- Feldwebel, avez-vous donc oublié vos camarades morts ? Certains d'entre eux ont fort probablement été tués par ces deux-là !
- S'ils pouvaient encore parler, Herr Leutnant, mes camarades seraient sans doute les premiers à demander la grâce de ces enfants !
- Pas de sensiblerie déplacée, Feldwebel ! Nous sommes en guerre et les lois de la guerre doivent être respectées !
Le lieutenant Gieseler coiffa sa casquette, se redressa pour prononcer la sentence :
- C'est en qualité de représentant du Führer Adolf Hitler que je vous condamne à mort ! Vous serez pendus tous les deux, demain à l'aube...
notre invincibilité dépend de nous, la
vulnérabilité de l, ennemi, de lui.
- Nom de D... ! jura le lieutenant Grôbel en se précipitant sur ses vêtements épars.
Il se rhabilla en un tour de main, boucla son ceinturon et dégaina son révolver. Il se dirigeait déjà vers la porte de l'étable lorsqu'il se ravisa brusquement. La jeune fille dormait toujours malgré le vacarme des armes automatiques en pleine action. Etait-ce possible ? Pris d'un brusque soupçon il s'approcha de Sonia, se pencha... La jeune Russe avait les yeux grands ouverts.
Helmuth Gröber la saisit par les cheveux et l'obligea à se redresser. Elle était toujours entièrement nue, mais tous ses charmes offerts n'intéressaient plus guère le lieutenant :
- Tu savais qu'ils allaient venir cette nuit, n'est-ce pas ? hurla-t-il en secouant Sonia avec force. Tu le savais, et c'est la raison pour laquelle tu m'as attiré ici ?
La fille éclata d'un rire strident,
-Oui, je le savais ! Et maintenant, chiens fascistes, vous allez tous mourir !
Le moribond fit un mouvement. Sa joue droite était couchée sur le sol.
Le SS se pencha.
Les lèvres de Karl Brechner remuèrent.
- Katia ! Murmura-t-il en expirant.
Le souffle presque imperceptible qui s’était exhalé de ses lèvres avec les dernières syllabes souleva un petit nuage de neige poudreuse et légère.
Légère comme l’âme d’une jeune Russe aux yeux immenses comme le ciel.
Le ciel où elle attendait son amant.
Ne t'inquiète pas, Werner ! Ce frère-là ne te fera aucun mal ! Le pauvre gars a déjà eu sa ration de plomb !
les commandos ont étaient largué.après avoir
enterré leurs parachutes.
Terrence consulte sa carte.
- les garçons deux mauvaise nouvelles,
1 on a pas été largué au bon endroit.2 ils va valoir
marcher..
- et dire que je ne suis engager dans les paras. pour éviter la marche.
- tu sais quoi,tu t,assoies
sur ton derrière,et tu attend que l,avion du gros
goerig Vienne te chercher .
- Ben, mon lieutenant, on peut dire que ce damné éclat d'obus vous a bien arrangé ! murmura-t-il naïvement.
Treskow passa machinalement la main sur son visage couturé d'horribles cicatrices.
- Oui, Kuhlman ! J'ai appris que c'est vous qui m'aviez sauvé, et je vous dois des remerciements. Mais il y a des moments où je me demande si vous n'auriez pas mieux fait de me laisser sur le terrain !
nous avancions...toute sans crainte, et souvent sans espoir.