« Si l'enfant fait rien de toute la séance, si je somnole à côté de lui ça m'est égal, je suis habitué à ça dans mon travail de psychanalyste. (...) ça suppose de ramer à l'encontre de tout un fonctionnement social qui veut que on est pressé par le temps, qu'il faut faire des trucs, que c'est bien gentil tout ça mais quand même mais si l'enfant est encore comme ça dans 10 ans c'est pas vous qui... (...) Je me mets dans la position d'être psychanalyste. Ça veut dire de n'avoir ni mémoire ni attentes. Et à partir de ce moment là il se passe quelque chose [non précisé] et ça - je pense - c'est une attitude psychanalytique profondément. (...) Le point fondamental de mon attitude en tant qu'analyste vis-à-vis ces enfants là [autistes], c'est le fait d'abdiquer à l'idée d'une progression. Et ça va pas de soit. » Laurent Danon-Boileau - Linguiste MODYCO CNRS - Psychanalyste SPP - Centre Alfred Binet, Paris. Ibid. film Le mur, minute 42.
18 « Je vous pris de croire que mon idéal analytique me fait exigence d'abandonner cette dimension là, mais il se trouve aussi que j'appartiens à une société dans laquelle je suis payé pour donner du soin. Par conséquent je suis en conflit. Mais ça, la situation de conflit, si un analyste n'est pas foutu de la vivre, il faut qu'il change de métier. Parce que c'est le fondement même de la pratique analytique. » Laurent Danon-Boileau - Linguiste MODYCO CNRS - Psychanalyste SPP - Centre Alfred Binet, Paris. Ibid. film Le mur, minute 42.
19 « Quel est l'impact de la psychanalyse sur les enfants autistes ? Qu'est ce qu'un enfant autiste peut raisonnablement en attendre en termes de résultats pratiques ? Réponse: Le plaisir de s'intéresser à une bulle de savon. Je ne peux pas vous répondre autre chose. » Laurent Danon-Boileau - Linguiste MODYCO CNRS - Psychanalyste SPP - Centre Alfred Binet, Paris. Ibid. film Le mur, minute 42.
« Si l'enfant fait rien de toute la séance, si je somnole à côté de lui ça m'est égal, je suis habitué à ça dans mon travail de psychanalyste. (...) ça suppose de ramer à l'encontre de tout un fonctionnement social qui veut que on est pressé par le temps, qu'il faut faire des trucs, que c'est bien gentil tout ça mais quand même mais si l'enfant est encore comme ça dans 10 ans c'est pas vous qui... (...) Je me mets dans la position d'être psychanalyste. Ça veut dire de n'avoir ni mémoire ni attentes. Et à partir de ce moment là il se passe quelque chose [non précisé] et ça - je pense - c'est une attitude psychanalytique profondément. (...) Le point fondamental de mon attitude en tant qu'analyste vis-à-vis ces enfants là [autistes], c'est le fait d'abdiquer à l'idée d'une progression. Et ça va pas de soit. » Laurent Danon-Boileau - Linguiste MODYCO CNRS - Psychanalyste SPP - Centre Alfred Binet, Paris. Ibid. film Le mur, minute 42.
18 « Je vous pris de croire que mon idéal analytique me fait exigence d'abandonner cette dimension là, mais il se trouve aussi que j'appartiens à une société dans laquelle je suis payé pour donner du soin. Par conséquent je suis en conflit. Mais ça, la situation de conflit, si un analyste n'est pas foutu de la vivre, il faut qu'il change de métier. Parce que c'est le fondement même de la pratique analytique. » Laurent Danon-Boileau - Linguiste MODYCO CNRS - Psychanalyste SPP - Centre Alfred Binet, Paris. Ibid. film Le mur, minute 42.
19 « Quel est l'impact de la psychanalyse sur les enfants autistes ? Qu'est ce qu'un enfant autiste peut raisonnablement en attendre en termes de résultats pratiques ? Réponse: Le plaisir de s'intéresser à une bulle de savon. Je ne peux pas vous répondre autre chose. » Laurent Danon-Boileau - Linguiste MODYCO CNRS - Psychanalyste SPP - Centre Alfred Binet, Paris. Ibid. film Le mur, minute 42.
Je n'ai jamais connu la vie normale, puisque j'ai toujours souffert atrocement et que sans le savoir ni lez vouloir j'ai fait souffrir les êtres qui m'étaient les plus chers. Il n'y a pas au monde de situation plus horrible, car tout être humain doit vivre ou mourir, mais non point ni vivre ni mourir, séparé de tout et de tous dans une souffrance sans cesse infinie. (p. 69)
Il y a des moments ou je me demande si je suis fou ou si c'est la vérité. - Textes sans sepulture -
... un travail de civilisation.