Attention !!! Nouvel horaire pour l'émission "Le coup de coeur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donnent rendez-vous chaque samedi à 14h00 pour vous faire découvrir leurs passions du moment !
Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici !
le Dipoilocus et autres dinosaures méconnus: et autres découvertes saugrenues de Lise Beninca aux éditions Hélium
https://www.lagriffenoire.com/encore-plus-de-dipoilocus.html
Encore plus de Dipoilocus de Lise Beninca et Clémence Lallemand aux éditions Hélium
https://www.lagriffenoire.com/encore-plus-de-dipoilocus.html
Prout ! Prout ! de Sandrine Lamour et Marianne Barcilon aux éditions Lito
https://www.lagriffenoire.com/prout-prout.html
C'est super d'être petit ! de Hervé Eparvier et Soledad Bravi aux éditions EDL
https://www.lagriffenoire.com/c-est-super-d-etre-petit.html
Moi, Mouth ! de Grégoire Solotareff et Soledad Bravi aux éditions EDL
https://www.lagriffenoire.com/moi-mouth.html
Les discours les plus éloquents - Décryptage en BD par Soledad Bravi de Soledad Bravi, Romain Boulet aux éditions le Robert
https://www.lagriffenoire.com/les-discours-les-plus-eloquents.html
Les Mauvaises Epouses de Zoe Brisby aux éditions Livre de Poche
https://www.lagriffenoire.com/les-mauvaises-epouses-1.html
La Double Vie de Dina Miller de Zoé Brisby aux éditions Albin Michel
https://www.lagriffenoire.com/la-double-vie-de-dina-miller.html
le Lâche de Jarred McGinnis aux éditions Points
https://www.lagriffenoire.com/le-lache-1.html
Monsieur Vénus/Madame Adonis de Rachilde et Martine Reid aux éditions Folio Classique
https://www.lagriffenoire.com/monsieur-venus-madame-adonis.html
Rachilde, homme de lettres de Cécile Chabaud aux éditions Écriture
https://www.lagriffenoire.com/rachilde-homme-de-lettres-1.html
Pour que chantent les montagnes de Phan Que Mai Nguyen aux éditions Points
https://www.lagriffenoire.com/pour-que-chantent-les-montagnes-1.html
Là où fleurissent les cendres de Nguyen Phan Que Mai et Sarah Tardy aux éditions Charleston
https://www.lagriffenoire.com/
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- Est-ce qu'ils dévorent des enfants ?
- Ils sont inoffensifs, assurait-elle d'un ton bienveillant. Et ils adorent les caresses. Veux-tu caresser mes saint-bernard ?
- Oh, oui ! Mais je ne m'appelle pas Bernard.
Deuxième partie
-chap 28 - p. 173 -
Je ne connais personne qui vous puisse aider. Je vends des remèdes de bonne fame*, des prières et des calculs astrologiques.
*. Fame : du latin fama, signifiant ''réputation". L'expression "remède de bonne fame" est devenue "de bonne femme" par déformation.
Deuxième Partie
Chap.22 - p.146 -
- Madaaame ! se mit à gémir Mlle des Œillets. Je subis les affres de la passion et je me lasse de vivre dans l'attente du roi. Jadis, je me contentais de lui offrir un peu de plaisir durant les grossesses et les empêchements d'Athénaïs, mais à présent qu'il me désire moins ... J'en espère davantage ! [...] Après mes services, j'ai voulu qu'il reconnaisse ma fille². L'enfant est née sous le faux nom de Louise de Maisonblanche. Il n'y a pas de raison à légitimer les enfants d'Athénaïs, et non le mien. Le roi me doit cette justice, mais il ne veut rien entendre ! A présent, c'est elle qui me dispute ses faveurs alors que ce serait mon heure d'en récolter les bénéfices.
².Parmi les descendants directs de Louis XIV et de Mlle des Œillets se trouverait le flippant Xavier Dupont de Ligonnès !
Deuxième Partie
Chap. 24 - p. 153 -
Ces attractions plaisaient aux femmes, même et surtout aux plus âgées. Au moins, si on ne leur faisait plus guère la cour, elles pouvaient s'adonner aux plaisirs arsouilles que leur vieillesse et leur fortune permettaient encore.
Première partie
Chap.3- p.39 -
- Tes parents ont-ils été bons pour toi ? l'interrompis-je.
- Eh bien... Disons que jusqu'à l'âge de cinq ans, j'ai cru que "pousse-toi" signifiait "bonjour".
Mon petit Victor, je regretterai amèrement ta compagnie, le parfum des épices que nous versions dans les pâtés pour masquer l'odeur des viandes avariées et nos mines obligées à la clientèle les jours de foire. Ces souvenirs égayeront ma vieillesse.
« On a tout écrit sur ton père.
Beaucoup de louanges, autant de médisances, jusqu’aux circonstances de sa mort, qui n’ont pas suffi à calmer les calomnies .
Mais qui connaît la vérité ? . Moi seule .
Le festival Mozart, c’est moi.
Les monuments et les statues dressées dans les jardins publics , c’est moi.
Le Mozarteum de Salzbourg , c’était mon idée.
Mais qui es - tu , pour me dire que j’ai mal agi ?
Parce que tu me vois âgée, criquette et ratatinée ? » .
Ce soir-là, il promenait sa supériorité dans le jardin., un verre de champagne à la main, se plaisant à raconter le dernier accouchement difficile pour lequel on l'avait appelé. Deux jeunes qu’il avait formés venaient d'abandonner une femme, après avoir tiré comme des sonneurs de cloches sur l'enfant encore vivant, le premier lui ayant arraché la tête, le second, les bras et un pied. Tel un sauveur de l'humanité, M. Moriceau était arrivé le dernier, se contentant de retirer ce qu'il restait au fond de la matrice de la malheureuse, morte d'infection six jours plus tard.
-Les femmes m'offrent toute la reconnaissance que je désire prendre d'elles, osa-t-il déclarer, la bouche pleine de compote. Avant de se vanter d'accepter les remerciements en nature.
(p.245)
La troisième chambre s’était imposée dès les premières prières d’avortement. Simple et froide, cette pièce n’avait pas pour mission de flatter quiconque, bien au contraire. Comme on leur faisait traverser la salle des gueux respectables, puis celles des riches favorisés, les clientes reçues ici mesuraient leur détresse : ni riches ni pauvres, mais pitresses et honteuses. Toutefois, la discrétion leur était assurée par l’absence d’ouverture sur l’extérieur.
Chapitre 15 (p106)
Giacomo se disait honoré que sa chienne ait été engrossée par le compagnon de Mozart ; il conserverait un chiot pour lui, ainsi qu’un autre pour moi. S’ensuivaient d’infinies descriptions de chaque jeune, accompagnées d’un dessin montrant bien l’emplacement des taches de brun et noir qu’ils portaient sur le dos. Il me suppliait de décider promptement mon choix, car la filiation de cette portée lui attirait de nombreuses demandes. « Chacun veut ici avoir un descendant du grand Mozart ! »
Je lui proposai de relever pour moi le plus goinfre et le plus joueur des petits et de l’offrir à la personne de son choix, avisant bien celle-ci qu’il s’agissait d’un chiot de Wolfgang Mozart, portant les mêmes traits de caractère que lui ! Tu vois, rien que l’idée d’un descendant ou d’un proche de ton père mettait le monde en transe. Cet engouement fut si rapide après sa mort que je ne parvenais pas à me raisonner : c’était injuste qu’il n’ait jamais profité – oh ! quelques mois seulement ! – de cette reconnaissance internationale.