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Critiques de Helen Simonson (229)
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La dernière conquête du major Pettigrew

Insupportable anglais, raide et revêche, qui jette un regard dédaigneux sur tout ce qui ne lui ressemble pas... Soixante-huit ans au compteur, ancien militaire, et nostalgique du grand empire perdu… Un monde moderne qui décidément ne l’intéresse pas. Toute cette agitation, cette frivolité, ce manque de savoir-vivre, ce goût étrange pour tout ce qui est nouveau et neuf, très peu pour lui ! Lui ne se sent bien qu’à Edgecombe Saint Mary, le village de ses aïeux. Lui n’aime que les vieilles choses patinées par les ans, ébréchées ici, rayées là, un peu branlantes sur les bords, mais qui ont toutes une histoire à raconter. Un cœur froissé au souvenir de son épouse partie trop tôt. Un cœur endurci où se cachent pourtant beaucoup de tendresse et de pudeur. Tout cela ! c’est le major Pettigrew.

Et puis il y a madame Ali. Une pakistanaise qui tient l’épicerie du village. Madame Ali est très inquiète, car depuis la mort de son mari tant aimé, sa famille ne cesse de lui rappeler qu’une veuve de son âge devrait rentrer au bercail pour s’occuper de la marmaille du clan. Son indépendance choque et dérange. Elle passerait presque pour une provocation. Comment résister à la pression familiale quand on est seule à cinquante-huit ans ?

Pas besoin d’être grand clerc pour deviner que Madame Ali et le major Pettigrew vont se rencontrer, puis s’aimer. Et pour cela, être contraints de bousculer sérieusement le rituel des convenances, aussi bien pakistanaises qu’anglaises. Ah ! L’émoi du vieux major raide et sarcastique à la vue des foulards aux couleurs éclatantes de Madame Ali et de son sourire radieux. Au moindre de ses soupirs, il faut le voir s’emballer comme un ado boutonneux en train de découvrir pour la toute première fois une poitrine de femme. C’est touchant. C’est drôle. C’est beau.

Difficile de s’aimer quand on a dépassé une certaine limite, et d’ignorer deux familles aussi sensibles que du béton. Le major et madame Ali s’enfuiront au bout du monde, et c’est au bout du monde qu’ils feront l’amour pour la première fois. Ils garderont comme un bien précieux ce petit moment d’éternité. Lui et son bonheur tout neuf de jeune écervelé ; elle qui se sent libre aux côtés de cet homme couvert de rides et de cicatrices.

Un beau livre. Un récit d’une grande humanité et d’une grande tendresse. Rien n’est plus beau que la chanson des vieux amants.

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La dernière conquête du major Pettigrew

Je viens de passer toutes mes soirées pendant quinze jours avec le délicieux major Pettigrew, et je viens de le quitter, mais rassurez-vous, nous sommes restés en bons termes. C’est qu’il est en de bonnes mains, ce cher homme so british.



Cet homme si raffiné, si old England, si respectueux des bonnes manières, et – ce qui compte le plus – tellement bon malgré son ironie mordante, m’a séduite, comme il a séduit madame Ali, la vendeuse pakistanaise de son petit village du Sussex, au sud de l’Angleterre aux vertes campagnes et aux coquettes stations balnéaires dominant d’abruptes falaises.

Ce veuf se sent d’humeur tendre car madame Ali cache, sous de discrets dehors, une grande intelligence et un humour subtil. Mais madame Ali, veuve elle aussi, a une famille envahissante...

Ces 2 personnages qui s’accordent si bien vont donc devoir faire face aux ragots, aux discriminations (eh oui, le racisme a atteint aussi la campagne anglaise !).



Et le major Pettigrew a des ennuis familiaux, également : un fils âpre au gain et d’une dureté de cœur peu commune, un frère qui décède, lui laissant une belle-sœur également cupide...Et ses chers fusils de chasse, qu’il aurait bien voulu garder et dorloter dans leur luxueux écrin, tout le monde les veut !

Du coup, ses parties de golf suivies de verres pris au club, ses parties de chasse, et même le bal de l’année dirigé par ces dames patronnesses sont empoisonnés par une ambiance de plus en plus amère.



J’ai donc pris le thé avec Ernest Pettigrew de nombreuses fois, et je me suis vraiment imprégnée de cette atmosphère toujours si feutrée. Eviter au possible tout ce qui est shocking, c’est le but ultime du major, mais en arrivant à ses fins. Vaste programme !



Helen Simonson s’est manifestement bien amusée à dépeindre tous ces gens, les ruraux comme les snobs, les étrangers voraces comme les autochtones à l’esprit souvent restreint, les immigrés pakistanais comme les purs produits de l’Angleterre adeptes du thé pris le petit doigt en l’air.



Delicious !

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L'été avant la guerre

Rye, belle petite bourgade du Sussex...Ses prés salés, ses marais, ses rues pavées et pentues et la mer, là-bas, tout au loin (allez voir sur Pinterest, je ne vous mens absolument pas !)

Rye, l’été avant la guerre 14, ployant sous la chaleur, couvant ses habitants à force de thés, de biscuits sucrés et salés, de canapés au concombre et de tartines beurrées. Ses habitants, les riches, entendons-nous bien. Car les pauvres n’ont droit à rien. Rien. Et les romanichels encore moins. Car il y a des Roms, à Rye, représentants de plusieurs générations.

Rye, une petite ville pétrie de préjugés, où les sarcasmes à peine déguisés volent à travers les rues et les cottages ; où les femmes, de n’importe quelle condition, sont considérées comme de pauvres choses assujetties à la sagesse mâle, incapables de mener leur vie comme bon leur semble.



Mais voilà que Beatrice Nash arrive, la jeune institutrice qui vient de perdre son père bien-aimé.

Mais voilà que Hugh Grange, le neveu de la bonne Agatha Kent, passe l’été à la campagne, en compagnie de son cousin Daniel, le romantique.

Mais voilà que se pressent aux frontières du royaume les réfugiés belges qui ont connu les atrocités de l’avancée allemande.

Les bonnes dames de Rye s’activent. Les convenances anglaises qui régissent tous leurs comportements et leurs idées les forcent à se montrer charitables et à accueillir ces pauvres gens...mais pas à n’importe quel prix.



A vrai dire, si j’ai été charmée par les descriptions bucoliques de ce joli coin de campagne anglaise, je me suis nettement plus ennuyée en assistant aux nombreuses conversations de ces dames et ces messieurs, confites dans le conformisme ambiant, pleines d’onctuosité cachant mal les aversions et les accointances des uns et des autres.

Peinture de mœurs par excellence, ce roman s’en est tenu à cela, finalement. Où est passé le fameux humour british qui m’avait charmée dans le premier roman de cette dame anglaise ? Oui, j’ai aperçu de temps à autre le ton décalé qui m’avait fait rire, mais ici, je n’ai guère réagi. Enfin, si, je me suis indignée de nombreuses fois devant le peu de cas que l’on fait des femmes, et, reconnaissons-le, devant la mesquinerie de celles-ci également !

C’est uniquement durant les cent dernières pages (le roman en compte 650 environ) que le vent a tourné, que j’ai ressenti une émotion qui a tout emporté. Il faut dire qu’à ce moment, nous sommes en France, dans le théâtre ô combien plus réaliste de la guerre que le décor factice de la « charité » de ces dames anglaises. Et j’avoue, j’ai même pleuré, j’en ai été la première surprise.



Avis mitigé, donc, pour ce roman de bonne facture, très anglais quand même, surtout très début de siècle (le 20e, évidemment).

Plaisirs et vacheries de la « bonne » société anglaise mélangés à l’amour et à la guerre : de l’ennui, de l’indignation, des ricanements, et finalement, de l’émotion.

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La dernière conquête du major Pettigrew

Le major Ernest Pettigrew, retraité du régiment du Royal Sussex, apprend la mort de son frère Bertie. Au-delà de la douleur, il reste la solitude. Veuf depuis plusieurs années, le major constate que les chers liens de l’existence se rompent les uns après les autres. Et ce n’est pas auprès de son fils, l’ambitieux Roger, qu’il sait pouvoir trouver du réconfort et de l’affection. L’avenir du major semble devoir se résumer à des parcours de golf, des invitations à prendre le thé et des parties de chasse avec la fine fleur des fusils d’Edgecombe Saint Mary.

Le petit village de la campagne anglaise vit doucement à des kilomètres d’une Londres chatoyante, bruyante, moderne et un brin vulgaire. Seule la boutique de Mme Ali, d’origine pakistanaise, rompt la monotonie traditionnelle du village. Veuve depuis peu, Mme Ali a recueilli un grand neveu, Abdul Wahid, et essaie de lui faire oublier ses idées trop religieuses. Indépendante et radieuse, cette femme touche le cœur engourdi du major. Dernière toquade ou véritable amour ? C’est ce que dira ce roman où les senteurs poussiéreuses sont électrisées par des épices et des couleurs orientales.

Le major Ernest Pettigrew est un homme selon mon cœur, un parfait gentleman anglais. Attaché aux traditions, fidèle à certains principes et valeurs, il n’est cependant pas engoncé dans une attitude austère. « Je crois fermement qu’il existe encore quelques rares individus qui continuent de croire en l’Angleterre que Kipling aimait. Malheureusement, nous sommes une poignée de reliques poussiéreuses. » (p. 154) Le cœur et l’esprit ouverts, il ne tolère pas que Mme Ali soit considérée comme une simple marchande. Les sarcasmes de son fils et le qu’en-dira-t-on des membres du club d’Edgecombe Saint Mary n’étouffent pas la flamme qu’il nourrit pour la belle veuve. « Le major fut une fois de plus sidéré de constater le nombre de gens animés de cette envie de perdre leur temps et leur énergie à juger défavorablement les autres. » (p. 220)

Avec Rudyard Kipling et ses livres pour chaperons bienveillants, cette histoire d’amour se décline en pudeurs et en délicatesses vraiment charmantes. « Il eut le sentiment de ne pas avoir de mission plus importante et plus épanouissante que de faire rire Mme Ali. » (p. 94) La séduction est douce, mais parfois traversée de folles initiatives. Le major a passé l’âge des emportements irréfléchis et pas question de se conduire à la hussarde, mais il se laisse aller à la tendre folie de cette dernière passion, tout en respectant, peut-être à outrance, l’honneur de Mme Ali. « Il se rendit compte qu’il lui inspirait à la fois confiance et le sentiment d’être son obligé – ce qui interdisait à un homme honorable de tenter avant longtemps de l’embrasser. Il se maudit de sa sottise. » (p. 238) Lentement, le major se libère de certaines craintes et ose alors revendiquer le doux sentiment qu’il porte à Mme Ali. C’est une fameuse paire de fusils Churchill qui représente tout ce dont le major aura à se libérer pour être enfin prêt à aimer une dernière fois.

Le major Pettigrew et Mme Ali ne sont pas les seuls à connaître les errements du cœur. Abdul Wahid et Roger, incarnation de la génération future, se débrouillent aussi mal que leurs aïeux. « L’espèce humaine est partout la même, dès lors qu’il s’agit des relations de cœur. [...] Une absence saisissante de maîtrise des pulsions associée à une totale myopie. » (p. 256) Toutefois, le roman d’Helen Simonson déborde d’un bel optimisme : au diable la raison quand il s’agit d’amour, au diable la tentaculaire famille pakistanaise et ses codes, au diable l’étroitesse pincée des dames patronnesses ! Le choc des cultures est particulièrement bien rendu. Edgecombe Saint Mary est un village typique de la campagne anglaise. Mme Ali est une représentante discrète de la culture pakistanaise et musulmane. C’est en organisant un bal foutraque sur le thème des derniers jours de l’Empire moghol que le si digne club du village met le feu aux poudres. Tous les regards se tournent alors avec le digne major et la belle épicière. La dernière conquête du major Pettigrew n’est pas qu’amoureuse, elle est sociale et personnelle.

Détail anecdotique, mais qui a amorcé ma lecture sous de bons auspices : j’ai trouvé la première de couverture particulièrement belle. Il y a tant de promesses dans ces deux pardessus enlacés ! En dépit de quelques phrases maladroites et de coquilles, j’ai été happée par ce roman d’amour. Le major Pettigrew a fait une autre conquête en ma personne et je gage que de nombreuses lectrices succomberont au charme tout britannique de ce gentleman.

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La dernière conquête du major Pettigrew

Découvrez vite ce beau petit roman d'amour, d'humour et de tolérance !



Je suis tombée sous le charme du Major Pettigrew, ce gentleman british à l'ancienne qui ne comprend pas bien, en vrac, la vulgarité, son fils, le monde moderne, malgré son intelligence, sa culture et sa finesse...

J'ai bien aimé aussi Mme Ali, l'épicière pakistanaise, avec sa révolte tranquille face aux conventions et aux préjugés, sa passion des livres et sa grande générosité...



Alors, même si on comprend tout de suite que ces deux-là vont s'aimer (beaucoup) et se déchirer (un peu), même si la fin est tirée par les cheveux, même s'il n'y a rien de révolutionnaire dans cet hymne à la tolérance, ça vaut le coup de plonger dans cette lecture !



Parce que ça sonne juste. Parce que certaines phrases sont de petites pépites. Parce que c'est joyeux et délicat. Parce que ça donne envie de croire à l'amour et à la vie. Parce que la satire sociale est délicieuse et n'épargne personne, des dames patronnesses bien-pensantes à la famille pakistanaise bornée, en passant par le ridicule absolu du grand bal indien... Et surtout parce que c'est un livre qui vous donnera le sourire et vous fera du bien au moral.
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L'été avant la guerre

J'avais beaucoup apprécié le premier roman d'Helen Simonson," La dernière conquête du major Pettigrew", j'étais curieuse de découvrir ce deuxième livre, plus conséquent en nombre de pages.



On y retrouve une gentry provinciale, dans le Sussex, où l'auteure a vécu. Mais à une saison particulière, l'été 1914, ce que laisse entendre le titre. De nombreux personnages vont s'animer pour nous, veules ou arrogants ( les deux parfois !), sympathiques ou délicieusement caricturaux.



C'est un personnage fėminin, féministe aussi, qui se détache de l'ensemble de cette galerie piquante de portraits. Béatrice, sous curatelle depuis le décès de son père, est contrainte de trouver un emploi pour gagner son indépendance et vivre décemment. Grâce à Agatha Kent, femme influente localement, elle obtient un poste de professeur de latin dans la petite ville de Rye.



Le roman met en scène les guéguerres larvées entre femmes de cette société anglaise fort conservatrice, ce qui amuse et agace à la fois, tant cela parait frivole au lecteur, face à la vraie guerre qui commence et emmène tous ces jeunes gens sur le front en France. Dont les neveux d'Agatha, Daniel et Hugh. Ce dernier ne laissant pas Béatrice indifférente, alors qu'elle comptait rester célibataire...



Il y a certes des longueurs, des conversations plutôt dérisoires, cependant l'auteure rend ainsi très bien l'hypocrisie, l'ignorance et la cruauté parfois non voulue des protagonistes. Par exemple, le lecteur a envie d'hurler lorsque l'une de ces femmes dévouées aux bonnes oeuvres veut bien recevoir chez elle des réfugiés belges, mais triės sur le volet, dignes de sa maison...



Des thèmes intéressants sont abordés: outre les obstacles pour une femme désirant acquérir sa libertė, on fait allusion aussi à la communauté rom, toujours fort mal acceptée, alors qu'elle est de passage dans le Sussex depuis des siècles. La création littéraire est également mise en avant.



Psychologiquement subtil, ce roman aurait peut-être gagné à un peu plus de concision mais reste néanmoins fort agréable à lire.



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L'été avant la guerre

Deuxième roman d'Helen Simonson et deuxième roman lu avec le même sentiment à la dernière page : dommage, j'aurai pu avoir un coup de coeur ...



1914 , Béatrice Nash ayant perdu son père , n'a d'autre choix pour survivre financièrement (et pour échapper à la tutelle de sa famille) , que de devenir professeure de latin à Rye, toute petite ville perdue dans la campagne anglaise . Là , elle fait connaissance de la gentry locale , de sa "protectrice" , Agatha Kent , de ses neveux, Daniel et Hugh , d'un écrivain, d' aristocrates , de la femme du maire , de la logeuse etc...

Tout ce petit monde vit sereinement en apparence et se reçoit assez souvent . Là entre deux thés et quelques scones , on déclame de la poésie, joue des petits spectacles , discute , échange des ragots . Tout cela n'est pas sans rappeler les après-midi des romans de Jane Austen ...

Mais on est en 1914 , le téléphone existe et quand on appelle quelqu'un , quelques habitants "bien intentionnés" écoutent également votre conversation privée et colportent les nouvelles , comme dans les romans de Patricia Wenthworth et ceux d'Agatha Christie .

On est en 1914, et les premiers réfugiés belges arrivent dans le village ( comme le plus célèbre d'entre eux , Hercule Poirot) . Quelques villageois" bien intentionnés" s'attribuent les "meilleurs réfugiés ", les plus "distingués "...

L'Angleterre rentre dans le conflit, le petit village y contribue à sa manière , sous la forme d'un dérisoire défilé puis très vite , c'est le départ de Hugh le neveu médecin , de Daniel etc... sous les yeux inquiets des femmes restées au pays .

C'est un roman qui souffre de quelques longueurs . A tel point que j'en ai lu un autre ,arrivée au milieu ( ce qui ne m'arrive jamais) .

L'auteur s'est énormément documentée , notamment avec l'autobiographie d'Agatha Christie... En cela , il est riche de détails et d'anecdotes . Je pense qu'elle a voulu trop en mettre , aborder trop de thèmes à travers trop de personnages : la condition de la femme perdue sans protecteur masculin (qu'il soit le mari ou le père) ,la place des artistes femmes à l'époque, la condition des réfugiés , le viol , la guerre et son absurdité , la mesquinerie , les luttes de pouvoir , l'homosexualité refoulée, les classes sociales etc...

Tout ce brassage contribue à diluer les émotions du lecteur . C'est dommage , il y a de très belles choses et beaucoup de passages m'ont fait penser à Jane Austen ou Agatha Christie et rien que pour cela , ça a été une lecture agréable ...
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La dernière conquête du major Pettigrew

Un délicieux roman à l'heure anglaise qui se savoure avec une tasse de thé.



Le major Pettigrew, 68 ans, retraité du Royal Sussex et veuf depuis quelques années vit dans le petit village D'Edgecombe Saint Mary dans un charmant Cottage. C'est un parfait gentleman, qui joue au golf, s'adonne à la chasse et aime la littérature. Loisirs qui comblent un peu sa solitude.

Le Major va se lier d'amitié avec une commerçante de son village, Mme Ali, veuve également rencontrée par hasard à l'occasion du décès de son frère. Mme Ali va d'abord être un soutien aux premières heures du deuil. Puis les deux vont découvrir qu'ils ont des points communs, la littérature entre autre.

Leur histoire va bouleverser les habitudes et les "convenances" dans cette campagne anglaise où les mentalités sont parfois bien étriquées. Seront ils prêts à s'aimer malgré les difficultés?



J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce roman et le personnage du Major Pettigrew un peu coincé, pétri de bonnes manières mais doté d' un humour ciselé.

Le fils du major m'a vraiment tapé sur les nerfs. Très centré sur sa carrière et égoïste. J'ai adoré le voir se faire moucher par le major.



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L'été avant la guerre

Envie d'un gros pavé dépaysant pour l'été ?

Voici la recette de ce roman que j'ai lu d'une traite : un peu d'Histoire avec l'évocation de la première guerre mondiale, une belle poignée de romance, un soupçon de comédie des moeurs avec la rébellion d'une orpheline bien décidée à ne pas se marier, une pincée de potins comme il y en a dans tous les villages, beaucoup d'humour et de l'émotion.

Nous suivons les aventures de Beatrice Nash, jeune professeur de latin, fière et indépendante, mais aussi celles de toute une galerie de personnages vivants au sein d'une petit village anglais. Nous découvrons tout ce petit monde durant les jours qui précèdent l'annonce de la guerre et nous les accompagnerons pendant quelques temps ensuite.

La guerre est vécue aussi bien du côté des hommes qui y sont envoyés que de celui des femmes, des soeurs, des fiancées et des mères qui attendent en espérant le retour de leurs proches.

Les personnages sont attachants et les descriptions de la vie d'un village anglais sont caustiques.

Un lecture très dépaysante et qui rappelle un peu les romans d'une certaine Jane Austen, tant on sent que l'auteure s'amuse à nous dévoiler les travers de ses personnages.
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La dernière conquête du major Pettigrew

Je viens d’achever La Dernière conquête du Major Pettigrew, roman qui me tentait depuis un certain temps, et je ne suis absolument pas déçue !



J’avoue que je ne m’attendais pas à une telle histoire ! Certes, le titre était assez révélateur, mais les personnages ainsi que la progression de l’intrigue m’ont surprise, dans le bon sens. En effet, au fil des pages, je me suis retrouvée de plus en plus happée par l’histoire, impatiente de connaître la suite !



Je conseille ce magnifique roman à tous, et tout d’abord, à travers une intrigue prenante (et assez originale !) : ce roman, dont l’action se situe dans un petit village anglais, Edgecombe St-Mary, se concentre sur le major Ernest Pettigrew, âgé de soixante-huit ans, qui, au début du roman, apprend la mort de son frère. Cet évènement -si terrible qu’il soit- permet néanmoins à notre héros de se lier d’amitié avec la propriétaire de la boutique du village, Mme Ali, une modeste pakistanaise. C’est ainsi que le Major et Mme Ali vont peu à peu apprendre à mieux se connaître, partageant la même passion pour la littérature, et en particulier l’œuvre de Kipling, et commenceront donc à créer des liens bien plus forts que ceux d’une simple amitié. Malheureusement, dans un petit village, les rumeurs se propagent très vite : bientôt, la « relation » qui unit nos deux personnages ne tardera pas à être critiquée de part et d’autre…



Je tiens à préciser que l’intrigue « sentimentale » ne tient qu’une place parmi tant d’autres dans ce roman. En effet, nous suivons en parallèle la vie quotidienne d’Ernest, les habitudes de son fils, Roger, ambitieux londonien accompagné de sa fiancée américaine, l’engagement de sa voisine Alice Pierce, ses parties de chasse avec Lord Dagenham et un Américain aux projets ambitieux, son inquiétude au sujet de la paire de fusils héritée de son père qui attise la jalousie de la femme de son frère, ses parties de golf avec son ami Alec ou encore la préparation des bals annuels aux thèmes assez atypiques, voilà ce que le lecteur découvre avec joie au fil du récit ! De même, des évènements, cette fois-ci rattachés à Mme Ali permettent également de pimenter le récit jusqu’à la dernière page, ce qui ne peut que ravir le lecteur !! Malgré quelques longueurs (qui sont rares), je ne me suis jamais ennuyée !



J’ai beaucoup apprécié les deux personnages principaux, Ernest Pettigrew et Mme Ali, touchants et sincères. Leur couple m’a beaucoup plu, ainsi que tous les personnages qui participaient aux scènes que j’ai préférées, comme Grace, Abdul Wahid ou Amina.

Ainsi, j’ai beaucoup aimé ce roman qui a été à la hauteur de mes espérances, et je ne peux donc que vous encourager à dévorer cette histoire, en profitant bien évidemment du personnage si agréable d’Ernest Pettigrew…



A lire !!

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La dernière conquête du major Pettigrew

Comme il a été délicieux, ce moment passé en compagnie du major!



Au sein d'un village du Sussex, où il est de bon ton d'adhérer aux différents clubs privés réservés à " l'élite" , voilà que notre major, veuf, qui porte encore bien ses soixante-huit ans, tombe amoureux...oh, my god!! de l'épicière . Et oh re- my god! , elle s'appelle Madame Ali, elle est pakistanaise, veuve aussi, elle a cinquante huit ans. Ce n'est pas du tout un parti pour lui! Tant de ladies seraient prêtes à le dorloter dans ses vieux jours...D'autant plus qu'il est bien attachant, Mr Pettigrew!



On se doute que les convenances vont être bouleversées. Madame Ali , dans une robe jugée bariolée, qui accompagne le Major à une fête, cela ne se fait pas, voyons! Regards réprobateurs, mines méprisantes vont s'opposer à cette alliance inattendue. Et choquante. D'autres obstacles attendent nos deux tourtereaux, notamment la famille intrusive de Madame Ali...



Dans une atmosphère so british, avec humour, l'auteur, l'air de rien, tout en légèreté, met l'accent sur les réactions racistes et les clichés sociaux, et nous appelle, à travers cette histoire, à plus de tolérance et d'ouverture... Un appel que nous devrions tous entendre...
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La dernière conquête du major Pettigrew

La dernière conquête du major Pettigrew est le premier roman d'une certaine Helen Simonson, auteure anglaise.

Nous sommes à Edgecombe Saint Mary, en Angleterre, dans le Sussex, bien avant le Brexit, mais je suis persuadé que rien n'a changé depuis lors là-bas. Ernest Pettigrew est un charmant jeune homme de soixante-huit printemps. Il s'apprête à tomber amoureux de Madame Ali, l'épicière du village, sa cadette de dix ans, mais il ne le sait pas encore, elle non plus.

Ce roman n'est pas la conquête littéraire du siècle, mais il s'en dégage un charme ineffable et désuet à souhait. Pour autant, même si parfois je me suis un peu ennuyé dans cette lecture, j'ai aimé deux voix très belles qui me restent après la lecture de ce roman.

Au premier abord, les personnages masculins m'ont révulsé. Mais j'ai bien compris que c'était voulu par l'auteure.

Nous découvrons une communauté masculine insupportable au possible, qui fréquente le Golf Club du coin, pratique la chasse avec des airs arrogants à l'encontre d'un voisinage soucieux de protection animale, vénère le cricket comme le seul sport international digne de ce nom et qui bien sûr a des opinions bien arrêtées sur certains sujets, partant d'un principe que les amitiés masculines sont le fondement d'une vie paisible...

Certains personnages féminins ne sont pas en reste non plus. Je pense aux dames patronnesses du même village, se mêlant du sort de chaque paroissien, et Helen Simonson se plaît à les dépeindre dans leur authenticité agaçante et parfois même raciste. Bref ! le charme d'Edgecombe Saint Mary tient à son caractère universel.

Cependant, ce roman a la saveur d'une gorgée de thé, ou plutôt la saveur d'un instant où il est plaisant de boire un thé en charmante compagnie.

Ernest Pettigrew, retraité du régiment du Royal Sussex, veuf depuis quelques années, vient d'apprendre le décès de son frère Bertie. C'est l'occasion pour lui de faire un pas de côté sur son existence. À la faveur de cet événement, il apprend à mieux connaître une certaine Madame Ali, qui tient l'épicerie du village. Pour la première fois, une conversation se noue entre eux, ils découvrent tous deux qu'ils ont plusieurs points communs : ils sont veufs, Madame Ali vient de perdre son mari tout récemment, ont une passion commune pour les ouvrages De Rudyard Kipling et ont une manière si proche de poser un regard tendre et non dénué d'un humour pince-sans-rire sur leurs contemporains. Une amitié se noue et plus car affinité...

Mais cette relation n'est pas du goût de tout le monde. Pensez donc, Madame Ali est pakistanaise, alors que le major Pettigrew est un digne sujet de la couronne britannique. Aujourd'hui on parlerait de couple mixte, ce qui est un crime de lèse-majesté dans le microcosme d'Edgecombe Saint Mary.

Les préjugés racistes y ont la peau dure, mais dans les familles respectives d'Ernest Pettigrew et de Jasmina Ali aussi. La belle-famille de Madame Ali est musulmane comme elle d'ailleurs, mais pratique un islam dur, proche de l'obscurantisme, ils ont eux aussi une opinion bien arrêtée et veulent sceller son destin de femme tel qu'ils l'imaginent : qu'elle cesse son activité d'épicière et qu'elle ne sorte plus de chez elle.

Le major souffre, quant à lui de l'attitude de son fils Roger, un jeune loup désinvolte et ingrat, qui s'indigne de l'attitude amoureuse de son père.

J'adore lorsque la littérature s'attelle par des récits romanesques à fissurer des certitudes et faire tomber des forteresses d'idioties.

Mais j'ai trouvé ce roman long et parfois ennuyeux. Deux cents pages de moins auraient suffi pour transmettre le même message et conquérir mon âme de lecteur.
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La dernière conquête du major Pettigrew

Je sais que certains d’entre vous me ressemblent, prêts à s’accrocher à un livre difficile, dur, long, parce que le sujet ou l’art de l’auteur est tellement excellent qu’il n’est pas question de lâcher. Je suis prête à explorer de nouveaux territoires, à faire l’effort du livre scientifique, philosophique mais ........de temps en temps je suis prise d’une envie tenace de lire léger, de lire du romanesque bon teint, celui qui fait vibrer quand on a quinze ans. J'ai entassé dans un coin de ma bibliothèque des livres à ouvrir les jours de morosité totale où ils remplacent avantageusement le Prozac

Si vous avez aimé par exemple dans ce genre : La Reine des lectrices ou les fameux amateurs d’épluchures de patates alors ce livre va vous combler.



Je vous avait promis l’Angleterre, la voilà : Un petit village anglais du Sussex, ses maisons très « cosy », ses jardins bien entretenus, bref une sérénité toute bucolique. C’est la retraite du Major Pettigrew, un gentleman pur jus qui coule des jours calmes mais un peu tristounets à Edgecomb St Mary.



Une épouse aimée mais qui a quitté ce monde depuis plusieurs années, un fils que vous allez détester et que vous ne souhaiteriez pas à votre pire ennemi, quelques amis pour le golf, et ses chers livres parmi lesquels vous ne serez pas étonné de trouver Kipling.





Vous parlez d’un séisme, d’un quasi tsunami lorsque Mme Ali qui tient l’épicerie pakistanaise locale, sonne à sa porte et le découvre en perdition car il vient d’apprendre le décès de son frère.

De fil en aiguille, de tasse de thé en balades en voiture, ces deux personnages vont se découvrir bien des points communs et pas seulement leur âge.



Mme Ali prisonnière des traditions familiales et d’un neveu irascible n’a rien à envier au Major qui doit supporter l’envahissement de sa maison et de sa tranquilité par une possible belle-fille américaine et qui voit lui échapper le fusil tant convoité que son frère a oublié de mettre dans son testament.





Est-il possible d’envoyer par dessus les moulins nos bonnes vieilles habitudes, de faire fi de la mesquinerie des uns, des manoeuvres des autres ? Plongez dans ce roman charmant, drôle, léger, savoureux. Il y a des scènes croquignolettes, des visites de cottage, des parties de golf et de chasse, et même un grand bal (juste un peu trop long à mon goût mais pffft je chasse ça d’un revers de main)



J’ai souri tout au long de cette lecture, devant ces deux mondes si opposés, ces deux personnages avec qui l’on passe un excellent et tendre moment.


Lien : http://asautsetagambades.hau..
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L'été avant la guerre

A la mort de son père, Béatrice Nash, 23 ans, doit subvenir à ses besoins. Elle est jeune et décidée à rester célibataire.

Elle se fait engager comme professeur de latin dans la petite ville de Rye.

Elle est payée par des dames de la bourgade qui veulent instruire quelques gars du coin.

Elle est accueillie à la gare par Hugh Grange, le neveu de lady Agatha Kent, futur chirurgien.

Tout le reste de l'été se passe dans les mondanités de la société locale, bien paisiblement avec toutes les conversations et occupations futiles que cela suppose.

Cette petite communauté se verra chamboulée par l'éclatement de la première guerre mondiale, la venue de réfugiés et les échos des horreurs des combats.

L'écriture est élégante et veut manifestement imiter le style de Jane Austen et ses romans du 19ème siècle. A la différence que l'auteure n'a pas vécu à l'époque de son roman , en 1914 et cela se sent très fort.

A noter que certains protagonistes font preuve d'humour et cela ajoute un peu de piquant au livre.

Challenge pavés 2016-2017



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L'été avant la guerre

Béatrice Nash apprend à la mort de son père qu’elle est placée sous curatelle et qu’elle ne pourra bénéficier de ses bien qu’à son mariage ; donc qu’elle vivra toujours sous le joug d’un homme, ce qu’elle refuse obstinément. Désirant rester célibataire et devenir écrivain, elle obtient un poste d’enseignante de latin dans la petite ville de Rye, mais elle va rencontrer de nombreuses difficultés, les femmes n’étant pas libres de leurs choix ; surtout dans cette petite ville où tout se sait...



Heureusement, elle est chaperonnée par Agatha Kent, une femme moderne, en avance sur son temps, qui sera un appui important pour la jeune femme. Elle va faire la connaissance de Hugh et Daniel, les neveux d’Agatha.



Mais la guerre arrive et avec elle le départ de Hugh et Béatrice s’en trouve bouleversée…



Bref, un roman bien écrit, léger, qui aborde quelques problèmes de société, sans prise de tête : la guerre, la condition féminine à une époque où les femmes doivent dépendre de leur mari, la société un peu hypocrite de ce petit village, le tout agrémenté d’une romance amoureuse.



À lire installé(e) dans un fauteuil club, près d’une petite table avec des scones à la crème et un thé noir Earl Grey.



Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes
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La dernière conquête du major Pettigrew

Rien d'extraordinaire, mais beaucoup de délicatesse dans ce livre à l'humour subtil et rafraîchissant, où la rencontre entre un major anglais et une dame pakistanaise se fait sous les auspices de Cupidon, en dépit du regard acéré de deux communautés rigoristes et médisantes, d'un fils (celui du major) à la fois snob, arriviste, trouillard et dépourvu de sens commun, d'une nièce (celle de madame Ali) au langage et aux jurons plus que modernes et à la rare capacité d'adaptation et de répartie dans une société coincée qui la prend de haut. Quelques réflexions à la fois très justes et douces-amères parsèment le livre à travers les paroles du Major comme autant de pépites sur les conflits entre les valeurs anciennes et les aléas de la modernité. Bref, j'ai passé un bon moment de lecture, fort agréable et sans prétentions et j'aurai volontiers mis trois et demie plutôt que trois à ce livre.
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L'été avant la guerre

J'ai beaucoup aimé ce roman et ses personnages plus attachants les uns que les autres.



C'est vrai que le rythme est assez lent, mais l'auteur prend le temps de planter le décor et de laisser ses personnages s'y épanouir, créant une atmosphère douce amère dans laquelle j'ai eu plaisir à me glisser pendant quelques jours.



Outre la chronique d'un petit village anglais se préparant à entrer en guerre, L'été avant la guerre dresse le portrait société hyper-conformiste au point d'en devenir injuste : femmes célibataires, artistes bohèmes, Tziganes, divorcés ou toute autre personne n'entrant pas dans le cadre doit faire profil bas ou s'en aller. J'ai d'ailleurs été particulièrement révoltée par quelques scènes humiliantes où une jeune femme se voit rabaisser juste parce qu'elle veut les moyens d'être indépendante.



Mais le roman ne parle pas que de la guerre ou de la place de l'art, des femmes ou des minorités dans la société : il y est aussi question d'une amitié à toute épreuve entre deux cousins aux tempéraments diamétralement opposés et d'une jolie histoire d'amour qui éclot mine de rien... En plus, le texte ne manque ni d'humour, ni d'émotion, et j'ai aimé la façon dont l'auteur manie les non-dits et les sous-entendus, suggérant une dimension supplémentaire au récit et amplifiant encore les émotions.



Un délicieux moment de lecture...
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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La dernière conquête du major Pettigrew

Une jolie couverture pour un pavé de 500 pages que j'ai dégusté le sourire aux lèvres, tant l'humour tellement anglais de l'auteur, et de son Major Pettigrew, m'a conquise!



Beaucoup d'humour donc, mais aussi une démonstration tout en finesse que les préjugés, négatifs, n'ont pas de frontière, ni de pays, ni de classe sociale...



Un roman d'amour, aussi, qui donne envie, si nécessaire, de braver soi-même l'adversité pour vivre l'Amour avec un A majuscule!
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L'été avant la guerre

Un roman sur fond d’Histoire qui se déroule juste avant la Première Guerre mondiale. Béatrice Nash arrive dans un village du Sussex pour prendre le poste de professeur de latin. Elle est soutenue dans cette démarche par des femmes de la noblesse et de la grande bourgeoisie, quelque peu avant-gardiste.



Toute cette société locale est décortiquée, de la comtesse aux tsiganes, en passant par le Maire et sa femme qui se hausse du col ! De jeunes hommes, un écrivain excentrique et égocentrique, des femmes attachantes ou irritantes ! Un petit peu de romance qui s’inscrit logiquement dans le roman, une description réaliste des sentiments de chacun par rapport à la guerre que ça soit dans les tranchées que pour les civils.



Un joli roman qui se lit bien agréablement ! Helen Simonson a eu le bon goût de ne pas tomber dans les caricatures et clichés et a fait preuve de beaucoup de sensibilité sans tomber dans le pathos ou la mièvrerie !



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La dernière conquête du major Pettigrew

Le Major, veuf, retraité du Royal Sussex, vit à Edgecombe Saint Mary. Comme pour tout gentleman qui se respecte, il ne déroge pas au rituel du thé et fréquente le club de golf de la localité. La Major, fervent lecteur découvre chez madame Ali, l'épicière pakistanaise du village, une lectrice passionnée par Kipling ; enfin une femme agréable avec qui pouvoir converser de lectures ! Mais, imaginez un gentleman anglais qui fréquente une pakistanaise, les ragots vont bon train à Edgecombe ... Début d'une aventure que j'ai suivie avec beaucoup de plaisir.

Premier roman très réussi de Helen Simonson. À lire !
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