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Critiques de Ichigo Takano (784)
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Orange, tome 1

Naho, jeune lycéenne, reçoit un matin une lettre qu'elle se serait écrite dans dix ans. Dans cette lettre elle peut y lire les recommandations de son moi du futur, afin de changer certains faits du passé, pour éviter les regrets dans son futur.

C'est sur le nouvel arrivé au lycée, Kareku que devra porter toute son attention. Bien qu'il soit souriant, attentionné, séduisant, ce dernier semble cacher une faille, une fragilité, une blessure.



Si nous avions la possibilité de retourner dans le passé, que changerions-nous ?

Pourrions- nous apaiser nos regrets, quand parfois, nous n'avons pas su remarquer une personne en profonde détresse, à laquelle nous aurions pu apporter un peu de réconfort, une meilleure écoute. Il faut se battre pour garder ceux qui nous sont précieux.

Avec le recul, cela parait facile, on connait tous les rebondissements de nos actions passées. Mais, sur le moment, nos doutes et nos peurs, nous freinent. On ne connait pas à ce moment là ce qui découlera de nos actions, de nos paroles.



Ce manga est émouvant, on comprend qu'un drame va arriver. Cette histoire nous parle, on a tous des regrets plus ou moins intenses, des drames ou des petites histoires dérangeantes qu'on aurait pu éviter, ou des choses que l'on aurait aimé dire et que le temps ne nous permet plus de faire.



Naho pourra-t-elle sauver son ami Kareku ?

Les dessins sont très réussis, on perçoit bien les émotions des différents personnages.

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Orange, tome 1

Et si j'avais reçu une lettre écrite par moi venant du futur pour m'avertir des conséquences de mes actes et ainsi pouvoir modifier mon avenir... tout comme l'héroïne de ce manga, quelle aurait pu être ma réaction?



Partant d'une situation digne de la science-fiction dans un manga à l'apparence d'une romance, cette histoire a quand même des connotations philosophiques et morales.



J'avais repéré ce manga lors d'une opération masse critique puis par la suite avec les critiques des autres membres de babelio. J'avais donc hâte de le découvrir et c'est chose faite. Cependant, j'attends de lire les suivants pour me faire une idée plus précises. Mais je dois dire que ce manga a piqué ma curiosité et c'est donc un bon début.
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Orange, tome 1

Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu un coup de cœur pour un shojo. J’avais sélectionné ce manga lors du dernier masse critique et seulement lui. Que ce soit la couverture très douce et le résumé, tout me plaisait. J’ai eu la chance de le recevoir et je remercie Babelio et les Éditions Akata pour cette très très jolie découverte. Le tome deux est déjà commandé et j’ai hâte de découvrir la suite de cette histoire douce amère.



Ichigo Takano s’attaque à quelques chose de simple et en même temps de tellement compliqué. Nos regrets. Nous en avons tous, certains énormes, d’autres vraiment insignifiants, mais ils existent bel et bien. Ils font de notre vie ce qu’elle est. Je n’y pense pas tellement moi-même car ce n’est pas vraiment positif dans le sens où on ne peut rien y faire, et puis je me dis que peut-être ma vie aurait été totalement différente si j’avais pu les changer, ces regrets-là. J’aurais même pu passer à côté de choses très positives. On ne peut pas savoir. Mais Naho, notre héroïne, a la possibilité de changer les regrets de son elle future. En effet, elle reçoit une lettre provenant de 10 ans plus tard d’elle-même lui décrivant toutes ses journées avec certains détails qu’elle aimerait voir changer. Et là, la grande question étant de savoir : va-t-elle faire ses changements ? N’est-ce pas égoïste ? Ne va-t-elle pas changer certaines choses de positives, ne va-t-elle pas en faire empirer d’autres ? Ne va-t-elle pas changer le destin d’une personne qu’elle connait ?



Pas évident de traiter un tel sujet. Et pourtant l’auteur se débrouille extrêmement bien. Déjà par la présence de ses personnages. Nous découvrons un groupe de cinq amis très soudés qui accueil dans leur cercle un sixième adolescent tout juste débarqué. On ne les connait pas encore très bien avec ce premier tome mais ils sont déjà pour moi très sympathique et la dynamique de leur groupe est un réel plaisir. On sent que leur amitié est sincère, vraie. Une bonne note positive. Leurs vies ne sont pas rose, ils ont leurs défauts, leurs petits problèmes, mais ils tiennent les uns aux autres, et cette tendresse apparente est une bouffée d’air frais. Je suis une grande fan de ce genre de groupe, je ne pouvais donc que craquer.



L’histoire, ensuite, ne part pas trop dans le côté moralisateur du « doit-on changer le futur même si on en a le pouvoir ». Bien sûr Naho se pose des questions. Doit-elle vraiment le faire ? Est-ce bien ? Et puis nous découvrons la cause de tout ceci. La lettre envoyée n’est pas aussi égoïste et farfelue que l’on peut penser au tout début. Je mettais dit que Orange était un shojo un peu drôle aux premiers abords, fleur bleue, insouciant, et je me suis vraiment trompée. Pour mon plus grand plaisir. La Naho de vingt-sept ans veut réparer quelque chose qui a changé leur vie à tous. Pour cela, elle donne des petites indications à la Naho adolescente. Ce ne sont pas des ordres, juste des suggestions. Naho accepte certaines choses, hésite sur d’autres, n’arrive pas à se décider… Elle cherche à comprendre les changements que cela pourra produire, est-ce que le but que s’est fixée son futur elle va se réaliser si elle suis ses indications ? On se pose autant de questions que notre héroïne, c’est prenant, contradictoire aussi. C’est aussi très doux et tendre, plein d’émotions, charmant, triste quelque fois, adorable… Impossible de ressortir de cette lecture en restant indifférent à ce qu’on vient de lire.



Akata reste une valeur sûre en ce qui concerne les manga de qualité. Les Editions nous le prouvent encore une fois avec cette série. J’ai hâte de découvrir la suite et de voir ce que l’auteur nous réserve.
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Orange, tome 7

Ça y est, voici enfin la conclusion d’Orange avec ce tome sept. Cette merveilleuse histoire d’amitié qui nous aura fait comprendre combien il est important de faire attention aux gens qu’on aime, mais surtout qu’un sourire peut parfois cacher une grande détresse. Une histoire émouvante, douce-amère qui nous fait prendre conscience de beaucoup choses sans jamais nous culpabiliser et avec ce petit espoir auquel se raccrocher.



Vous vous en doutez, j’ai vraiment aimé cette conclusion qui pourtant, en soi, est un tome un petit peu étrange. Chacun de nos héros se voit prendre les commandes de cette suite de petits moments clés pour Kakeru. A travers les lettres qu’ils ont reçues de leur « moi-futur », ils essayent de faire de leur mieux pour continuer à sauver Kakeru. On les voit prendre conscience de petites choses, mais surtout, ils contemplent la vie et leur façon de la voir différemment. J’ai beaucoup aimé les voir se poser des questions, évoluer par rapport à ce qu’il s’est passé. Ils sont encore jeunes, mais ils ont déjà vécu beaucoup. Et pourtant nos héros sont encore et toujours ces petits rayons de soleil qui se montrent tellement forts et inspirants.



Orange a depuis le début était un manga qui avait quelque chose de spécial. Et même si ici, il n’y a pas une narration classique, j’ai tourné les pages en savourant chaque moment. Cette amitié si féroce est ce dont on aurait tous besoin. Et je me dis aussi qu’au final, cette force et cette façon d’être de Naho, Azu, Nuwa, Saku et Takako, nous pourrions tous en faire preuve, même envers de parfaits inconnus. Il n’y a aucun jugement de la part d’Ichigo Takano, mais je me dis que le monde tournerait quand même bien mieux si l’on faisait attention aux autres. Et c’est ce que je trouve génial avec ce manga. Il ne changera pas le monde, mais il permet de réfléchir, de se poser les bonnes questions. Nos héros n’ont pas réussi à sauver Kakeru la première fois. Ils s’en sont voulus terriblement pour ne pas avoir vu les signes, pour ne pas avoir été plus présents… mais cela arrive. On peut échouer, mais on peut aussi faire en sorte d’apprendre de nos erreurs.



Et à travers toute cette lecture parallèle très philosophique, on voit surtout des amis. Un parcours avec des hauts et des bas, mais des jeunes gens qui ont su prendre la balle au bond et faire de leur mieux. Emouvant, sans être larmoyant. Une histoire qui je pense à marquer de très nombreux lecteurs, et je ne peux que le comprendre. Un groupe d’amis qui ont su rendre l’impossible possible.



Je suis heureuse qu’Ichigo Takano ait poussé Orange jusqu’à ce tome sept. Il nous offre une conclusion qui donne la parole à chacun de nos héros, et nous fait aussi voir ce que Kakeru a pu traverser. La dépression et le suicide sont des thèmes trop peu abordés, et la mangaka a su ici avec justesse et pudeur montrer combien cela est difficile pour la personne concernée, mais aussi pour son entourage. Certains trouveront peut-être que c’est le tome de trop, mais pour ma part, je trouve qu’il permet de répondre à beaucoup de questions et de surtout nous permettre de comprendre Kakeru encore mieux. C’est un chapitre qui se ferme, mais clairement, je lirais avec joie d’autres œuvres d’Ichigo Takano.

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Orange, tome 6

Pour moi, la série Orange était terminée. La fin concluait très bien l'histoire nous laissant imaginer certains éléments et nous laissant aussi sur une note d'espoir. Du coup, quand j'ai vu qu'en plus des romans, un tome six et même sept étaient prévus... je ne sais pas mais j'ai eu très peur de voir surgir des supports à but exclusivement commercial. Et puis que pouvait bien nous offrir l'auteur après tout ?



J'ai donc un peu attendu avant de me lancer. La peur d'être déçue, vu que j'avais beaucoup aimé les cinq premiers tomes, et aussi de la méfiance. Les critiques étant plutôt bonnes après sa sortie, je me suis donc laissée tenter. Et j'avoue que oui, le tome est plutôt pas mal même si je le regrette un petit peu.



Nous partons du point de vue de Suwa, un personnage que j'avais énormément aimé, bien plus que Kakeru d'ailleurs, et je trouve que c'est une très bonne idée. D'une part pour avoir un autre point de vue de l'histoire, bien sûr, mais aussi parce que Suwa est probablement celui qui a dû renoncer à son bonheur et sa vie futur pour son ami. Un acte désintéressé qui finit pourtant par le tourmenter. Et c’est là que je me pose la question : est-ce que sauver Kakeru ne va pas engendrer d’autres malheurs ? C’est peut-être insensible, mais je me dis toujours que changer le passé peut apporter plus de mal que de bien. D’autant plus que la mangaka a choisi un futur pour Kakeru qui donne encore plus de sens au mot destin…



J’ai d’ailleurs ressenti beaucoup plus de tristesse dans ce sixième tome que dans les cinq réunis. Suwa se torture, et finis même par détester son ami. Il change, se pose des questions sur ses actions. Il se trouve égoïste même. Alors qu’il fait tellement pour Naho et Kakeru. Il n’est qu’un adolescent après tout. Un adolescent amoureux à qui l’on a confié une tâche bien difficile. Nos héros du futur ne sont-ils pas égoïstes eux aussi à vouloir donner ce fardeau à leur moi plus jeune ? Il y a tellement de questions qui se soulèvent dans ce tome, et aucune réponse juste.



Et pourtant, alors que la noirceur ternit un peu l’image que j’avais de Suwa, la mangaka arrive à retourner la situation, et fait encore une fois briller un peu d’espoir. Je me suis même demandé, à un moment, si Kakeru ne savait pas. Il serait tellement intéressant de voir l’histoire depuis son point de vue. Peut-être pour le septième tome qui sait.



Une suite qui n’est pas vraiment nécessaire, mais réussit tout de même. Elle est un peu difficile à suivre quelque fois au niveau de la ligne de temps, et j’avoue que certains moments ne m’ont pas plu mais uniquement parce que je suis très attachée à nos héros. Je poursuivrai avec le prochain, sans soucis, mais Ichigo Takano a intérêt à avoir un plan solide et ne pas tomber dans le « commercial » avec le prochain volume.

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Orange, tome 1

J'ai entendu parler de ce manga dont le pitch a piqué ma curiosité et puis la couverture m’a séduite par ses tons doux, ses mines heureuses et leur complicité. On fait connaissance avec Naho, jeune fille qui découvre un matin avant de partir de chez elle, une lettre écrite par elle-même, vingt ans plus tard. Cette Naho plus mature, essaye de changer le passé afin de sauver Kakeru, un garçon de la classe de Naho et ses amis.

Alors il y a histoire d’amour et histoire d’amour, et j’ai beaucoup aimé celle-ci, beaucoup de délicatesse, de retenue dans les réactions de Naho qui semble être assez réservée. Les dialogues avec Kakeru évoluent doucement et on sent la forte amitié dans cette bande d’amis. On alterne entre présent et futur et on comprend le pourquoi d’une telle demande de la Naho adulte. Pourra-t-elle changer l’histoire ? D’ailleurs, par quel biais la lettre est-elle envoyée ? (Oui, ça désacralise un peu le tout de penser aux aspects techniques…) Dans l’ensemble, c’est un très bon premier tome qui donne envie de lire la suite. (Peut-être aura-t-on une réponse à cette interrogation ?)

A la fin du premier tome, une mini-série sur deux sœurs jumelles, Le printemps dans les étoiles qui n’est pas à la hauteur du manga principal, trop girly.

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Dreamin' Sun, tome 3

Je m’étais dit qu’il ne fallait peut-être pas s’attendre à plus avec Dreamin' Sun, à savoir un shojo classique avec une héroïne fleur bleue qui tombe amoureuse à tout va sans vraiment comprendre ce que cela veut dire. Le début de ce troisième tome me confortait d’ailleurs dans cette idée. Et puis, il y a eu ce petit quelque chose, un brin de maturité vers la fin qui me fait reprendre espoir.



Mais revenons au début. Shimana a fait une petite crise à la fin du tome deux et se retrouve toute seule sous la pluie, à pleurer pour ses bêtises. L’adolescente a un gros souci avec l’analyse de ses sentiments et les réactions qui en découlent. C’est très récurrent depuis le départ, et j’avoue que le fait que ce soit les autres qui soient obligés à chaque fois de l’aider à passer ce cap est vraiment ennuyant. Mais passons. Zen vient à sa rescousse et on sent que les choses vont se décanter entre ces deux-là. Le point le plus intéressant du tome, et de loin.



Nous avons droit à plein de petites scènes très mignonnes qui montrent que la colocation commence à se stabiliser doucement et que chacun y trouve sa place. C’est adorable et bon enfant. Même l’arrivée du grand frère de Zen, Ken (oui, oui, on passe sur ce choix) n’arrive pas à tout ébranler et on sent même que les rangs se resserrent pour faire face à cette tornade. Avoir des éléments perturbateurs est aussi plutôt sympathique, cela évite de rentrer dans un train train quotidien trop ennuyant.



Après, Shimana tombe encore amoureuse en un claquement de doigt. La mangaka essaye de nous faire croire qu’il y avait quelque chose bien avant, que la jeune femme avait juste besoin d’un petit éclair de génie pour s’en rendre compte… Mais je dis non… ça tombe comme un cheveu sur la soupe et surtout juste après Asahi, cela desserte totalement l’adolescente. Je n’arrive pas à croire en ses sentiments. Et pour moi, c’est une girouette. C’est mignon entendons-nous bien, mais je m’attendais à plus. Et puis comme on n’arrive toujours pas à connaître l’âge de son nouveau crush… c’est encore plus mouais…



Par contre, j’ai vraiment bien aimé le fait que Zen soit mis en avant durant tout le tome. Il s’est montré très drôle à de nombreuses reprises, surtout l’épisode où il est malade, et il s’ouvre vraiment plus. On découvre sa passion, et on le voit aussi se décider à prendre les choses en main vis-à-vis de Shimana. Leur relation change vraiment beaucoup dans ce tome de Dreamin’ Sun. Et j’aime bien la tournure que les choses prennent. Les deux adolescents se rapprochent et s’ouvrent l’un à l’autre. La confiance qui s’installe pourrait faire naître une sacré amitié que j’ai hâte de voir évoluer.



Autre point que j’ai apprécié : l’aboutissement de ses rêves. C’est un sujet qui est rapidement mis en avant entre la passion de Zen et celle de son frère. L’un n’est pas certain de poursuivre son rêve et l’autre a dû l’arrêter pour aider sa famille. On voit dans les deux cas que ce n’est pas une chose facile : puis-je réaliser mon rêve ? Le dois-je vraiment ? Est-ce que j’en ai les capacités ? Est-ce que cela vaut tous les sacrifices… ? De quoi donner une touche de sérieux au manga qui n’est pas pour me déplaire sans pour autant être prise de tête.



Un tome qui laisse donc entrevoir un avenir plus intéressant, du moins, je l’espère. Il manque pour moi une touche de « réalisme » ou de maturité qui rendrait le tout plus marquant.

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Dreamin' Sun, tome 1

Après avoir fini Orange, et surtout après avoir lu le chapitre où nous découvrons certains des héros de Dreamin' Sun, j'ai eu envie de me lancer dans le premier manga "saga" de Ichigo Takano. La nouvelle couverture donnant en plus sacrément envie avec des couleurs pop et une héroïne souriante au possible.



Clairement, en le commençant, j'ai essayé de ne pas penser à Orange que j'ai adoré et qui aborde un sujet bien particulier et difficile. Je me doutais un peu que Dreamin' Sun serait plus léger, et donc un shojo plus classique également. Difficile comme exercice mais je pense y être parvenue. Bien entendu, avec quelque chose de plus classique, j’ai aussi été moins « charmée » si je puis dire. Dreamin' Sun est très mignon, mais j’avoue que ce premier tome a quelque chose d’un peu brouillon aussi. J’ai eu l’impression d’être jetée dans l’histoire un peu comme si on m’avait jeté dans une piscine pour m’apprendre à nager sans mode d’emploi. Tout va très vite. La fugue de Shimana, sa rencontre avec Taïga, le fait qu’elle emménage avec eux en un clin d’œil. On ne connaît même pas notre héroïne avec du recul. Nous avons juste quelques petites informations, et c’est à la toute fin que l’on arrive un peu à la comprendre. Le tout était un peu bizarre.



Après, si l’on met de côté ces éléments-là, et que l’on se dit que tout est « normal », il y a pas mal de choses qui semblent prometteuses. Et j’espère ne pas me tromper car, j’ai bien envie de poursuivre jusqu’à la fin. Taïga est un personnage qui sort de l’ordinaire. C’est un peu un clown je m’en foutiste par certains aspects et puis plus on apprend à le connaître plus il y a quelque chose de spécial à son propos. J’ai hâte de savoir comment ce jeune adulte s’est retrouvé à accueillir Zen et Asahi. Zen m’a tout de suite fait rire. Il a cette énergie débordante, ce grand cœur et en même temps ce côté maladroit qui est très mignon. Asahi est un peu le stéréotype du gentil garçon beau gosse, mais clairement j’aime beaucoup sa relation avec Shimana. Pas le côté « coup de foudre immédiat » mais plus le fait qu’il fasse attention à elle et c’est ce dont notre héroïne a besoin à ce moment-là de sa vie.



Et vous vous dites, mais et Shimana dans tout cela ? Franchement, je ne suis pas arrivée à m’attacher à notre héroïne. Elle est adorable par bien des aspects, mais encore une fois, je ne suis pas arrivée à la cerner. Certes, c’est une adolescente, mais son côté un peu girouette était plus que déstabilisant. Et c’est là que je l’espère, Ichigo Takano va travailler son histoire. Je ne veux pas quelque chose de trop profond, mais qu’au moins son héroïne soit mieux construite, pour qu’ensuite, nous puissions apprécier son évolution.



Un premier tome donc un peu brouillon pour moi, mais qui a aussi pas mal d’atouts. Maintenant que les choses sont un peu plus posées, j’ai envie de voir ce qu’il va se produire. Je mise beaucoup sur l’évolution de notre héroïne et le fait qu’elle puisse résoudre ou du moins apprendre à vivre avec ses douleurs et continuer à avancer malgré tout. Sans que le tout soit trop prise de tête, mais tout de même.

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Dreamin' Sun, tome 4

J’avoue être toujours un peu sidéré de me dire que Ichigo Takano est la même mangaka ayant écrit Orange et Dreamin’ Sun. La différence de maturité est tellement énorme entre les deux mangas que j’ai du mal à m’y faire. Et je garde toujours un peu espoir de voir le scénario de Dreamin’ Sun devenir un peu moins chaotique… mais toujours rien à ce niveau-là.



Je ne sais pas ce qui m’agace le plus. Le manque de maturité de Shimana ou bien son sans gêne. Notre héroïne est une vraie girouette. Cela en est étourdissant de la voir. Je crois que l’expression « changer d’avis comme de chemise » a été créée pour elle. Ou alors, la miss est bipolaire, allez savoir. Elle reste mignonne par certains côtés mais, je ne sais pas… Elle a plus les allures d’une enfant égoïste qui ne pense qu’à sa petite personne sans se soucier des autres. Et ici, je pense que c’était le summum. Parce que mademoiselle l’a décidé, le proprio, qui on le rappelle est un adulte qui l’a gentiment prise sous son aile parce qu’elle piquait une crise, doit absolument tout lui dire. Mais… QUOI ? Et attention, il leur doit la vérité. Mais d’où ? Mais d’où, s’il vous plait ??? Imaginez un peu que votre enfant vous sorte la même chose. Ils ne sont pas potes, c’est un adulte qui prend soin d’eux. Tant qu’il ne fait rien d’illégal, il a le droit à sa vie privée… Il y avait tellement d’autres manières d’aborder le sujet qui plus est… mais aucun respect.



Et j’avoue que j’étais tellement sur les fesses avec ce chapitre que ça a éclipsé tous les autres. Et c’est là que je ne comprends pas le scénario… Vous allez me dire qu’il n’y a peut-être rien à comprendre non plus… Mais il y a tellement de choses intéressantes qui sont tellement mal mises en avant que… je ne comprends pas. Alors que l’on partait pourtant sur une bonne idée, à savoir le fait de poursuivre ses rêves, notamment quand on est adulte. Ken, le frère de Zen, nous prouve que c’est quelque chose que l’on peut faire. On voit d’ailleurs même que son petit frère décide de suivre la même voie. Et c’est mignon à voir. Mais avec Taiga… Depuis le début du manga, on sent qu’il y a quelque chose de louche avec son travail (qui est pourtant plus que respectable), et cela continue avec ce tome quatre. Genre, un lourd secret. Mais, au final cela serait juste son père le poussant à poursuivre la voie familiale ? Je ne dis pas que ce n'est pas grave, mais y a-t-il besoin d’autant de scènes dramatiques ?



Franchement, s’il n’y avait pas Zen et Asahi… je ne sais pas si je poursuivrais. Ces deux-là, alors qu’ils sont des personnages secondaires sauvent pratiquement toutes les « intrigues ». J’aurais largement préféré un petit triangle amoureux avec eux trois, en comptant Shimana, plutôt que cette « romance » avec Taiga qui n’a aucun sens. Le pire étant, je pense, qu’il y a matière à faire un très bon shojo pourtant. Mais le survitaminé que nous vend la maison d’édition est juste un gros manque de maturité de l’héroïne.



Je vais laisser une chance au tome cinq, mais il sera clairement le tome pivot pour moi. Si je trouve encore que l’histoire part en sucette, je m’arrêterai là.

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Dreamin' Sun, tome 2

Un second tome toujours aussi déstabilisant mais qui arrive à me convaincre sans peine. Il y a encore certaines choses qui ne sont pas encore assez exploitées à mon goût et certains secrets qui semblent être plus noirs que l’ambiance globale de Dreamin’ sun, mais là encore, je commence à me dire que Ichigo Takano a sûrement une idée en tête et qu’il va falloir se montrer patiente.



Dans l’ensemble, je me suis bien amusée avec cette lecture. Il y a beaucoup d’humour et d’autodérision, qui s’accompagnent de scènes mignonnes, ainsi que de passages un peu plus sérieux. Nous avons un bon équilibre, digne des shojos classiques. Nous n’en sommes qu’au tome deux de Dreamin’ sun, donc on ne peut pas s’attendre à beaucoup d’avancer, et pour l’instant, je me contente du train-train quotidien de nos héros. Mais clairement, j’espère plus par la suite.



Le gros souci pour moi, étant que Shimana est beaucoup trop naïve et superficielle. Et comme je n’arrive toujours pas à vraiment la cerner, je ne suis pas forcément indulgente avec elle. J’ai parfois l’impression de voir une idiote ou une enfant faisant un caprice, qui s’impose en plus auprès des gens qui ont gentiment accepté de l’héberger. Oui, je suis un peu dure et oui, elle est encore jeune, mais je m’attendais à bien plus de la part d’une héroïne. Elle a une marge d’évolution qui est assez importante cependant, ce qui me fait garder espoir. Ici, la séance de relooking pour plaire à Asahi m’a tellement paru futile. Comme si changer de vêtements aller changer les choses, surtout en connaissant le garçon… Bref…



A contrario, je trouve que les garçons sont beaucoup plus intéressants à suivre. Zen est trop mignon avec sa maladresse chronique, et le fait qu’il découvre qu’il est amoureux est assez drôle. Oui, on rit un peu à ses dépends mais c’est avec beaucoup de tendresse. Asahi, lui, vit un moment difficile. J’ai trouvé certains éléments très étranges, mais je ne connais pas le droit japonais pour avoir plus de jugement. Après, cela nous montre encore une fois combien le jeune homme est quelqu’un de bien. Sans compter qu’on a aussi l’impression que nous sommes sur le point de découvrir quelque chose concernant Taiga.



Taiga étant d’ailleurs le personnage que j’apprécie le plus. C’est l’adulte du manga, et il est là pour soutenir et aider les trois adolescents, cela y fait beaucoup je pense. Mais j’ai aussi l’impression qu’il y a plus et que nous n’avons fait que gratter la surface avec lui. Donc je suis très très intriguée !



Le second tome de Dreamin’ sun est sympathique donc, même s’il est encore un peu brouillon à mon goût. Je commence par contre à avoir peur concernant un carré amoureux que je vois se profiler… Et je n’aime pas vraiment ça, j’espère donc me tromper.



Un petit mot sur le manga en lui-même… L’impression n’est vraiment pas de bonne qualité… Je ne sais pas si cela est présent sur tous les tomes deux ou pas, mais le mien a des trainées bien cracra de noir un peu partout. Ce n’est vraiment pas plaisant pour la lecture des quelques pages concernées, car cela donne une impression de bavure. Et c’est dommage.

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Orange, tome 1

Les visages sont à croquer, l'histoire est originale, douce, mélancolique et un brin déjantée et le tout se lit comme on garde un bonbon acidulé sur la langue;.. avec plaisir et gourmandise.

Bref, j'ai aimé cette histoire de lycéens tout frais tout titillés par les premiers émois amoureux, surpris par les premiers tourments de la vie.

Le personnage de Kakeru, ce jeune garçon à la fois ténébreux, réservé et espiègle, jeté de plain pied dans une situation familiale dramatique, détonne dans ce groupe d'ados tout mignons et sans histoires. Il va d'ailleurs marquer leurs vies à jamais.



J'ai déjà réservé le deuxième tome, impatiente de lire ce manga qui me ramène à l'effervescence de l'adolescence...
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Orange, tome 1

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Akata pour m'avoir fait parvenir ce livre.

Naho reçoit une lettre le matin de ses 16 ans provenant d'elle-même, mais écrite 10 ans plus tard. Cette lettre lui révèle de nombreuses choses qui vont se dérouler dans les jours à venir, et lui demande de changer les choses dans cette nouvelle version du présent, afin de sauver Kakeru, le nouvel élève de la classe. Ne croyant pas à cette lettre, par négligence ou parce qu'elle est incapable de forcer sa personnalité et d'adapter un autre comportement, Naho commence par ne pas suivre les conseils qui lui sont donnés. Lorsqu'elle se rend compte de la portée de ses actes et de la véracité de la lettre, elle s'efforce ensuite d'arranger les choses. Mais est il encore temps?



Ce manga est très bien écris, l'histoire est intéressante, bien construite et les sauts dans le temps entre la période du lycée et celle 10 ans plus tard est vraiment intéressante et permet au lecteur de percevoir l'évolution des relations entre les personnages. Malgré tout si Naho change son présent, son futur risque aussi d'être affecté. La question qui se pose est comment s'est-elle fait parvenir cette lettre dans le passé? Pour l'instant pas de facteur en DeLorean ni d'intervention de H.G. Wells. Le mystère sera peut être révélé dans les tommes suivants.

Les graphisme sont nets, l'image est assez épurée et le découpage des cases rend le tout assez dynamique.

Cette histoire d'amours lycéennes mêlée d'une touche de fantastique et d'un triangle amoureux déplacé dans le temps est assez intrigante. A voir si elle tient ses promesses par la suite.
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Orange, tome 5

Ça y est, voici enfin le dernier tome d’Orange. Je l’attendais avec impatience, mais une fois dans les mains, je n’ai pas pu le lire tout de suite. L’appréhension du dernier tome. Et puis au final, je me suis dit que je devais avoir confiance en Ichigo Takano. Elle ne m’a jamais déçue et je voyais mal la mangaka bâcler ou ne pas faire une fin appropriée à sa série.



Nous sentons dès le début de ce tome que nos héros sont à un point critique concernant Kakeru. La date de son suicide se rapproche, et les cinq amis ne savent pas si toutes leurs actions ont pu faire quelque chose ou pas pour éviter cela. L’émotion est palpable dès les premières pages et elle ne nous quitte pas de tout le manga. C’était un peu anxiogène dans le sens où aucune fin précise ne se profilait vraiment. Je pense que beaucoup de lecteurs veulent que Kakeru soit sauvé, j’en fait partie, mais d’un autre côté imaginer une fin où les héros ne parviennent pas à accomplir leur mission aurait été certes douloureuse mais tout aussi intéressante. C’est donc un peu les montagnes russes et la boîte de mouchoirs n’était pas loin.



Comme dans les tomes précédents, nous avons droit à de brefs passages du futur, mais aussi, et j’ai trouvé cela très bien de la part de l’auteur, d’un chapitre où l’on voit Kakeru agir comme il l’avait fait dans le « premier » passé. Cela nous permet de découvrir énormément de choses sur lui. Car s’il est au centre de toute l’histoire jusqu’à présent, il a toujours été un personnage « mis de côté », un peu comme si il faisait partie de l’histoire sans en être réellement le protagoniste. On comprend alors ce qu’il ressent vraiment, ses fragilités, pourquoi il va mal, pourquoi tout lui semble perdu. Je l’ai déjà dit mais je pense que c’est une très bonne chose pour l’histoire. Kakeru ou plus exactement son acte prend une autre dimension. Disons que son suicide prend du sens, qu’on le comprend, même si un tel acte est toujours difficile et incompréhensible d’une certaine façon.



Le reste du manga se focalise surtout sur le tournant du premier de l’an et de ses conséquences. Nos cinq amis se démènent comme ils peuvent, mais l’incertitude est toujours là. Et pourtant, ils n’abandonnent pas. Pour moi, Orange reste avant tout un manga sur l’amitié plus que sur le suicide. L’amour de Naho, Suwa, Azu, Takako et Hagita est un rayon de soleil. Ils sont les amis que n’importe qui rêverait d’avoir. Bien sûr il y a aussi la douleur de Kakeru, et le sujet est traité avec pudeur et justesse. Mais le geste d’amour des cinq adolescents s’étend pour moi à toutes les situations difficiles qu’un ami pourrait rencontrer.



Il est difficile de parler de la fin sans spoiler. Disons que j’ai trouvé le choix de l’auteur à la hauteur de sa série. Je regrette juste de ne pas avoir eu droit à un passage du nouveau futur. Même une brève image pour bien boucler la boucle. C’est vraiment la seule chose que je pourrais regretter dans ce manga. Même l’explication un peu bancale de l’envoi des lettres dans le passé ne m’a pas gêné. C’était drôle et puis de toute façon, un brin de mystère ne fait pas de mal.



Une série de cinq tomes réussie. J’ai adoré suivre les six adolescents, le style graphique de la mangaka, la douceur et la mélancolie qui se dégageaient, les sujets traités avec finesse et pudeur mais toujours avec des petites touches d’humour pour ne pas plonger le lecteur dans l’angoisse.



Je n’ai pas lu le chapitre bonus. Si vous lisez mes critiques mangas depuis un moment, vous savez que je ne l’ai apprécie pas vraiment. Par contre, il y a un mot de l’auteur à la dernière page que j’ai trouvé émouvant. Un petit plus que j’ai vraiment apprécié.



Ichigo Takano est une auteur à suivre de près sans aucun doute.
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Orange, tome 3

Encore un coup de cœur pour ce tome. Je ne sais pas si je serais passée à côté si je ne l’avais pas reçu dans un masse critique, mais je suis très reconnaissante pour cette découverte. Je viens juste de finir ce tome, et j’avoue que je suis encore un peu sous le coup de l’émotion, mais… waouh ! Cette douceur, cette poésie, ces émotions. Je sais, certains diront que ce n’est qu’un manga, mais faire passer autant de choses avec quelques pages, c’est juste magique pour moi. Et surtout, en fin de compte, rien d’extraordinaire ne se passe. Nous voyons la vie de six amis au lycée avec les tracas de la vie quotidienne. Mais j’adore. Peu d’ouvrage sont capables de m’émouvoir, me faire verser une larme est assez facile, mais refermer un tome et se dire que ce qu’on a lu est « beau », c’est plus exceptionnel pour moi.



Mais revenons à notre histoire. Naho et Suwa se sont avoués mutuellement qu’ils avaient reçu une lettre de leur « moi futur ». Cette annonce à la fin du tome deux était assez inattendue, et j’avais hâte de savoir ce qui allait advenir de l’histoire après cela. Et c’est à la fois réconfortant mais aussi amusant d’un certain côté. Naho et Suwa sont adorables mais ils ont des caractères différents et leur façon de gérer cela est plutôt opposé. Suwa « attaque », rentre dans le vif du sujet. C’est un garçon, il ne fait pas dans la dentelle. Et c’est rafraîchissant, parce qu’en retour nous avons des réactions de Kakeru sur le vif. Et j’ai apprécié cela. On en apprend plus pour le coup.



Alors bien entendu, les choses changent, et les lettres sont au final un peu obsolètes. Mais le sont-elles vraiment ? Les choses changent, on le sait, car il y a de moins en moins de concordances, mais est-ce qu’un seul événement ne peut pas faire tout revenir en arrière, effacer tous les sacrifices, les efforts de nos héros à vouloir sauver Kakeru. Il est impossible de se sentir tranquille en tant que lecteur, et Naho nous le montre aussi. Elle s’inquiète continuellement. Et c’est encore là que les choses ne sont pas vraiment roses. J’en avais parlé dans une autre de mes chroniques mais même si je veux que Kakeru soit sauver, je me dis aussi que les cinq amis risquent de sacrifier quelque chose de très important pour eux. Ils ne le sauront jamais, mais nous en tant que lecteur oui. Et puis, il y a cette inquiétude dont je parle. Disparaîtra-t-elle un jour ? Est-ce que Naho ou Suwa ne sauront pas continuellement inquiets pour Kakeru ? Des interrogations qui planent sur le manga… Mais c’est aussi une des choses que j’aime dans cette série. Elle nous pousse à nous interroger, à réfléchir. Ce n’est pas seulement des sentiments envoyés à la figure du lecteur sans structure autour. Il y a un but à tout cela.



La fin du tome nous révèle encore une surprise qui au final n’en est pas forcément une dirais-je, mais encore une fois, j’espère qu’elle aura des conséquences positives sur la suite. Il reste deux tomes et je vais être triste de devoir quitter les six adolescents quelque soit l’issu de l’histoire. Dans tous les cas, je suivrais la carrière de Ichigo Takano de près désormais.
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Orange, tome 6

Il est curieux de continuer une série après une fin qui semblait bien marquée... Cependant ce tome 6 s'intéresse au personnage de Suwa, amoureux de l'ombre de Naho. Lui aussi a reçu des lettres de son lui du futur. J'ai aimé découvrir ce Suwa qui parait en retrait dans les autres tomes. C'est un peu pêle-mêle : les moments entre Naho et Suwa, entre Suwa et Kakeru, le passé, le présent... On comprend l'évolution des sentiments entre ceux que la vie a finalement choisi de réunir. C'est très sentimental, sans épanchement, très agréable à lire. Un manga sur les possibilités de vie, sur la force de l'amitié...
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Orange, tome 5

Dernier tome de cette série manga… un certain suspens s’est installé au fil des tomes et il a fallu attendre la sortie du cinquième tome. Je ne considère pas ce tome comme un tome à part entière. Cependant, on arrive à une fin très belle ainsi qu’un beau message sur l’attention qu’on porte à nos amis. La deuxième histoire qu’on suivait en parallèle est plus légère mais la conclusion est pas mal. J’ai tout de meme préféré Orange et ses questions sur les possibilités d’avenir et une forte amitié.

Je vais guetter les prochaines productions de ce mangaka.
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Orange, tome 4

J’ai hésité avant de commencer ce quatrième tome. La série est en cinq tomes et le dernier tome n’est pas encore traduit en français ! Mais la curiosité l’a emporté et j’ai rapidement lu ce tome. L’intrigue progresse et les sentiments entre Naho et Kakeru évoluent bien mais qu’en est-il de Suwa ? Son attitude risque de changer beaucoup de choses dans le futur… Est-ce que ça modifiera le futur ou en créera un nouveau ? Impatience de savoir le final de cette série que j’apprécie beaucoup.

Un petit point que m’a bien fait rire doucement c’est la naïveté et la timidité de Naho dans plusieurs situations… Mais elle sait être faire ce qu’il faut quand il le faut… Vite, vite le cinquième tome !!

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Orange, tome 2

Naho continue de lire cette lettre qu'elle a reçu de son moi du futur : lettre écrite par elle-même dans dix ans.

Certains évènements semblent se modifier.



Mais , si le présent change pour Naho , qu'en est-il pour la "Naho" du futur. Sans doute, son futur ne change-t-il pas, car il existerait alors un paradoxe. Si son futur changeait, elle n'aurait plus besoin de remonter le temps pour changer son passé.



On évoque dans ce manga le voyage dans le temps et ses théories.

La théorie du "trou noir" : Cette hypothèse se réfère à la théorie de la relativité d’Einstein. mais cette théorie se heurte au paradoxe métapsychologique.



L'autre théorie, qui éviterait ce genre de contradiction, est la théorie "d' univers parallèles" : il y aurait plusieurs passés et futurs qui se ramifieraient, les futurs et les passés ne seraient plus uniques, donc la contradiction temporelle n'existerait plus et donc pas de paradoxe.



Dans ce cas, puisqu'il semble que ce serait la seule façon de rendre possible les voyages dans le temps, Naho du futur ne pourra pas influer sur son propre monde.

"Je ne pourrai jamais effacer ses regrets...Le monde où vit le moi du futur ne changera pas, même si je sauve kakeru"



On se console cependant, en se disant que laide apportée par Naho du futur, dans un monde parallèle, sera bénéfique pour Naho de ce monde-ci.

Son action n'est pas vaine.



Il reste encore beaucoup d'incertitudes à la fin du manga. Il ne suffit pas d'un coup de pouce pour changer l'orientation d'une vie, ou le destin, s'il existe. Des erreurs et des regrets , il y en aura toujours, quelque soient nos décisions. Et c'est bien cela qui nous fait ce qu' on est. On grandit avec nos erreurs, dans une certaine mesure. Le tout est de ne pas les répéter...



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Orange, tome 6

Le point de vue de Suwa

Je croyais que le numéro 5 était le dernier de la série. Eh bien non ! L'auteure voulait écrire un chapitre hors-série se déroulant dans le futur, pour des raisons bassement commerciales, je suppose. Mais finalement en prenant le point de vue de Suwa, elle s'est mise à écrire une autre histoire et je dois dire qu'elle a bien fait ! Le numéro 6 est bien meilleur que le numéro 5 !

Là on revient en arrière, Kakeru s'est suicidé. le groupe s'est perdu de vue. Suwa ne joue plus au foot, il traînasse à la fac.

Et par hasard, il retrouve Naho qui a un job de vendeuse dans un fast food. Comment lui rendre son sourire, comment l'aimer ? Le souvenir de Kakeru est là, sera toujours là...

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Orange, tome 4

Comme les tomes précédents, le volume quatre a été un vrai plaisir à lire. Les choses avancent bien surtout après la révélation de fin du tome trois. J'ai beaucoup aimé la dynamique mise en place depuis le début. D'avoir Naho qui essaye de se débrouiller seule, puis Suwa et ensuite les trois autres amis. Tout va crescendo et j'avoue qu'après avoir lu ce tome, j'ai vraiment espoir pour la suite. J'ai toujours des doutes, et j'avoue que voir Suwa détruire son futur pour sauver son ami est assez douloureux à voir, mais je peux comprendre ce sacrifice, et surtout l'implication et l'amitié sincère qui en découle.



Je crois que c'est aussi ce qui m'a le plus plu dans cette histoire jusqu'à présent. L'amitié sincère. Ce groupe de cinq personnes qui décident de sauver leur ami à tout prix. Je suis toujours très sensible à ce genre d'histoire. Les émotions sont aussi très bien gérées par la mangaka. C'est doux et poétique, sans être trop fleur bleue non plus. Bien que cela reste un shojo, mais je n'ai pas trouvé cela niais.



L'histoire de ce tome est aussi un vrai tournant pour moi. Il est consacré à la fête sportive du lycée, mais tous les petits événements qui s'y passent ont de l'importance. Et je crois vraiment que c'est les petits détails qui font tout. Nos héros s'en rendent compte eux-même. Et j'avoue qu'ils ne sont pas très subtils quelque fois, mais ils n'ont pas de temps à perdre. Ils se démènent et poussent Kakeru à s'ouvrir. Communiquer reste toujours la meilleure des solutions au final.



Je ne sais pas si j'ai raison d'espérer, je pense que dans ce genre de situation un petit grain de sable peut tout faire s'écrouler, mais j'espère que l'on terminera cette série par une touche d'espoir et de positivité. Bien que le sujet soit assez délicat et pas tellement traité au final car on ne voit jamais le point de vue de Kakeru, mais un peu d'espoir est toujours quelque chose de bon à prendre.
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