AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Ian McEwan (742)


Il est des moments où la fatigue est le plus grand aphrodisiaque, elle annihile toute autre pensée, donne aux membres pesants la lenteur sensuelle du mouvement, pousse à la générosité, à l’acceptation, à l’abandon infini.
Commenter  J’apprécie          650
L’embarras est ennemi du plaisir érotique.
Commenter  J’apprécie          522
C’est notre éternel conflit : qu’est-ce qu’on donne à autrui, et qu’est-ce qu’on garde pour soi ? Cet exercice de corde raide, les limites qu’on impose aux autres et celles que les autres vous imposent constituent ce qu’on nomme la morale.
Commenter  J’apprécie          521
L'Europe, selon elle aux prises avec une crise existentielle, faible et désunie alors que plusieurs variétés de nationalismes complaisants s'abreuvent à la même source. La confusion des valeurs, le bacille de l'antisémitisme qui couve, les populations d'immigrants qui croupissent dans la colère et l'ennui. Ailleurs, partout, de nouvelles inégalités, les super riches formant une race à part. Des trésors d'ingéniosité déployés par les États pour inventer des armes intelligentes, par les multinationales pour échapper à l'impôt, par les banques vertueuses pour se mettre des millions plein les poches.
Commenter  J’apprécie          510
À plusieurs reprises, ils abordèrent le sujet du vieillissement ... de l’alourdissement de leur corps qui avait cessé d’être une machine autorégulatrice qu’on pouvait ignorer pour devenir au contraire un objet de surveillance et de soins constants qu’il fallait faire fonctionner consciemment et consciencieusement.
Commenter  J’apprécie          510
... le passage des ans nous endurcit en nous révélant à nous-mêmes ...
Commenter  J’apprécie          482
C'était encore l'époque où le fait d'être jeune représentait un handicap social, une preuve d'insignifiance, une maladie vaguement honteuse dont le mariage était le premier remède.
Commenter  J’apprécie          480
Certains artistes, écrivains ou peintres, s'épanouissent, comme les bébés à naître, dans un espace confiné. L'étroitesse de leur sujet peut troubler ou décevoir.
Commenter  J’apprécie          471
En général nous sommes bons quand cela a un sens. Une société est bonne quand elle donne un sens au fait d’être bons.
Commenter  J’apprécie          460
Je n’ai jamais résisté à cette douce fierté d’être accepté que peuvent vous procurer les enfants en vous prenant la main.
Commenter  J’apprécie          440
S'il l'avait trompée, bravo l'artiste ! Elle connaissait déjà le nom de cette femme. Mélanie. Pas si loin de celui d'un cancer de la peau incurable. Elle savait qu'elle ne se remettrait sans doute pas de la liaison de son mari avec cette statisticienne de vingt-huit ans.
Commenter  J’apprécie          440
J’ai songé que le cerveau était un organe d’une sensibilité si délicate qu’il ne pouvait même pas feindre un changement de son état affectif sans modifier le branchement d’innombrables circuits du subconscient.
Commenter  J’apprécie          431
Parfois, ne rien dire est le meilleur moyen de se sortir d'une difficulté.
Commenter  J’apprécie          431
Ian McEwan
Aujourd'hui nous subissons une onde populiste inattendue, imprévisible,qui frappe divers pays dans divers circonstances.Si nous cédons à sa tentation de nous effriter sous forme de nationalismes divers, beaucoup des vieux spectres du passé referont surface: l'antisémitisme, le racisme, l'illusion que son propre pays soit élu de Dieu et d'autres fantasmes du genre.
(Le Soir /LENA/La Repubblica )
Commenter  J’apprécie          420
Or il y avait cette essence que chacun oublie quand un amour s'éloigne dans le passé - comment c'était, quel effet cela faisait et quel goût cela avait d'être ensemble seconde après seconde, heure après heure, jour après jour, avant que tout ce qui allait de soi n'ait été rejeté, puis recouvert par la réécriture du dénouement, et ensuite par les défaillances mortifiantes de la mémoire.
Commenter  J’apprécie          401
Voilà comment on peut radicalement changer le cours d’une vie : en ne faisant rien.
Commenter  J’apprécie          390
La menace est joliment formulée. Peut-elle croire qu'il les ferait tomber tous les deux ? L'altruisme à l'envers. Se couper le nez pour défigurer autrui.
Commenter  J’apprécie          380
Tout voyage est une agression. Il vous contraint à faire confiance à des inconnus et à perdre de vue le confort familier du foyer et des amis. On est en perpétuel déséquilibre. On ne possède rien en dehors de l’essentiel — l’air, le sommeil, les rêves, la mer, le ciel —, toutes choses qui tendent à l’éternité ou du moins à ce que nous en imaginons.

Cesare Pavese
Commenter  J’apprécie          386
Le début de la vie consciente représentait la fin de l'illusion, l'illusion du non-être, et l'irruption du réel.
Commenter  J’apprécie          361
Mon enfant bien-aimée, tu es jeune et charmante,
Mais naïve tu crois, car du monde ignorante,
Voir le monde à tes pieds,
Alors qu'il ne demande qu'à te piétiner.
Commenter  J’apprécie          360



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ian McEwan Voir plus

Quiz Voir plus

Expiation - Ian McEwan

En quelle année débute le récit ?

1915
1925
1935
1945

10 questions
24 lecteurs ont répondu
Thème : Expiation de Ian McEwanCréer un quiz sur cet auteur

{* *}