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Critiques de Jacqueline Monsigny (44)
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Floris, tome 1 : Floris, fils du tsar (Flor..

Moi qui pensait lire un livre "historico-romantique", je suis tombée dans de l'Harlequino-guimauvien ! Moi qui pensait lire de l'Histoire avec juste "un doigt" de romance (que les pervers se calment à la mention de "doigt"), on est fort loin d'une "touche" de romance parce que c'était une "louche" !



Diable, j'ai lu des livres qui ne m'avaient pas plu, mais ici, je viens de tomber très, très bas ! Le bouquin illustrerait à merveille le rayon "Vendredi, c'est lecture pourave" du blog d'Altervorace !!



Niveau dialogues, scénario, travail des personnages et tout le Saint tremblement, ça se situe au niveau de vingt mille lieues sous les mer ! Pas le roman de Jules Verne, non, je vous parle de la profondeur abyssale du roman. Oui, c'est aussi bas que ça.



Le 4ème de couverture mentionnait : "Ce roman de coeur et d'épée est l'une des plus touchantes histoires d'amour jamais écrite". Touchante ? Non ! Lamentable, oui !



Le niveau de ce livre ne vole pas plus haut que le derrière d'un cochon et il est tellement sirupeux du point de vue de l'histoire d'amour que si je l'avais tordu, j'aurais fait provision de miel pour les 10 prochaines années !



Comme le chantait Patriiick : j'm'attendais pas à ça ! Si j'avais su que c'était de la lecture pourave, j'aurais viré mon cerveau et lu pour ce qu'il était. J'vous jure que je suis tombée de haut, et rapidement, en plus.



Vous ne me croyez pas ? Vous voulez des preuves ? Vous allez en avoir, à vos risques et périls pour vos neurones.



Scénario : la comtesse Maximilienne de Villeneuve-Caramay se promène dans les bois (la, la, la schtroumpf, la,la, la), elle a un enfant de 2 ans et vit séparée de son mari, qui court la gueuze à Paris.



D'elle, vous aurez pour description "Fort belle, avec ses longs cheveux bruns et ses yeux violets, elle s'était volontairement exilée dans son superbe château de Mortefontaine".



Vous comprenez mieux la profondeur abyssale, là ? Description digne d'une rédaction d'une gamine de 7 ans.



Elle croise la route d'un homme qui s'est tordu la cheville à cause de son cheval (oh, un air de "Jane Eyre" mais n'est pas Brontë qui veut) et elle le ramène dans son supeeerbe château... Il lui dit qu'il est l'interprète du Tsar de Russie, Pierre le Grand, qui vient rendre visite au roi Louis XV et au régent, Philippe d'Orléans.



J'ai déjà compris que ce sois-disant baron Pierre Mikhaïlof n'est autre que le Tsar de Russie.



"Chababadabada, chababadabada" ils vont tomber amoureux l'un de l'autre...



On s'en doutait, avec des réflexions telles que : "Maximilienne avait tout à coup un sentiment de bonheur intense qu'elle ne pouvait s'expliquer".



Bref, après le souper, ils s'en vont aider une vieille bohémienne dont le mari souffre d'une rage de dent, que le Tsar enlèvera avec une pince.



Oui, Maximilienne aide son prochain et ne chasse pas les gitans, bohémiens et autres, non, elle les accueille !



Et c'est durant le retour que le faux interprète mais vrai Tsar lui prendra la main : "Qu'ai-je fais pour mériter des moments si délicieux ?" lui demande-t-il. Il lui avoue son amour avec un "Maximilienne, je vous aime".



Et un litre de miel, un ! Parce que après avoir joué au jeu de "Je t'aime, moi non PLUS" (+), ils vont nous sortir le grand jeu avec "Je vais et je viens, entre tes reins"...



Oui, premier chapitre, c'est l'amour fou et partagé et début du deuxième, le Tsar va ôter son calbute pour une partie de culbute ! Virer son falzar pour lui faire admirer l'bazar... et lui fourrer le sceptre qui n'était pas d'Ottokar Ier.



Audiard étant absent lors de l'écriture des dialogues, cela nous donnera des : "C'est donc ça, l'amour ?" murmuré par une Maximilienne toute palpitante et des "Oui, c'est cela ma chérie, je vais t'apprendre à devenir une vraie femme", répondu par Pierre.



Heu, elle a déjà un gosse, elle voit plus ou moins... En plus, si le fait de se faire faire l'amour "correctement" par un homme doit faire de nous de vraies femmes, j'en connais beaucoup qui n'en seront jamais, les pauvres !



Encore pire : "Regarde-moi mon amour, tu es belle, tu es faite pour aimer". Profond, non ?



Ah non, j'oubliais le "Je t'aime, Pierre, serre-moi contre toi, garde-moi toujours car je t'attendais depuis si longtemps !" et le encore pire "Maximilienne, tu te donnes à moi sans savoir qui je suis, et tu ne peux imaginer ce que cela représente pour moi. C'est le plus beau de tous les cadeaux".



Puisqu'il l'a aimé toute la nuit, son légionnaire, nous avons droit à une pensée philosophique d'une des femmes qui peut prétendre au titre de la plus bête de toute la littérature : "Maximilienne ne comprit que plus tard à quel point Pierre avait fait violence à sa nature parfois sauvage pour être si doux et si tendre avec elle".



Et nous n'en sommes qu'à la page 20 !



Comme prévu, le Tsar ne lui dit pas qui Il est, laissant son ami jouer son rôle de Tsar et même draguer Maximilienne pour être bien sûr de son amour. Diantre, c'est digne d'un Pierre le Grand, ça ? Il n'en sort pas grandi, le pauvre.



Ensuite, il l'emmène avec lui à Paris, voir le petit Louis XV (il est tout jeune, le gamin) et c'est là qu'elle apprend ce que nous savons déjà : Pierre est le Tsar. Le vrai !



Madame boude, monsieur traverse Paris pour la retrouver, sympathise au passage avec le bandit Cartouche et avec Law, le père des actions (on lui doit l'introduction du billet de banque et d'une des premières bourses au monde).



Là, le Tsar a plus des airs d'un jeune Belmondo... et il a d'autres pensées profondes telles que :



"Il désirait éperdument cette femme à la peau douce et fraîche comme un fruit" (il n'a sans doute jamais touché les épines des figues de barbarie)



"Maximilienne se sentait envahie d'une chaleur intense, venue du plus profond d'elle-même" (trop mangé de fayots et une flatulence qui remonte ?)



"Oh, Pierre, comment ai-je pu songer à ne plus vous revoir ?" (Elle songe, donc elle est...)



"L'ange de l'amour déployait sur eux ses ailes et ils se sentaient isolés du monde". (attendez, je vais vomir !)



Il la reculbute et lui jure de l'aimer pour toute la vie...



Ouais, pourtant, lors d'une fête à Versailles, un orage éclate et le fait de voir les nichons rebondis d'une marquise lui donne envie de lui fourrer le buisson puisque "Une petite aventure ne saurait faire de peine à Maximilienne si elle n'en sait rien".



Lorsqu'elle le surprit en train de lorgner sur l'opulente poitrine, Maximilienne s'en fut, poursuivie par le Tsar, décidément très en verve car il nous sortira :



"Je suis vraiment incorrigible, je possède la plus exquise des femmes et je m'en vais trousser une marquise qui ne vaut pas plus que la dernière des souillons de cuisine".



Il la course, entre de force dans une chambre et pousse sa meuf sur un lit.



La suite serait délectable et je vais vous la conter, ce qui est regrettable car le Tsar, très féru de dialogues inoubliables, nous sortira des :



"Je t'aime, je te veux, je brûle de t'aimer" et un "Je te violerai si je veux"car Mâdâme se refuse à lui.



"Je te violerai si je veux" ? Ou était le MLF ?? Les chiennes de garde ? Les flics ? Versailles était-il donc une sorte d'hotel Sofitel ?



Heureusement que Maximilienne "sentait poindre en elle un désir irrésistible au contact du corps viril de Pierre".



L'avantage, c'est que l'auteur nous dit que c'est à ce moment précis que sera conçu leur fils, Floris ! Pas lors de l'assaut précédent ou de celui de demain, non, non, ce soir là !



Le pire était à venir, parce que Maximilienne va suivre le Tsar, à Moscou, elle est tellement gentille que lorsqu'elle le suit à la guerre, les soldats l'aiment bien, et que, se faisant enlever, un des ravisseurs se battra contre l'autre parce qu'il ne veut pas qu'on la tue, car on ne tue pas une femme enceinte. Oh, que c'est touchant !



Lui aussi deviendra son pote ! Seule l'épouse de Pierre, Catherine, complotera contre elle.



L'accouchement ? Elle mettra au monde un beau rôti de 10 livres... Un bébé de 5 kilos, messieurs, dames ! Rien de moins, rien de plus. Et elle n'était même pas grosse comme une vache à l'engraissement.



Comme le disait mon boucher "Il y en a un peu plus, madame, je vous le laisse ?".



Le bébé est même né avec une dent mais plutôt que de le nommer Nakunedent, ils le nommeront Floris.



La totale sera atteinte lorsqu'elle présentera Floris, âgé de trois mois à son autre fils, Adrien, âgé de trois ans. Il n'est pas content, l'enfant, de devoir partager sa maman avec un truc vagissant, mais maman est futée et elle lui donne le paquet vagissant et là, miracle, son premier enfant tombe sous le charme de son petit frère !



L'auteur nous précise même qu'Adrien protégera TOUJOURS son petit frère et qu'ils seront inséparables ! Pff, pas drôle, même pas de conflit fraternel, juste de l'amour jusqu'à plus soif !



Même Alexis, le fils du Tsar, qui a comploté contre son père, aimera la nouvelle meuf de son père, avant de mourir, empoisonné.



Ensuite ? J'ai laissé tomber, j'avais déjà perdu trop de neurones dans l'aventure et vous pensez bien que je ne lirai pas le second tome !



Non, ce livre est juste bon pour celui qui veut lire de la lecture pourave ou caler un meuble...



Ah, si vous organisez un camp scout, prenez-le avec vous, pour le feu de camp, c'est tout bon puisque c'est de la guimauve !


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Floris, tome 1 : Floris, fils du tsar (Flor..

OK, j'avoue, j'avoue tout !

J'avoue avoir lu Jacqueline Monsigny et avoir adoré sa série "Floris".



Je venais d'avoir dix-huit ans,

j'étais belle comme une enfant,

forte comme une femme.

C'était l'été évidemment,

Et j'ai compté en la lisant

Mes heures de veille...



Tout ça ne me rajeunit pas... vous non plus, sûrement.

En effet, mes premières nuits blanches de lectrice, je les dois au beau Floris.



"Il venait d'avoir 18 ans

Il était beau comme un enfant

Fort comme un homme.

C'était l'été évidemment

Et j'ai compté en le voyant

Mes nuits d'automne."



Romance où il est question, en vrac : du beau Floris (ça, vous l'aviez compris), de secrets de naissance, d'aventures, d'amouuuuuurrrrr et de Russie. Aussi mièvre qu'une chanson de Dalida mais qui donne irrésistiblement envie de chanter et de lâcher prise.



Je le relirais aujourd'hui, mon opinion serait sans doute toute différente et mon jugement très acéré ; c'est pourquoi je préfère lui conserver son statut d'agréable souvenir de jeunesse.
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Gulf stream

Un verre de Gulf Stream ça vous tente ?



Bienvenue dans l’univers de Jacqueline Monsigny, cette vieille dame au maquillage aussi outrancier que sa choucroute blond platine est improbable. Patsy Stone n’a qu’à bien se tenir !



Je me souviens de cette lointaine lecture avec amusement. Ce qui m’avait attiré à l’époque dans ce roman qui fleure plus ou moins bon l’eau de rose, c’est qu’il se déroulait dans le monde des géants mondiaux du cola. Deux empires qui s’affrontent pour dominer le marché mondial, Gulf Stream contre Lear Stream. Toute ressemblance avec Coca et Pepsi n’est absolument pas fortuite !



Pour le reste, il devait y avoir une histoire d’amour mais je n’en garde pas le moindre souvenir…


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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La Dame du bocage

Ce roman est la suite du Maître de Hautefort. Et, pour une suite, j'ai été étonnée, car il est bien mieux écrit que son prédecesseur. Au niveau des personnages, par exemple, la différence est énorme.

Ainsi Valentine, la descendante de Noémie Hautefort, est bien plus agréable que Noémie elle-même. Plus gentille et plus respectueuse d'autrui, Valentine méritait une vie plus facile que son ancêtre... ce qu'elle n'aura pas, puisqu'elle voyage à bord du Titanic.

Un défaut est toutefois à souligner : l'histoire de Valentine semble être une répétition de celle de Noémie. Seule l'époque et les protagonistes changent, mais l'intrigue semble être la même. Du coup, on peut prévoir certains événements avant qu'ils se produisent.
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Le Maître de Hautefort

Noémie Hautefort a quitté le couvent de Saint Lô où elle a reçu la meilleure des éducations. Elle rentre à la ferme de son père, Tancrède Hautefort.

Là, la jeune fille doit faire face à plusieurs difficultés : la mort du grand valet de la ferme, un hiver particulièrement rude au cours duquel les Hautefort perdent de nombreuses bêtes, et la mauvaise situation financière de son père.

Mais Noémie est une femme de ressources. Elle est intelligente et travailleuse. En plus, comme elle est très jolie, les prétendants ne manquent pas : un riche mari pourrait sans doute apporter un peu d'argent à la famille Hautefort...



En fait de "Maître", il faudrait plutôt parler de maîtresse, puisque c'est Noémie qui, tout au long du roman, prend le destin de sa famille en main. Mais sans doute ce terme de maître est-il bien adapté à la jeune femme, qui fait plus d'une fois preuve d'un culot tout à fait masculin.

Ainsi, pour améliorer la situation financière des Hautefort, Noémie décide de se lancer dans l'exportation de leur beurre. Cette affaire, qui effraye Tancrède, sera pourtant un succès et fera le succès et la renommée des Hautefort.

La vie privée de Noémie, par contre, n'est pas aussi joyeuse : perte d'un enfant, problèmes conjuguaux,... Son orgueil n'arrange rien (car la jeune femme n'a pas un caractère facile) : Noémie est parfois odieuse avec les autres.

Ce roman vaut donc surtout pour son contexte. L'histoire qui nous y est racontée (et qui se déroule durant les guerres napoléoniennes, entre autres) est passionnante d'un point de vue historique. Les détails sur le développement des industries de l'époque sont également très intéressants.
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La cousine du roi

Un roman pièce de théâtre où chaque chapitre est un acte, c’est tout à fait charmant :-)



Et la comédie de la vie se déroule sous nos yeux amusés. Les acteurs de la Commedia dell’arte déclinent tous les rôles, rien ne leur fait peur ! Tout est amusements, facéties et moqueries que ce soit à la cour des grands où sur la place des villages traversés par leurs chariots multicolores. Une grande famille qui ne pose pas de questions, qui fait preuve d’une générosité magnifique et qui reste soudée quand la tragédie prend la place de la comédie.



Une plume riche même si cette histoire tient plus du théâtre et du script que du roman, des personnages magiques et éternels, une enquête truffée de rebondissements, une cour de France intolérante et bien rigide, une histoire d’amour impossible comme postulat et pourtant, on a envie d’y croire.



J’ai bien aimé les références au prince Philippe, régent de France ainsi qu’à Louis XV qui sont présentés ici sous un jour légèrement différent que dans les livres d’histoire.



Une auteure connue que je vais relire avec plaisir :-)
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La Viking : Princesse des glaces

Cela fait 5 ans que La Viking est dans ma PAL. J'avais déniché ce petit roman dans un magasin de déstockage à tout petit prix. Je m'étais dit que ça pourrait me plaire car je suis passionnée par la mythologie nordique, fascinée par l'Histoire des Vikings, et même fan de la série télé Vikings et une afficionado des jeux vidéos God of Wars (2018) et de Assassin's Creed Valhalla!



Dans ce roman, nous suivons les aventures de la reine viking Zelma, seule fille et héritière du grand roi Harald à la Belle Chevelure de Norvège et de son fabuleux cheval Sigüror. Ils voyageront des territoires glacés du Nord, en passant par l'Angleterre et même par la France sur une très grande période de l'Histoire.



Le roman est principalement une fiction mais avec pas mal d'éléments historiques véridiques, notamment à propos des personnages célèbres: Guillaume le Conquérant, Rollon, Harald à la Belle Chevelure... Il est aussi fait mention de Notre-Dame de Paris, entre autres. Le récit est aussi fantastique car Zelma et Sigüror sont immortels suite à une résurrection. Ils guérissent instantanément et restent jeunes. Zelma vivra de belles histoires autant que des mauvaises sur sa très longue vie, elle perdra de nombreux êtres aimés, notamment des hommes qui auront marqué sa vie.



Zelma est une femme forte, belle, éternellement jeune, fougueuse, avec une part fragile quand même. Elle souffrira beaucoup de ses relations avec les hommes, de la mort. Elle a une relation fusionnelle avec son cheval, ils se comprennent comme personne, liés à jamais. Ce dernier est très empathique vis-à-vis d'elle, très protecteur et intelligent, c'est un personnage à part entière dans l'histoire.



L'écriture est agréable, appréciable. Il y a plus de descriptions, de narration mais ce n'est pas un mal. Un petit lexique aurait été bienvenu car il y a pas mal de termes norrois/nordiques qui m'étaient inconnus même si pour certains, je pouvais quand même deviner le sens. Le roman est très court et se lit assez rapidement. Il y a également des sauts dans le temps car n'oublions pas que Zelma est immortelle.



En bref, j'ai plutôt bien aimé cette lecture dans l'ensemble, c'était sympathique. Une suite était prévue pour 2009 (ce roman étant sorti en 2008) mais elle n'est jamais parue. Je suis un petit peu déçue, j'aurais bien aimé poursuivre l'aventure aux côtés de Zelma et de son cheval Sigüror mais c'est comme ça, je dois me faire une raison.
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Elizabeth Taylor et Richard Burton : Les am..

Biographie d'un couple mythique du cinéma mondial, qui a passé son temps à s'aimer, se déchirer, se retrouver, se marier, divorcer, se remarier...

Une relation minée par la jalousie et l'alcool.

Intéressant à lire.
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Moi, Jackie Kennedy

Moi, Jackie Kennedy est un roman, en effet les auteurs ont imaginés ici les mémoires qu'aurait pu écrire Jackie Kennedy.

Il est donc à prendre comme tel, comme une fiction :)

C'est ce que j'ai fait et j'ai beaucoup aimé cet ouvrage, bien écrit, qui m'a permis de découvrir un peu mieux les mythiques Kennedy.

J'ai tout aimé dans ce livre, il se lit facilement, avec plaisir et c'est un bon roman :)

Je dois avouer que j'ai eu un petit cœur, du coup je mets cinq étoiles.
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Floris, tome 1 : Floris, fils du tsar (Flor..

J'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a rappelé mon voyage en Russie ;-) Roman historique prenant, personnages attachants et hauts en couleur ! Nous commençons le récit dans le Paris de la Régence et le continuons dans la Russie de Pierre 1er. Epopée romanesque, épopée tragique, tout y est pour nous créer un grand moment de lecture. Je vais me procurer le tome 2 : "Le cavalier de Pétersbourg".
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Lorenzo le magnifique

L'histoire de Lorenzo Da Ponte : rédacteur des livrets des "Noces de figaro" de "De sicèleon Giovani""Cosi fan Tutte".

L'histoire mouvementée de l'ami de Mozart au 18e siècle.

Une vie extraordinaire.

La plume de l'auteur est très facile à lire

Histoire mouvementée au 18e siècle !
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Zéphyrine, tome 1 : Divine Zéphyrine

Zéphyrine, c'est une Angélique bis... belle, intelligente, cultivée, indomptÂÂÂble, etc. à qui on impose un mari qu'elle trouvera délicieux ensuite et n'aura de cesse de retrouver quand on lui enlèvera.

Ajoutons que l'auteur lui donne toutes les clés de son époque, ce qui fait de la divine une allumée qui reconnait avant tout le monde le génie de Léonard de Vinci ou Nostradamus.

Ajoutons qu'en plus de quitter son village et son château, énorme aventure pour quiconque à l'époque, elle envoie son héroïne faire le tour des états italiens, ainsi que de l'Espagne de Charles Quint, et même à la rencontre du dernier Inca dans le tome 3...

Ajoutons que la belle est sensuelle et sait en jouer, histoire de titiller les jeunes filles en herbe, et ajoutons enfin que son caractère la précipite plus vite encore dans les précipices de l'aventure.

Vous avez-là la parfaite héroïne tête à claque et insupportable que vous suivez pourtant sur trois tomes.

Heureusement, seulement 3 d'ailleurs !
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Zéphyrine, tome 3 : La Rose de sang

[seconde critique, suite à relecture après découverte des deux premiers tomes, partiellement basée sur ma première critique de Mai 2020]



Suite et fin des aventures de Zéphyrine. Après la France et l'Italie, nous suivons la jeune princesse en Espagne, bien décidée à demander à Charles Quint de lui rendre mari et enfant, qu'elle sait vivants. Évidemment, rien ne va se passer comme prévu et tout son petit groupe finira par se retrouver de l'autre côté de l'Atlantique, en pleine conquista...



Qu'on est loin, donc, des petites intrigues de cour et politiques dont on avait l'habitude ; place à l'aventure pure et dure, avec une course poursuite à travers le monde. Le problème, c'est peut-être que Jacqueline Monsigny a cette fois vu trop... tout. Trop de péripéties, trop grand, trop d'hommes aux pieds de Zéphyrine, au détriment des détails qui rendaient juste-là le récit si immersif. Autant le sac de Rome serrait parfois la gorge, autant on assiste au massacre des Incas avec un détachement complet, pif-paf-pouf c'est fini. Avant ça, n’espérez pas ressentir la moiteur de la jungle ou le froid des Andes, bien qu'une tempête réussira à vous arracher quelques frissons pour les personnages. Les compagnons de route de Zéphyrine sont d'ailleurs devenus plus figurants qu'autre chose, mentionnés de temps en temps pour montrer qu'ils sont là, mais plus que jamais, tout tourne autour de l'héroïne, dont le périple se trouve grandement facilité par la sympathie qu'elle inspire à tout le monde, y compris des personnes ayant tenté de la tuer cinq minutes plus tôt. S'il lui arrive encore de séduire grâce à son esprit, elle use et abuse désormais de son beauty privilege, quand il ne s'agit pas d'aller plus loin. Pour quelqu'un dont le seul objectif est de réunir sa famille, elle cède tout de même facilement à la tentation avec les beaux hommes susceptibles de pouvoir l'aider...



Paradoxalement, alors que ce tome est donc le plus mouvementé, il est aussi le moins accrocheur. Pour le reste, la recette n'a pas changé, avec une ambiance assez moderne (Zéphyrine n'hésite pas à confier sa fille à une amie pour mener sa quête à bien), des guest-stars de l'époque en veux-tu en voilà (la plupart des conquistadors, pas moins de quatre chefs d'état...), quelques petits faux raccords côté chronologie (l'éruption de l'Etna mentionnée au début du roman a eu lieu en 1536, mais certains évènements de la fin du livre se sont produits en 1533), mais n'oublions pas que lorsque ce livre est sorti, Wikipédia n'existait pas...



Si la conclusion de l'aventure traîne un peu en longueur, on ne pourra au moins pas se plaindre qu'elle soit bâclée. Cette fois, la boucle est bouclée, et si ce volume est en dessous des deux autres, il achève tout de même de façon honorable une série romanesque au charme certes désuet, mais toujours efficace !
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Floris, tome 2 : Le cavalier de Pétersbourg

Je viens de terminer le 2ème tome de FLORIS et j'enlève une étoile par rapport au 1er ! L'auteure nous fait autant voyager entre la France et la Russie..... mais voilà : romantisme peut-être un peu excessif ? Dois-je poursuivre la lecture de cette saga avec les deux autres volumes ? Ma sentimentalité un peu "fleur bleue" m'y incite mais je dois l'avouer : ce n'est pas une grande lecture ! Ouvrez ce livre pour passer un moment agréable, rien de plus.
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Zéphyrine, tome 1 : Divine Zéphyrine

Ayant trouvé il y a quelques années dans une boîte à livres le troisième et dernier tome des aventures de Zéphyrine, j'avais toujours eu envie de découvrir le début de l'histoire. Quelques petites recherches plus tard, les deux autres volumes ont rejoint ma bibliothèque...



Le terme n'existait pas à l'époque où Jacqueline Monsigny a imaginé sa saga, mais Zéphyrine est clairement une Mary-Sue « before it was cool » : un physique à faire se pâmer tous les mâles sont elle croise la route, une érudition largement supérieure à tout le monde, une certaine tendance à attirer sur elle tous les malheurs possibles et un caractère bien trempé. Zéphyrine est belle, Zéphyrine est exceptionnelle, Zéphyrine croise comme par hasard rien moins que Léonard de Vinci, Rabelais, La Palice, François Ier, sort avec le frère aîné de Pierre de Ronsard et parvient presque à mettre le jeune Nostradamus dans son lit.



Jacqueline Monsigny ne craint absolument pas de tomber dans l'exagération et ne se refuse donc rien. Outre ce festival de guest-stars, on assiste également au camp du drap d'or, à la construction de Chambord... tant pis si chronologiquement, l'autrice prend quelques libertés avec l'histoire. A cette dose-là, comme chez Dumas, ça fonctionne parfaitement et très vite, plus rien ne nous surprend. D'autant que la plume, très fluide et immersive, rend le livre particulièrement difficile à lâcher. Certes, niveau péripéties, ce premier volet est finalement plutôt calme, on est clairement dans un tome d'introduction, qui pose les bases pour la suite. Ne vous fiez pas aux couvertures vieillottes (quoique pleines de charme), tout ça a très bien vieilli et s'avère même plutôt moderne pour l'époque : la première scène un peu suggestive se déroule entre lesbiennes (et dans un couvent !), et ce sont clairement les femmes, Zéphyrine et sa belle-mère en tête, qui mènent le récit (et les hommes, par le bout du nez) ! Évidemment, le contexte historique demeure sexiste, aussi passent-elles finalement pas mal de temps à ruser pour agir comme bon leur semble, au nez et à la barbe du patriarcat.



Si vous connaissez une autre célèbre rousse de la littérature romanesque française, à savoir Angélique, vous vous demanderez sans doute parfois où se situe la limite entre inspiration et plagiat tant les similitudes entre les deux héroïnes sont nombreuses. Mais qu'importe ! De nos jours, l'on ne fait plus de grandes épopées romanesques comme celles-ci, plus proches des Trois Mousquetaires que d'Indiana Jones. Comme on dit, oldies but goldies !
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Moi, Jackie Kennedy

C'est un joli texte sur la très célèbre Jacqueline Bouvier devenue madame Kennedy puis madame Onassis. Facile à lire, écrit avec clarté et habileté, cette biographie est attachante dans sa présentation d'une femme puissante qui s'exprime ici à la première personne d'une façon très personnelle. Le personnage, cependant, reste à distance. Une jolie surprise que cette lecture !
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Les Filles du tsar

Le mystère de la famille Romanov! Une affaire que je pensais classée, mais j'avoue que ce roman, censé mettre par écrit les mémoires de la grande-duchesse Maria, me met un peu le doute.



Il commence par retracer les jeunes années de Maria, qui grandit dans un cocon raffiné, loin du chaos du monde extérieur, avec sa mère Alix, son père adoré Nikki et ses freres et soeurs Olga, Tatiana, Anastasia et Alexis. La révolution de 1917 fait tout basculer. Fini la vie de château, l'avenir prometteur de maître du monde. La réalité les ratrappe rapidement. De Tsarskoie selo à la Sibérie, jusqu'à la fameuse maison Ipatiev qui a scellée leur destin. C'est là que les opinions oscillent. Que s'est il réellement passé là bas? Au milieu du chaos de la guerre mondiale, les alliances se créent et se défont. Cela suffira-t-il à sauver les Romanov?
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Zéphyrine, tome 1 : Divine Zéphyrine

Et voilà encore une autre série romanesque et historique que j'ai dévoré à l'adolescence.

Jacqueline Monsigny signe un cocktail explosif. Zéphyrine est une de ces héroïnes au tempérament fort et dont on ne peut s'empêcher de suivre les aventures.
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Bianca la rebelle

Un ouvrage dans lequel je ne suis pas vraiment entrée. Je ne demandais pourtant qu'à me laisser séduire par cette héroïne pleine de promesses. Hélas, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle, ni à aucun des protagonistes de cette histoire. Un livre qui m'est presque tombé des mains.
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Zéphyrine, tome 2 : Princesse Renaissance

Ce second volet des aventures de Zéphyrine commence là où s'achevait le premier, avec la fuite de la jeune fille aux côtés de son ex-fiancé (le frère de sa meilleure amie). Sans spoiler (la couverture annonçait la couleur), la cavale ne dure pas et pendant presque la moitié du livre, Zéphyrine et Fulvio sont à couteaux tirés. Ceci dit, après avoir dû épouser le ravisseur de son père, qui ne se présente pas exactement sous son meilleur jour, allant jusqu'à faire semblant de vouloir la violer pour l'obliger à réagir, on aurait pas non plus envie d'être sympa. Et quand Zéphyrine s'efforce d'être désagréable, elle ne le fait pas à moitié, quitte à nous paraître à nous aussi insupportable, notamment en faisant du pied (littéralement) à un personnage secondaire sans aucune intention derrière, juste... comme ça. Quant à Fulvio, pourquoi ne clarifie-t-il pas la situation ? L'explication maladroite donnée bien plus tard dans le récit a le mérite d'exister, mais peine à convaincre... Bilan, ces deux-là s'affrontent sur des pages et des pages, on s'ennuie ferme... jusqu'à ce que l'Histoire s'en mêle.



A partir de là, ça bouge et pas qu'un peu, puisqu'on se retrouve pris, aux côtés des personnages, en plein sac de Rome par les troupes de Charles Quint. Et Jacqueline Monsigny ne nous épargne absolument rien : c'est violent, glauque même, tant elle va loin dans les détails. Mais ça marche : on a la trouille pour les persos croisés... qui ne s'en tirent d'ailleurs pas tous. Bref, côté action, on est servis, l'immersion est maximale, on retrouve la Zéphyrine intrépide qu'on aimait tant... Difficile de lâcher le livre, et ça, c'est avant les révélations finales dont l'on ne se doutait qu'à moitié, et un cliffhanger qui, à l'époque, a laissé languir le lectorat pendant trois longues années !



Une nouvelle fois, l'autrice a pris quelques libertés avec la chronologie des faits, mais on lui pardonnera sans sourciller. Si la première partie donne l'impression d'un gros retour en arrière, rappelant le pire des romances toxiques de l'époque, l'autrice corrige habilement le tir dans la seconde. De toute façons, la plume de Jacqueline Monsigny reste très moderne pour son époque : outre un accouchement qui ne vend vraiment pas du rêve, la première scène olé-olé, entre deux persos secondaires, tape carrément dans le SM mutuellement consenti, et l'inclusion d'un personnage intersexe de façon étonnamment habile (surtout pour l'époque), assortie de formulations que l'on appellerait de nos jours écriture inclusive (« soeur-frère », alternance entre masculin et féminin...) surprend en bien. Comme quoi, si Jacqueline Monsigny, au début des années 80, a su en parler et de façon respectueuse, c'est que ce n'est pas si compliqué !



Bref, passé une première moitié quand même lourde et perfectible, la suite relève tellement le niveau qu'on referme l'ouvrage sur une impression positive. Et nous, heureusement, on a pas besoin d'attendre pour lire la suite...
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