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Citation de LivresdAvril


Les morts qui ouvraient en lui de grandes lignes de faille alors qu'il s'acharnait à rester entier. Dans la forêt, ils avaient affleuré en surface, Lysandre s'en souvenait maintenant. Il les avait aussitôt refoulés. Le moment était venu de les aligner devant lui et de les saluer un à un, pour de bon.
Il ne l'avait jamais fait. La mort de ses parents avait été trop vite suivie de celle de sa grand-mère et la mort de sa grand-mère par la maladie de son grand-père. Lysandre était occupé à fouiller les poubelles, il n'avait pas eu le temps d'y penser et il ne l'avait pas voulu. [...] Blaise avait été le seul à s'éteindre lentement, le seul à fournir une occasion d'au revoir, mais il était trop tard : Lysandre avait déjà oublié comment pleurer, comment sentir, comment parler. Un coeur analphabète. (p.551)
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