K. C. Teddy

Et tu dois aussi savoir, que j'ai besoin de toi plus que j'ai besoin de gélules ou de mon putain d'inhalateur. Parce que j'ai ete asphyxiée pendant dix-huit ans et que tu m'as redonné tout l'air dont je manquais. Parce que tu as su redonner à mon cœur l'ensemble des couleurs qu'il avait perdu.

Parce qu'elle m'avait manqué comme le soleil en hiver. Elle venait de me redonner mes couleurs.

- Un soleil pour mon soleil.
- Si je suis le soleil, toi tu es quoi Zach ?
- Si tu es le soleil, je suis la lune et ensemble on forme l'Univers.

Parce que si je suis ta lumière, toi tu es mon soleil. Et j'ai besoin que le soleil brille au-dessus de mon monde sombre et chaotique.

Et j'avais choisi de tomber amoureuse de Zachary Jenkins de plein de façons différentes. Chaque jour, je tombais une nouvelle fois, plus fort encore. Chaque jour, je tombais d’une nouvelle façon.
Pourtant, je ne cherchais jamais à me relever.
Je voulais tomber, encore et encore.
Pour lui.
Pour toujours.

Comprendre l’autre, l’écouter, le conseiller, écouter ses peines et ses plaintes, mais aussi se réjouir, apprécier ses réussites, célébrer, savourer les petits instants. C'est ce qui rendait une relation spéciale, hors du quotidien, une dont on ne pouvait jamais se lasser.

J'ai aimé la façon qu'il a eu de me démontrer que l'amour parfait est celui qui est équilibré. Pas trop, ni pas assez. Beaucoup de communication, beaucoup de partage, mais aussi de l'indépendance, du temps pour soi et inévitablement quelques désaccords.

Elle était si petite, et pourtant elle prenait tellement de place grâce à toute la lumière quelle m'envoyait rien qu'avec sa personne. C'était comme si j'avais rencontré le soleil. Et je savais qu'elle était devenue le mien.

Parce que guérir, Cest aussi accepter qu'on puisse souffrir. Parce que faire son deuil, cest aussi accepter les larmes et le chagrin qui perdureront. Parce qu’aller mieux prend plus de temps qu'on ne peut l'imaginer.

Ma réalité désormais ce n'était plus d'essayer de renaître de mes cendres parce que j'avais perdu la moitié de moi.
Ma réalité désormais c'était d'aimer à n'en plus pouvoir ce rayon de soleil qu'était Jayden Walsh.