Mise en ligne le 4 août 2009
The Trial (1962) Trailer
http://www.imdb.com/title/tt0057427/
AKA Le procès
To the Novel by Franz Kafka
Directed by Orson Wells
Starring Andy Perkins, Orson Welles, Jeanne Moreau, Romy Schneider, Elsa Martinelli
Catégorie
Films et animations
Licence
Licence YouTube standard
Seuls l’amour et l’amitié comblent la solitude de nos jours. Le bonheur n’est pas le droit de chacun, c’est un combat de tous les jours. Je crois qu’il faut savoir le vivre lorsqu’il se présente à nous.
Faire de films, c’est comme jouer avec le plus grand train électrique qu’un enfant ait jamais eu.
Si vous souhaitez une fin heureuse? Cela dépend bien sûr du moment où vous arrêtez votre histoire
Orson Welles est une manière de géant, au regard enfantin, un arbre bourré d'oiseaux et d'ombre, un chien qui a cassé sa chaine et se couche dans les plates-bandes, un paresseux actif, un fou sage, une solitude entourée de monde, un étudiant qui dort en classe, un stratège qui fait semblant d'être ivre quand il veut qu'on lui foute la paix.
Jean Cocteau
Un bon film c’est celui qui vaut le prix du ticket, du restaurant et de la baby-sitter.
Orson Welles : La couleur, c'est la grande amie du cameraman, mais c'est l'ennemie des acteurs. Je crois que les plus grandes performances d'acteur au cinéma, jusqu'à présent, sont toutes en noir et blanc.
Peter Bogdanovich : Je te le concède mais les grandes prestations sont peut-être toutes en noir et blanc parce que les grands acteurs datent de cette période...
P.B. : Est-il vrai que, lorsqu'on a annoncé l'attaque de Pearl Harbor, personne n'y a cru ?
O.W. : Tout à fait. D'autant plus qu'à l'époque, j'avais une émission patriotique qui a été interrompue en plein milieu. Je lisais un texte de Walt Whitman vantant les beautés de l'Amérique quand on a annoncé que Pearl Harbor avait été attaqué. Tout le monde s'est demandé si ce n'était pas encore un truc inventé par moi.
Jacques Tati, par exemple, me rend un peu nerveux. Je crois qu'il a une sorte de génie, une véritable grandeur mais, d'une minute à l'autre, on ne sait pas ce que va devenir l'action.
Je suis sans cesse rongé par le doute. J'ai peur que le ton général ne soit pas le bon, que le niveau ne soit pas le bon, j'ai des doutes sur les prestations d'acteur, les miennes, le scénario... Je suis tout le temps en train de me torturer mais il y a une chose dont je suis toujours sûr, c'est la place de la caméra, c'est instinctif.
Si cela ne vient pas tout de suite, c'est que je n'ai pas encore assez bien conçue la scène.
Orson Welles
J'ai toujours pensé que le travail du réalisateur est survalorisé, et qu'il doit se considérer comme le serviteur des acteurs et du récit, même si c'est lui qui en est l'auteur.
Je pense que ce sont les acteurs qui imposent la méthode de travail, par leur personnalité, leur tempérament et je crois qu'il faut persuader les acteurs qu'ils sont meilleurs qu'en réalité. C'est ça le gros du travail.
Orson Welles