Citations de Laurie Becker (24)
Les gens ne sont jamais parfaits sans but. Moi, j’aime les défauts.
Il est celui qui a retenu toute mon attention alors qu’il traînait des pieds et avançait les mains dans les poches. Il est celui qui a tout fait pour m’insupporter et qui, malgré ça, ne faisait qu’attiser ma curiosité. Il est celui dont je me suis sentie le plus proche parce qu’il n’essayait pas de me servir un amour hypocrite sur un plateau d’argent. Il a rendu mon cœur accro à lui lors de nos rendez-vous nocturnes. Sa voix, son toucher, son regard, tout m’a électrisée chez lui. Il est aussi celui qui m’a sauvée, alors que je me noyais.
Le pouvoir, c’est comme un château de cartes. Celui qui se trouve tout en haut peut faire le fier, parce qu’il est soutenu par toutes ces personnes qui l’ont porté au-dessus des autres. Mais le jour où le château s’écroule, le jour où le peuple en a marre, alors celui qui était au sommet s’écroule avec lui. Il tombe d’encore plus haut que les autres. Il saigne bien plus.
La vie se résume à ça, perdre des gens qu'on aime. On les voit s'éteindre autour de nous, comme des lampions qu'on aurait lâchés dans le ciel et qui disparaissent petit à petit de notre vue, trop hauts.
Je déteste être confronté à la mort. Comme tout le monde, mais certains sont à l'aise avec ça. Ils la voient comme un procédé naturel. On vit, on meurt. Moi, je perçois plutôt les choses sous un autre angle : on aime, on perd.
On dirait que la fin du monde signe la fin de la fraternité.
Si c'est pour mourir bêtement, autant le faire en héros.
J'aime trop pour être sensée.
- Merde. River, sors-nous de cette merde.
- Pourquoi moi ?
- J’ai un flingue dans ma culotte, j’ai déjà ma part de responsabilités.
Vous êtes forcément de l'un des deux côtés. Côté Résistance ou esclave du roi.
- Mais on dirait bien que le gène de rebelle se transmet aisément.
Nous survivons, mais nous ne sommes plus vraiment en vie. Nous survivons à la perte de nos proches aimés et, pire, nous survivons à nous-même, après que nos cœurs ne sont plus que cendres.
C'est en nous. Les adultes essayent de vivre une vie normale. Mais les jeunes, nous, on est ceux qui posent le plus problème. On a trop de colère en nous, et envie de faire bouger les choses.
- Chut. Je t'interdis de dire un truc du genre « mon fils est tellement mignon » ou « tu es l'homme rêvé », bien que tout ceci soit vrai. Mais garde-le pour toi.
- L'amour... C'est un grand mot, dit-il en souriant.
- C'est juste cinq lettres. Pas si grand.
- Voici une liste des choses que les filles trouvent sexy : un beau visage, un corps propre, une jolie âme, les costumes, le pouvoir, la gentillesse, la galanterie, la détermination, l'intelligence, la richesse.
- Oh Kira, dis-je en riant. Ne prends pas ton cas pour une généralité. Peut-être qu'au pays des machines, ça fonctionne comme ça, mais pas ici. Les filles, elles aiment les regards perçants, les compliments, la maladresse, l'humour, les cheveux en bataille, les câlins et même la négligence !
Quinn est un con et on ne contredit pas un con : ils sont bornés, persuadés de détenir la vérité et narcissiques comme pas permis.
Je vais te remettre dans le contexte : les riches, le président compris, se sont planqués et sont bien à l'abri. Je ne serais même pas étonné d'apprendre qu'ils sont tous montés à bord d'une fusée en direction d'une station spatiale de secours, là où ils s'installeraient en observant notre planète brûler ou sombrer dans les eaux, une boite de pop-corn entre les mains ! Il y a les cinglés, comme Joey, on s'est foutu d'eux tout au long de leur vie mais aujourd'hui, ils ont un bunker et des vivres pour les prochaines années à venir. Et puis il y a les gens comme toi et moi Georgia, nous, le peuple, les pauvres ! Il y a un mois de cela, je préparais ma rentrée à l'université et maintenant, je suis avec ma meilleure amie au beau milieu de ce foutoir, à me réjouir de chaque minute qui passe pendant laquelle je suis toujours en vie, et à me demander combien de minutes encore je pourrai gratter !
On dénombre pas mal de morts depuis l'annonce. Et pas qu'à Salt Lake City. Pas étonnant, annoncez à la population mondiale qu'elle va périr et que ce n'est qu'une question de temps : ils deviennent tous hors de contrôle !
Je n'ai pas décidé de me noyer et de restée traumatiser à vie.
-Certes, mais tu choisis de le rester. Tout traumatisme se surmonte. Il faut juste de l'aide et de la bonne volonté. Je suis là pour t'aider, mais ça ne fonctionne pas si tu n'y mets pas du tien.
Emerson et River