Citations de Joël Dicker (2889)
- Marcus, savez-vous quel est le moyen de mesurer combien vous aimez quelqu'un?
- Non
- C'est de le perdre.
Chérissez l'amour, Marcus. Faites-en votre plus belle conquête, votre seule ambition. Après les hommes il y aura d'autres hommes. Après les livres, il y a d'autres livres. Après la gloire, il y a d'autres gloires. Après l'argent, il y a encore de l'argent. Mais après l'amour, Marcus, après l'amour il n'y a plus que le sel des larmes.
Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d’un sentiment puissant; pendant un instant, il ne doit plus penser qu’à tout ce qu’il vient de lire, regarder la couverture et sourireavec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer
"[...] Tout ce que je sais c'est que la vie est une succession de choix qu'il faut savoir assumer ensuite."
Deux choses donnent du sens à la vie : les livres et l'amour.
Les mots sont à tout le monde, jusqu'à ce que vous prouviez que vous êtes capable de vous les approprier. Voilà ce qui définit un écrivain. Et vous verrez, Marcus, certains voudront vous faire croire que le livre est un rapport aux mots, mais c'est faux: il s'agit en fait d'un rapport aux gens.
Dans notre société, Marcus, les hommes que l'on admire le plus sont ceux qui bâtissent des ponts, des gratte-ciel et des empires. Mais en réalité, les plus fiers et les plus admirables sont ceux qui arrivent à bâtir l'amour. Car il n'est pas de plus grande et de plus difficile entreprise.
Écrire un livre, c'est comme aimer quelqu'un : ça peut devenir très douloureux.
Dans vingt ans, les gens ne liront plus. C'est comme ça. Ils seront trop occupés à faire les zozos sur leurs téléphones portables. Vous savez Goldman, l'édition c'est fini. Les enfants de vos enfants regarderont les livres avec la même curiosité que nous regardons les hyéroglyphes des pharaons. Ils vous diront :"Grand-père, à quoi servaient les livres?" Et vous leur répondrez : " A rêver. Ou à couper les arbres, je ne sais plus."
- Pourquoi tu cours t'occuper d'un vieux professeur au lieu de te chercher une femme? Tu as trente ans, et tu n'as marié personne encore ! Tu veux qu'on meure sans t'avoir vu marié?
- Tu as cinquante-deux ans, maman. On a encore un peu de temps.
- Cesse d'ergoter ! T'a-t-on appris à ergoter, hein? [...]
- Markie chéri, écoute, je dois te demander : es-tu amoureux de ce Harry? Fais-tu de l'homosexualité avec lui?
- Non ! Pas du tout ! [...]
- Tu me demandes si je suis homosexuel? non ! Et même si c'était le cas, il n'y aurait rien de mal à ça. Mais j'aime les femmes, Maman.
- Les femmes? Comment ça, les femmes? Contente-toi d'en aimer une, veux-tu ! Les femmes ! Tu n'es pas capable d'être fidèle, c'est ça que tu essaies de me dire? Es-tu un obsédé sexuel, Markie? Veux-tu aller chez un docteur psychiatre pour te faire faire des soins mentaux?
Je finis par raccrocher, dépité.
Un des rares moment humoristiques du livre.
L’amour, c’est très compliqué. C’est à la fois la plus extraordinaire et la pire chose qui puisse arriver. Vous le découvrirez un jour. L’amour, ça peut faire très mal. Vous ne devez pas pour autant avoir peur de tomber, et surtout pas de tomber amoureux, car l’amour, c’est aussi très beau, mais comme tout ce qui est beau, ça vous éblouit et ça vous fait mal aux yeux. C’est pour ça que souvent, on pleure après.
Je ne sais pas si ce sont les écrivains qui sont seuls ou si c'est la solitude qui pousse à écrire...
Apprenez à aimer vos échecs, Marcus, car ce sont eux qui vous bâtiront. Ce sont vos échecs qui donneront toute leur saveur à vos victoires.
Elle appuyait alors deux baisers sur ma joue mais c’était parfois trois ou quatre. Elle disait qu’un seul, ce n’était pas assez, alors que, pour moi, c’était déjà trop. En y repensant aujourd’hui, je m’en veux de ne pas m’être laissé embrasser dix fois à chacun de mes départs. Je m’en veux même de l’avoir trop souvent quittée. Je m’en veux de ne m’être pas assez rappelé combien nos mères sont éphémères et de ne m'être pas assez répété : aime ta mère.
"Marcus, savez-vous quel est le seul moyen de mesurer combien vous aimez quelqu'un ?
- Non.
- C'est de le perdre"
Ecrire un livre, c’est comme ouvrir une colonie de vacances. Votre vie, d’ordinaire solitaire et tranquille, est soudain chahutée par une multitude de personnages qui arrivent un jour sans crier gare et viennent chambouler votre existence.
Deux choses donnent du sens à la vie : les livres et l'amour.
— Vous regrettez ce livre ? — Peut-être… Un peu. … Je ne sais pas… Les regrets sont un concept que je n’aime pas : ils signifient que nous n’assumons pas ce que nous avons été.
Le seul à savoir si Dieu existe ou n'existe pas, c'est Dieu lui-même.
Désormais nous sommes prêts à tout, pour notre cause.
Retrouverons-nous le sommeil, le sommeil des justes ? […]
Nous ne voulons plus être aveuglés par la haine ; mais comment résister à la tentation ?
Guérirons-nous un jour de ce que nous avons vécu ?
Guérirons-nous un jour de ce que nous sommes devenus ?