- Ah pardon, mais un Pékinois blond aux yeux bleus, vous avouerez que ce n'est pas la première chose à laquelle on pense. Vous allez me dire que votre mère est suédoise peut-être ? !
Il y a un club secret des enfants sans parents. Ils ont fermé les vannes des émotions pour survivre et ils n’en parlent jamais. Grandir sans mère ou sans père est une blessure invisible qui ne cicatrise pas. On devient adulte un jour mais un adulte estropié.
Léon s’éloigne, il traverse sans se retourner et entre dans l’immeuble où se trouve son Cabinet. Iris reste encore un moment à ruminer ses dernier mots : pas très disponible avec mes canaris... ça restera une phrase d’anthologie. Quel homme resterait intéressé après une tirade pareille ? Peu importe, elle ne recherche rien en ce moment, elle est heureuse d’avoir dépassé les déversements de sentiments. À choisir, elle préfère les bouffées de chaleur éphémères plutôt que des heures de cogitations à décortiquer les moindres paroles ou gestes de Roberto. Donc Léon... Pas de plan sur la comète, d’autant que rien ne dit qu’il se manifestera.
page 127
J'interroge Charlotte et Liliane sur leur tenue. Robe ou pantalon, compensées ou plates, notre discussion pourrait être la même si nous étions encore au lycée en train de nous préparer pour une soirée.
Les femmes et leur tenue sont un sujet intemporel.
Les vêtements sont différents mais l'esprit est identique puisque nous concluons que... nous n'avons rien à nous mettre.
A partir de quel âge vit-on par procuration ou à travers ses souvenirs au lieu de vivre tout court ?
:- Je vous croyais rationnel, dis-je en souriant.
-Je suis rationnellement supertitieuse!" p93-94
"Mon volcan est peut-être en train de s'éteindre petit à petit. Je vis dans l'instant présent, ce qui ne m'arrive jamais habituellement moi qui suis toujours dans la rumination ou l'antisipation." p101
"Ils seront les seniors 2.0 de la résidence." p139