Récit choral très prenant, les phrases percutent et l'humour est savamment dosé !
"La langue maternelle, langue du dommage fondamental, so hätte das nicht sein sollen, es ist zu viel für mich allein, ich schaff’ es nicht mehr, devient le lieu risqué et redouté de sa propre dissolution. Il lui faut coûte que coûte une autre langue, une langue capable de faire tenir son corps : une langue vitale.
À l’âge de cinq ans, Verena demande qu’on l’appelle Vérène. Elle décide de parler français tout le temps, et elle le fait intensément."
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Un récit aussi joyeux que sérieux, c’est rare!
Soutenu par une plume ciselée et espiègle, ce récit choral et dialogué fait s’entrecroiser les questions de la langue et de l’amour.
Je l’ai lu quasi d’une traite, et les amis à qui je l’ai offert aussi!
Bref, à lire de toute urgence!
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