Citations de Koren Shadmi (39)
- Vous... Vous aussi, n'est-ce pas ?
- Je suppose.
- Prouvez-le.
- Vous voulez que je me coupe un doigt et qu'on le regarde repousser ensemble ? Vous savez ce que je suis. Je sais ce que vous êtes.
- Comment est-ce arrivé pour vous ?
- C'est une triste histoire. Pourquoi gâcher une belle journée avec une histoire triste ?
- Où l'avez-vous trouvé ?
- Sur une plage.
- J'ai trouvé le mien en cherchant de quoi manger, dans une décharge. Cette chose a un faible pour les moins-que-rien.
"Chaque mot est comme une souillure inutile du silence et du néant."
- Humm... du gâteau ! ça fait une éternité que j'ai pas mangé de gâteau !
- Comment peut-il avaler ça ? J'ai confectionné ce gâteau avec de l'isolant et de la colle.
- Qui est-ce ?
- C'est Bern.
- Oui, d'accord, j'ai compris. Je veux dire, qui est-il ? Est-ce qu'il vit ici ?
- Oh, non, non. C'est le voisin d'à côté. Il vient ici seulement lorsqu'il a besoin de bière, de café, ou d'autre chose.
- Le voisin d'à côté ?? Mais comment a-t-il bien pu rentrer ici ??
- Je ne sais pas trop.
Et par ici, une somptueuse baie vitrée.
_ Un instant. qui est-ce?
_ Oh... Ne faites pas attention à lui. Il fait partie de l'appartement. Il ne vous gênera nullement.
_ J'ai l'impression de le connaître.
_ En avoir un comme ça dans un appartement moderne n'a rien de très original! Venez que je vous montre la salle de bains...
Note 8 : J’ai découvert le nom de cet endroit : Abaddon. Difficile de dire de quand date cet appartement, mais je suppose qu’il a probablement plus de 200 ans. Mes « colocataires » sont très peu enclins à m’aider à en découvrir davantage sur l’histoire de cet endroit. Et ils n’ont absolument aucune envie de s’évader d’ici. Ils se sont entièrement abandonnés à l’esprit putrescent de ce lieu. Ils ont une idée très floue du temps qu’ils ont déjà passé ici, ou des détails de leur vie d’avant leur arrivée.
- Elle est très chouette, cette sculpture ! C'est Shel, n'est-ce pas ? En quoi l'as-tu faire ?
- Je ne sais pas trop. C'est ce truc qui sort des tuyaux. C'est parfait pour sculpter. Mieux que tout ce que j'ai pu essayer avant. Mais malheureusement, une fois la sculpture terminée, ça ne tient pas longtemps.
J'ai abandonné.
Je ne peux pas sortir, c'est tout. Bet a comparé cet endroit à des sables mouvants. Et c'est exactement ça : plus je m'agite, moins j'avance.
Mais peut-être me reste-t-il une chose à faire. Une chose qui rendrait cet endroit plus supportable.
Mon commandant disait souvent : "pour que vos hommes soient efficaces face à l'ennemi, ils doivent d'abord cesser de se battre entre eux".
Je dois trouver quelque chose qui les sorte de leur misère. Ne serait-ce qu'un instant...
Bientôt, je serais loin d'ici.
Je poursuivrais mes études Dieu sait où.
Et n'aurais plus jamais à la revoir.
Et pourtant je savais.
Je savais qu'aussi profondément dans le passé s'enfouirait-elle...
... Je n'oublierais jamais Patricia.
Je veux devenir chef d’orchestre.
Mais pas de ceux qui brassent du vent avec leur baguette.
En 1952, sur le tournage du Gorille de Brooklyn, Bela fut présenté à l'incontournable Edward J. Wood Junior. Avec leur rencontre allait s'ouvrir l'étrange chapitre final de la carrière de Bela. Sa rencontre avec Bela contribua aussi à changer la vie de Wood. En s'appuyant sur l'aura de star de Bela, il parvint à lancer sa propre carrière en tant que réalisateur de films de série B. Dans les années 1960, lorsqu'il vit son rêve de devenir réalisateur anéanti, Wood devint pornographe et auteur de romans à sensation. Il continua à travailler jusqu'en 1978, année où il mourut, alcoolique et ruiné. Wood ne devint célèbre qu'à la fin du XXe siècle, lorsque The Golden Turkey Award lui attribua le titre de "pire réalisateur de tous les temps". (p. 134)
C'est ainsi que, sans véritable concurrence, Bela décrocha le rôle qui allait changer sa vie. Pour le meilleur et pour le pire. (p. 59)
- Tu as trop d'estime pour les adultes. Tu sais quoi ? Ils sont tout aussi paumés que nous.
- Je découvre les avantages d'être une demi-boîte de conserve.
- Je me casse le dos tous les jours avec les rations d'eau, et ces salopards se baignent dedans ! c'est du délire !
Te souviens tu de l dernière fois que tu as mangé ? La dernière fois que tu as eu faim ?
N..Non
Bon c'est sans doute mieux ainsi parce qu'ici nous n'avons rien d'autre que du café et de l'ectopie bière.
- Tu devrais vraiment essayer de méditer avec moi un de ces jours.
- Je ne crois pas à tout ce bazar spirituel. Qu'est-ce que tu essayes de faire, d'ailleurs ? Améliorer ton karma ?
- Pour ton information, ça atténue mes crises. Je vais mieux depuis que j'ai commencé. De plus, "améliorer" son karma n'est pas vraiment le but recherché. La question n'est pas d'avoir un bon ou un mauvais karma. Idéalement il faudrait n'avoir aucun karma. Et ainsi cesser de se réincarner. Disparaître, pour échapper au cycle de la souffrance. N'est-ce pas ce que tu veux ?
Andy aurait adoré ce cirque. J’aimerais qu’il soit là pour le voir. C’est peut-être encore une de ses mises en scène, il pourrait surgir à tout moment. « Poisson d’avril ! »
- La foire à la viande, c'est pas pour moi.
- Un jour quelqu'un est venu. Un type étrange. Il a murmuré quelque chose à l'oreille de Lou au beau milieu d'une séance de flexions. Lou n'a pas quitté le lit depuis. Mon entraîneur, mon amant... fini ! Il a tant fait pour moi ! Je n'étais qu'une créature fragile en arrivant ici. Et puis il m'a montré la voie, la voie de la fonte ! Et me voici, plus balèze et plus forte que jamais !
- Et qui était cet homme qui est venu parler à Lu ?
- Oh... cette ordure ! Dire qu'il n'avait aucune masse musculaire ! Si seulement j'avais mis la main dessus !
- Vous souvenez-vous de son nom ?
Glou glou glou...
- Aahhhhh !!!! à ton tour ! Avale ça !