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3.66/5 (sur 92 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Kilmarnock, Écosse
Biographie :

Liam McIlvanney est professeur de littérature à l’université Otargo, en Nouvelle-Zélande et critique littéraire à la London Review of Books.

Il est le fils de l'écrivain William McIlvanney (1936-2015).

Après avoir fait ses études à l'Université de Glasgow et à l'Université d'Oxford, il a enseigné pendant dix ans la littérature écossaise et irlandaise à l'Université d'Aberdeen.

"Les Couleurs de la ville" (All the colours of the town, 2009) est son premier roman. "Là ou vont les morts" (Where the Dead Men Go, 2014), son second roman, a obtenu le prestigieux Ngaio Marsh Award for Best Crime Novel en 2014.

Il vit à Dunedin en Nouvelle-Zélande avec sa femme et leurs quatre fils.

Twitter: https://twitter.com/liammcilvanney

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Il faisait partie des quatre soldats du régiment d'infanterie des Argyll and Sutherland Highlanders- tous des fils de Ballachullish- qui s'étaient retrouvés coincés dans la poche de Dunkerque, abandonnés sur le rivage par la flotte britannique. Ils avaient décidé de traverser toute la France occupée pour gagner l'Espagne, un pays neutre. Ils parlaient tous le gaélique et, tout au long de leur interminable marche vers le sud, s'étaient fait passer pour des Russes condamnés aux travaux forcés et envoyés en France. Ils étaient parvenus à franchir les Pyrénées et avaient aussitôt accédé au statut de légendes vivantes auprès des habitants des Ballachulish. Et cet exploit leur vaudrait de boire à l'oeil jusqu'à la fin de leurs jours.
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Et Denise Redburn? Celle-là, elle vous dirait que le pape est protestant, si elle avait quelque chose à y gagner.
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Mais c'était toujours le même vieux Belfast: une ville ouverte, basse, recroquevillée comme un chien dans son panier de collines.
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- Tu crois qu’ils le font exprès ? Qu’ils choisissent pile le bon moment pour nous faire chier ?

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Ce qu'on n'est pas capable de protéger, on mérite pas de le garder.
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En travaillant dans un journal, on se croit à l'abri des bombes. On va voir le chaos chez les autres. Le chaos ne vient pas chez vous.
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En un sens, trouver Walter Maitland était facile. Il vivait dans une grande maison à Bearsden. On pouvait remonter son allée et frapper à sa porte. Mais trouver Walter Maitland dans ses crimes ? C’était ça, le défi. McCormack se représentait tous les méfaits de la ville – drogue, protection monnayée, paris clandestins, filles – déployés sur la carte tel un obscur labyrinthe. Et la bête qui rôdait dedans, le Minotaure de Glasgow, c’était Walter Stuart Maitland. À l’affût depuis des mois, McCormack avait parcouru les couloirs de ce labyrinthe, arpenté ses coudes et ses impasses, revenant sans cesse sur ses pas. Sans jamais se rapprocher, manifestement, du monstre tapi en son cœur.
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J'avais de la peine pour le défunt que je serais un jour, pour ce Gerry Conway dont la dépouille couchée dans une boîte serait posée sur des tréteaux devant une foule bien plus clairsemée que celle-ci. A jalouser un mort, on se sent étrangement creux.
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Pour ceux qui étaient restés, ce fut l’hiver du Quaker. Pas moyen d’échapper à sa chevelure blonde, sa raie de côté et son sourire narquois. Tel un tas de miroirs gelés, les affiches renvoyaient à la ville son visage à moitié familier. Les hommes aux cheveux clairs et coupés court, les hommes avec des dents qui se chevauchaient, les hommes qui avaient les lèvres fines et vaguement sensuelles du portrait-robot se faisaient dévisager dans les pubs et les restaurants, les rames du métro. Relevant les yeux de leur exemplaire de l’Evening Times tandis que le bus rebondissait dans une ornière, ils se retrouvaient face aux regards courroucés, sans scrupules, de leurs concitoyens. Les gens murmuraient autour d’eux, les voisins surveillaient leurs allées et venues. Le chef de la police distribuait des cartes à tous ceux qui correspondaient au signalement de l’homme recherché : Je certifie que le possesseur de cette carte n’est pas le Quaker.
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La ville elle-même était en train de changer, au fur et à mesure que les boulets de démolition en rectifiaient la carte. Liquidation des taudis. Rénovation urbaine. Des quartiers entiers anéantis à force de raser leurs immeubles. Nettoyage des rues. Familles éparpillées. Certaines étaient relogées dans les grands ensembles en périphérie de la ville, mais la plupart partaient ailleurs. Les délogés se tiraient dans les villes nouvelles de la côte, ou plus loin encore, au Canada, aux États-Unis, ils embarquaient comme “passagers anglais à dix livres” pour Adélaïde ou Wellington. Ils partaient se chercher une nouvelle vie au soleil, quelque part ailleurs, en laissant derrière eux la crasse des immeubles insalubres.
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