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Citations de J.-F. Leger (95)


Les îliens n’aimaient pas revenir sur leur passé, Ellen et Stanislas me l’avaient confié à plusieurs reprises. La côte sauvage restait désertée. Ce n’était pas un endroit de promenade. Presque toujours ventée, la falaise était attaquée par de monstrueuses déferlantes lorsque le vent fraîchissait. Et les habitants n’aimaient pas les bunkers qui leur remettaient en mémoire une défaillance d’âme. Les camoufler en mégalithes trompait le touriste sans passé, pas leurs souvenirs. Heureusement, les broussailles prospéraient. L’herbe soulageait la mémoire en favorisant l’oubli.
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Dans le café, il n’y avait que des hommes.
― Je ne vois pas de femmes.
― A cette heure, c’est pas leur place.
A ce moment, la logique du major m’apparut moins implacable que tout à l’heure.
― Mais Paola était là avec nous hier soir.
― C’est différent. Paola vous accueillait et elle fait partie de la police.
Je secouai la tête. Mes collègues purent prendre ça pour un acquiescement. Mes lèvres pincées que personne ne remarqua, un peu moins.
― Oui. Vous avez raison. Et on manquerait de place, dis-je en n’étant pas certain que mon ironie soit perçue.
― Pour sûr ! Quand il y a un concert de musique traditionnelle, les femmes peuvent venir.
― Vous me rassurez…
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Toutes les maisons étaient blanches mais les persiennes et les portes étaient peintes de différentes teintes. Quand je m’étonnai, le major m’expliqua:
- Ce sont des maisons de pêcheurs. Après avoir repeint le bateau, le reste de peinture servait aux boiseries de la maison.
C’était plein de bon sens. Pas de pertes, pas de gâchis. Il suffisait d’y penser.
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Il avait déjà connu pas mal de femmes. Mais jamais, il n’avait été touché par l’une d’elles. Sybel était comme un coup de poignard. Une évidence. Il n’imaginait pas qu’un être humain puisse avoir un tel effet sur un autre.
La première fois qu’ils avaient fait l’amour, il avait été brutal au début, il ne savait pas faire autrement. La délicatesse de Sybel le surprit. Plus rien à voir avec l’excitation qu’il éprouvait jusque-là.
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Le travail obscur qu’accomplissaient les humanitaires au fil des jours laissait le désarroi dans leur regard et une impression d’inachevé dans le cœur. Sur le théâtre des opérations, ils se sentaient tristes spectateurs. Ils n’étaient pas les acteurs solaires qu’ils avaient rêvé d’être.
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Vous savez, l’île est plutôt petite et pas très habitée, tout le monde se connaît. Personne ici ne se risquerait à faire une chose pareille sous peine d’être rejeté par tous. C’est un monde à part, vous verrez. Bien sûr, l’été, il y a plus de monde.
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Une nouvelle fois, lorsqu’il était arrivé sur les lieux du drame, il avait ressenti l’envie d’aider la justice, de se battre contre le mal, de trouver le méchant. De vivre les valeurs qui l’avaient décidé à entrer dans la police. Mais il devait exécuter les ordres. Appliquer les consignes de sa hiérarchie. Ne prendre aucune initiative sans en avoir référé à la GIV qui guiderait ses actes. Et finirait par trouver la solution qu’il faudrait appliquer.
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Ne pas prendre le risque de se faire remarquer. Mais que faire ?... Continuer. Discrètement. Sans se faire repérer. Comptant sur le hasard ? Au gré de l’intuition ou de l’instinct ?... Et des possibilités. Ce n’est pas avec mes pauvres outils que je vais ouvrir un coffre-fort… ni une porte blindée. Un pied de biche, une pince coupante, deux tournevis, une lame de scie à métaux… pourvu qu’elle ne casse pas !

J’ai froid, j’ai faim. Toujours à me cacher, à me terrer. Chercher sans arrêt où m’abriter. Faire du feu sans me faire repérer. Heureusement, l’île fourmille de possibilités : des hectares de bois, les galeries avec les réservoirs d’eau, les bunkers, les grottes dans les falaises, les ruines de l’abbaye, les maisons d’estivants inhabitées. Mais je dois sans arrêt bouger. Rester à la même place est trop risqué. J’en ai arpenté, des kilomètres, depuis mon arrivée ! En prenant garde d’être invisible...
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Les habitants devaient seulement changer leurs habitudes : ne plus jeter les bassines dans les rigoles des ruelles ni les déverser dans la rivière. Mais changer les habitudes n’est pas chose aisée, il allait falloir user d’une douce persuasion.
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Les gens dans la ville mangeaient, buvaient, fumaient, sniffaient, assouvissaient leurs désirs de part et d’autre de la ceinture.
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Tout corpuscule délivre ou absorbe de l’énergie. Un aéronef a besoin de carburant donc d’énergie pour voler, une turbine va produire de l’énergie. Ce que les druides connaissaient déjà à l’époque celtique, ce sont les ondes énergétiques qui se dégagent de tout corpuscule et notamment de nos corps.
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Ni l’un ni l’autre, nous ne la voyons en espionne ou en aventurière. Les seules aventures qui l’ont motivée, d’après ce que nous avons compris, se situaient plutôt sous la ceinture…
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Si la planète n’a pas modifié son orbite de manière significative depuis des milliards d’années, c’est parce que la gravitation exerce une force qui permet cet équilibre. Changer cette donnée ne va pas se faire en un claquement de doigts. C’est néanmoins la solution adoptée.
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Plus question d’influencer les statistiques en fonction d’intérêt mercantile particulier ou de privilège d’une corporation ou d’un domaine industriel. La science est la science, avec sa rigueur et sa morale. Elle est dure ou molle selon les spécialités mais jamais erronée ou manipulée.
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"Gouverner, c’est prévoir !" Les analyses d’ARKEL sont d’une fiabilité sans faille. Il faut an-ti-ci-per ! Le système solaire se rapproche d’une mort certaine. Le calcul indique quelques milliards d’années.
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Ses recherches doivent se concentrer sur l’économie officielle ou… parallèle. Discrètement. Elle laisse pourtant musarder ses réflexions, considérant qu’elles ne sont sans doute pas dues au hasard.
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« Comment la planète peut-elle fournir autant sans s’effondrer sur elle-même ? Et cela ne concerne qu’une seule matière extraite ! Quels autres minéraux extrait-on ? »
Femme élégante quand elle ne se traîne pas en haillons, elle pense à l’or, aux diamants, aux pierres précieuses et découvre une multitude de noms qui sont poussières de lumière.
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Ainsi la valeur des choses est relative ! Pourtant on lui a enseigné que pour produire un objet, des matières premières, des machines et, à une époque ancienne, des hommes (ou des femmes et même des enfants…) étaient nécessaires. Puisque tout ceci a un coût, l’objet a un prix.
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Pour elle, les choses ont un prix. Si on a l’argent, on les achète. On dispose d’un revenu qui permet de se loger, de se vêtir, de manger, de se divertir, d’acheter ce dont on a besoin ou envie.
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Elle ne veut pas changer le monde. Elle veut seulement savoir qui l’empêche de vivre. Et qui a détruit l’homme qui est toujours présent dans son cœur.
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