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4.4/5 (sur 5 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Saint-Louis, Missouri , le 07/12/1961
Biographie :

Jonathan B. Losos est titulaire de la chaire Monique et Philip Lehner pour l’étude de l’Amérique Latine au Département de biologie des organismes et de l’évolution, et conservateur de l’herpétologie au musée de zoologie comparée de l’Université Harvard.

Losos a concentré ses recherches sur le rayonnement adaptatif et la diversification évolutive chez les lézards. Il a bénéficié de plusieurs distinctions, comme les prestigieux prix Theodosius Dobzhansky et David Starr Jordan, ainsi que la médaille Giraud Elliot de l’Académie Nationale des Sciences.

Losos a publié plus de 100 articles scientifiques.

Twitter : https://twitter.com/jlosos

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Peut-être a-t-on sous-estimé la convergence. Nous, les cas d'espèce de l'évolution- les kiwis, les ornithorynques, les caméléons et les humains-, avons beau être uniques en notre genre, de nombreuses parties qui nous composent sont également apparues par convergence chez d'autres organismes.
Autrement dit, ici sur terre, des espèces développent fréquemment des caractéristiques similaires en réponse à des conditions environnementales semblables. Donc, même s'il y a peu de chances qu'un humanoïde ou un ornithoryncoide apparaisse sur une autre planète, cela ne veut pas dire que des extraterrestres nous paraîtraient totalement insolites. Tout comme les ornithorynques, ils pourraient bien être un assemblage hétéroclite de plusieurs parties qui nous sont familières, empruntées aux habitants de la Terre.
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La question principale de ce livre est donc de savoir dans quelle mesure la vie se répète, en partant d'espèces différentes qui développent des solutions adaptatives similaires en réponse à des circonstances environnementales également similaires. Plus pompeusement, je dirais que son objet principal est le déterminisme : la sélection naturelle produit-elle inévitablement les mêmes résultats évolutifs ou les événements spécifiques vécus par une certaine lignée, autrement dit les contingences de l'histoire, jouent-ils également un rôle dans le résultat final ?
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En dépit de leurs communes épines, les porcs-épics du Nouveau Monde et de l'Ancien ne partagent aucun héritage évolutif commun. Leur belle allure tout en pointes n'est pas due à un ancêtre commun : les deux lignées ont développé leurs piquants chacune de leur côté en partant d'espèces différentes de rongeurs, lesquelles en étaient toutes deux dépourvues. Ils sont donc le résultat d'une convergence évolutive.
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Mettez n'importe quel mammifère de grande taille sur une île et il y a de bonnes chances qu'il rétrécisse, jusqu'à devenir minuscule.
Une autre tendance évolutive propre aux environnements insulaires concerne les animaux aériens qui en viennent à perdre leur capacité de voler - leurs ailes rétrécissent certaines parties disparaissent, parfois c'est l'aile entière qui s'en va.
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Le fait que nous autres humains représentons un cas unique dans l'évolution - on n'a jamais vu rien d'autre qui nous ressemble émerger où que ce soit, quelle que soit l'époque. Il semblerait bien que l'omniprésence propre aux phénomènes de convergence évolutive apporte un bien maigre soutien à la thèse d'une inévitabilité évolutive.
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..., les ancêtres des peuples aborigènes australiens sont arrivés sur le continent il y a cinquante milles ans et descendent sûrement de populations asiatiques à la peau claire. Leur pigmentation plus foncée est donc apparue par convergence avec le même ton de couleur qui est présent chez les populations africaines.
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En présence de grands prédateurs félins, les grands rongeurs développent toujours un moyen de défense à base de piquants, ce qui est tout aussi efficace contre les lions africains que contre les pumas américains.
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Sur les cinq milles espèces de mammifères présentes dans le monde actuellement, plus d'un cinquième sont des chauves-souris : au dernier décompte, il existerait 1240 de ces espèces volantes à poils.
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Compte tenu de toutes les différences qu'on peut possiblement imaginer dans l'organisation de la vie, il semble improbable que l'évolution ait emprunté le même chemin sur d'autres planètes.
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Cependant, au cours de la seconde moitié du siècle dernier, on s'est rendu compte que Darwin avait commis une erreur sur ce point [évolution évolue lentement]. Loin d'être un processus dont la lenteur le rendrait à peine perceptible, l'évolution procède parfois - et peut-être même souvent - à une vitesse éclair. Contrairement à ce qu'il pensait, la pression de la sélection naturelle peut être telle que certaines populations sont susceptibles de changer drastiquement et très rapidement.
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