Citations de Jean-Jacques Goldman (13)
« Je t’aime » est un mot, dès que tu rajoutes quelque chose, ça le diminue. Par exemple, « je t’aime beaucoup », c’est rien ; « je t’aime bien », c’est pire !
Il y a des ombres dans " Je t'aime ", pas que de l'amour, pas que ça. Des traces de temps qui traînent... Y'a du contrat dans ces mots là !
Cette lettre peut vous surprendre
Mais sait-on ? Peut-être pas
Quelques braises échappées des cendres
D'un amour si loin déjà
Vous en souvenez-vous?
Nous étions fous de nous
Nos raisons renoncent, pas nos mémoires
Tendres adolescences, j'y pense et j'y repense
Tombe mon soir et je voudrais vous revoir
Extrait de " Je voudrais vous revoir"
Elle attend que le monde change
Elle attend que changent les temps
Elle attend que ce monde étrange
Se perde et que tournent les vents
Inexorablement, elle attend
Elle attend que l'horizon bouge
Elle attend que changent les gens
Elle attend comme un coup de foudre
Le règne des anges innocents
Inexorablement, elle attend
Elle attend que la grande roue tourne
Tournent les aiguilles du temps
Elle attend sans se résoudre
En frottant ses couverts en argent
Inexorablement, elle attend
Et elle regarde des images
Et lit des histoires d'avant
D'honneur et de grands équipages
Où les bons sont habillés de blanc
Et elle s'invente des voyages
Entre un fauteuil et un divan
D'eau de rose et de passion sage
Aussi purs que ces vieux romans
Aussi grands que celui qu'elle attend
Les chansons sont souvent plus belles que ceux qui les chantent.
Je peux vous révéler qu’il est généreux…
[Jean-Jacques Goldman :] – Je te donne toutes mes différences.
[Michael Jones :] – Ah ouais ? Je peux avoir plutôt ta Gibson ? Parce que moi… les différences… euh… j’en ai déjà plein.
A coup de livres je franchirai tous ces murs
Cette lettre peut vous surprendre, mais sait-on ? Peut-être pas.
Quelques braises échappées des cendres d'un amour si loin déjà.
Vous en souvenez-vous ?
Nous étions fous de nous.
Nos raisons renoncent, mais pas nos mémoires.
Tendres adolescences, j'y pense et j'y repense.
Tombe mon soir, et je voudrais vous revoir.
Nous vivions du temps, de son air, arrogants comme sont les amants.
Nous avions l'orgueil ordinaire du "nous deux c'est différent".
[...]
Tes parfums, ton regard, ce doux miroir où je voudrais nous revoir.
Chanson "Vous revoir"
"Mes rapports avec la bande dessinée étant... Comment dire... Euh... En fait y'en a pas de rapports. Bref je suis d'autant plus ému du fait que mes chansons aient pu susciter un tel ouvrage. Un sincère merci à tous les talents, les délires, les divagations exprimées ici. Tous sont légitimes, chacun me touche. Respectueusement ... Et fièrement, JJG."
(...)
Il y a
Des enfants, des grands-mères
Une petite église
Et un grand café
Il y a
Au fond du cimetière
Des joies, des misères
Et du temps passé
Il y a
Une petite école
Et des bancs de bois
Tout comme autrefois
Il y a
Des images qui collent
Au bout de tes doigts
Et ton cœur qui bat
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars, où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
Et plus la terre est aride, et plus cet amour est grand
Comme un mineur à sa mine, un marin à son océan
Plus la nature est ingrate, avide de sueur et de boue
Parce que l'on a tant besoin que l'on ait besoin de nous
Elle porte les stigmates de leur peine et de leur sang
Comme une mère préfère un peu son plus fragile enfant
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars, où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
Levée sans réveil, avec le soleil
Sans bruit, sans angoisse, la journée se passe
Repasser, poussière, y'a toujours à faire
Repas solitaires en points de repère.
Dis-moi les voix, les envies qui te mènent
Dis-moi les vents, les courants qui t'entraînent
Les idées fixes et les clous qui te rivent
En quelles errances, immobiles dérives
Dis-moi les songes qui frappent à ta porte
Les illusions, les diables qui t'emportent
Vers quel ailleurs, mirage sans angoisse
Sans temps perdu, sans seconde qui passe
A quoi tu penses quand revient le soir ?
Tes quatre murs renferment quelques espoirs ?...
Jean Jacques Goldman (ton autre chemin)
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Elle attend que le monde change
Elle attend que changent les temps
Elle attend que ce monde étrange
Se perde et que tournent les vents
Inexorablement, elle attend
Elle attend que l'horizon bouge
Elle attend que changent les gens
Elle attend comme un coup de foudre
Le règne des anges innocents
Inexorablement, elle attend
Elle attend que la grande roue tourne
Tournent les aiguilles du temps
Elle attend sans se résoudre
En frottant ses couverts en argent
Inexorablement, elle attend
Et elle regarde des images
Et lit des histoires d'avant
D'honneur et de grands équipages
Où les bons sont habillés de blanc
Et elle s'invente des voyages
Entre un fauteuil et un divan
D'eau de rose et de passion sage
Aussi purs que ces vieux romans
Aussi grands que celui qu'elle attend