumière et le fils de cette dernière, 9 ans. Ce garçon a la spécialité de changer de prénom chaque jour. Lorsque l'on fait sa connaissance il se nomme inspecteur Smittey.
Le trio vient prendre possession du vieux manoir Haute-Pierre, situé aux environs de Saumur. L'installation se fait dans la bonne humeur. L'été les amis viennent profiter des lieux. Marc et le fils d'Andréa jouent au foot. L'automne arrive, l'enfant est inscrit à l'école du village en CM1 . Marc s'intéresse aux anciens propriétaires. Il pense découvrir des faits inquiétants. La maison serait hantée ? Tout s'assombrit, c'est le drame.
Dans mes souvenirs les romans de Patrick Cauvin étaient optimistes. Pourquoi ce changement de ton ? Bien qu'un peu triste et beaucoup déçue je décide de le terminer.
J'arrive à la dernière page...et c'est un grand éclat de rire ! je n'avais rien vu venir !
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Deuxième pioche dans ma PAL de 01/2018 de Sflagg.
Je crois que c'est le deuxième livre que je lis de cet auteur, le premier ne m'ayant pas laissé grand souvenir, lorsque j'ai vu ce livre dans un meuble d'échange je me suis dis qu'il serait déterminant pour savoir si cet auteur ferait parti de mes auteurs à lire. Résultat, je passe définitivement mon tour. Je me suis plus que largement ennuyée, ce livre n'est que digression. Un contenant sans contenu !
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Nettement moins bien que le premier tome (E=MC2 mon amour), ce livre paraît également plus brouillon et emmêlé que le premier. Une grande déception pour moi qui pensait découvrir une histoire bon enfant. Les situations purement et simplement improbables relevant de l'amourette de cinémas m'ont surpris. Les retournement de situation auxquelles on aurait pu s'attendre d'un film à l'eau de rose font tache dans une histoire qui aurait pu être bien mieux sans... [Je ne recommande pas ce livre] même à ceux qui ont aimé le premier tome, cela vous permettra de rester sur une bonne impression.
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Bingo ! J’ai enfin lu ce petit roman connu et reconnu. Alors, oui forcément, j’ai un peu passé l’âge de lire ce genre de livre. Mais c’est un peu comme la trilogie de Pagnol, il faut le lire adolescent et adulte. De cette façon, on voit si on a grandi et si on ressent la même chose en les lisant. Comme je n’avais pas lu E=MC² mon amour étant ado, c’est avec mes yeux d’adultes que je me suis emparée de cette histoire et j’ai bien rigolé. Mais je me suis pas mal ennuyée à certains moments. Mais n’allons pas trop vite.
Daniel et Lauren sont deux enfants surdoués. Ils vont se rencontrer lors de vacances. Ils vont se parler au départ tous les soirs et tomber amoureux. Le hic, c’est qu’au moment de revenir à Paris, leurs deux mondes vont les séparer. Elle vit dans les quartiers bourgeois et lui dans la banlieue parisienne. Ils vont tout faire pour se retrouver le plus souvent possible mais ils vont aussi devoir mentir à leur entourage pour se voir.
Alors j’ai beaucoup ri par moment car les deux enfants s’interrogent sur leur situation et se moquent de leurs parents. La scène dont je me souviendrais toujours est celle de l’achat de la bague : Daniel décide naïvement d’aller dans les beaux-quartiers pour lui acheter une bague qui ferait plaisir à Lauren mais il va vite se rendre compte que les prix ne correspondent pas à son budget … Il faut dire qu’il ne choisit pas la rue la moins connue…
Par moment, je me suis ennuyée… tout simplement parce que le livre est avant tout destiné à des adolescents et que l’humour est parfois un peu lourd. Il y a de très longs passages sans intérêts pour ma part, mais c’est aussi à travers ces moments là qu’on finit par s’attacher à ses personnages. L’auteur parle de la vie qui passe finalement.
En bref, j’ai apprécié ma lecture même si j’ai un chouïa dépassé l’âge.
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« Povchéri » : c'est ainsi que tout le monde appelle le narrateur durant cet été 1943, à commencer par sa mère bien sûr, « Traîtresse Infâme ». En lisant son journal, nous découvrons la vie de ce Povchéri qui entame ses trois longs mois de vacances. 1943, c'est bien sûr l'Occupation, la guerre et les privations. Pourtant, ce journal n'est pas morose, au contraire : c'est plein de tendresse et d'humour, d'anecdotes drôlatiques et nostalgiques. Et puis d'un coup, nous retrouvons Povchéri en 2003. C'est un vieil homme maintenant, malade, et qui à nouveau vit une guerre. Laquelle? On ne le sait pas. Dans son hôpital de fortune, le vieil homme relit le journal du petit garçon qu'il était autrefois et se met à discuter avec lui. Les deux récits s'alternent, le dialogue est engagé entre le passé et le présent.
Ce roman de Patrick Cauvin n'est certainement pas le plus connu de l'écrivain mais offre un très bon moment de lecture. Les souvenirs d'enfance que l'auteur nous narre pourraient être ceux de beaucoup d'entre nous : les copains, le premier amour, les premières questions. Le style est alerte, on a l'impression d'entendre Povchéri nous raconter ses mésaventures. Le tout dans un ton souvent très drôle ! Seuls les passages consacrés au vieil homme sont pour ma part moins prenants mais le tout est de très bonne facture. Un petit livre touchant à découvrir.
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Patrick Cauvin nous raconte ici une belle histoire d'amour entre un professeur d'une quarantaine d'année (Jacques) et une jeune femme aveugle (Laura).
J'ai trouvé ce livre facile à lire mais une peu trop "fleur bleue" à mon goût. J'ai par contre trouvé le système de nom de chapitre basé sur des noms de personnages assez original.
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J'ai une grande admiration pour l'auteur, mais ce livre est trop triste, je regrette de l'avoir lu.
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J'ai eu beaucoup de mal à m'habituer au style d'écriture un peu dépassé de l'auteur (notamment à son fameux "bingo !" qui apparaît quasiment à toutes les pages au début du roman.
Et puis finalement, on se prend à l'histoire, assez banale somme toute : deux ados surdoués issus de milieux différents se rencontrent et tombent amoureux l'un de l'autre.
Pas de grande péripétie dans ce roman, mais beaucoup d'humour. La fin du roman, à partir du voyage en Italie, est un peu longuette. Mais le tout se lit très bien.
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Direction le Pakistan, au cœur des fabriques de tapis.
C’est dans cet univers que des enfants sont exploités. Comme Sawendi, Ram et bien d’autres, une main-d’œuvre d’enfants tissent des tapis à longueur de journée.
A des milliers de kilomètres de l’Asie, Reiner profite de la vie dans son manoir en France mais doit superviser ce commerce lucratif qu’il dirige. Surtout, lorsque le cadavre de Sawendi est retrouvé sur un de ses bateaux, enroulé dans des tapis en provenance du Pakistan. Pourquoi ce meurtre ?
Reiner va se lancer alors dans une enquête périlleuse au péril de sa vie et de celle de Ram, ce jeune indien, qui n’oublie pas la mort de son ami, Sawendi.
Bon roman à suspense !
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Je suis écrivain connu très connu, mais un écrivain à la feuille blanche, pas un mot, pas une phrase, le vide quoi. Marié depuis 25 ans avec Ariana, celle-ci me prévient qu’elle doit se rendre chez sa mère malade (artiste sur le retour).Le lendemain je l’accompagne jusqu’à la gare et la regarde s’éloigner avec un pincement au cœur. Quelques heures plus tard en rentrant dans un hôtel bien connu où je suis habitué, regardant les nouveau décors, qu'elle ne fut ma surprise de constater, assise au bar, ma femme avec un homme faisant l’échange d’une valise, ma femme que je vis monter dans le train, quelques heures plus tôt. Stupéfait, je décide de la suivre. Entre échange de valise, un homme en haut-de-forme bleu, une vieille bohémienne à qui il manque deux dents et qui fait horriblement peur, un jeune flic spécialiste dans la lutte antiterroriste et surtout cet étrange marchand de valises dont le magasin a deux entrées ! Le mystère s’épaissit de plus en plus.
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Le livre qui m'a fait aimer la lecture. Et cette histoire d'amour dure depuis plus de 28 ans. Un grand merci à Mr Cauvin.
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Idéal pour des ados qui aiment lire (et étudier).
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