Gin Shirakawa

- Il est interdit de nourrir les chats dans ce parc ! Même s'ils sont mignons, il faut se retenir !

- [...] Seulement... je crois que j'ai toujours voulu savoir... si sympathiser avec les humains... était une chose si condamnable que ça.

- [...] J'aurais du mal à affirmer que les humains n'y sont pour rien dans leur malheur... Après tout, nous sommes responsables... de l'existence des chats errants...

Je ne saurais trop dire pourquoi mais j'ai l'impression d'être apaisée par votre présence.

Pour nous, les chats errants, c'est déjà une chance de pouvoir vivre cinq ans.

Pour survivre, nous faisons en sorte de mettre en commun nos connaissances, mais nous demeurons de simples chats. En dernier lieu, on ne peut compter que sûr nous-mêmes. Voilà pourquoi, finalement nous vivons et mourons seuls.

La mort fait partie de notre quotidien. Voilà pourquoi chaque jour, notre objectif consiste à ne pas mourir. Mais il y a des moments où même survivre s'avère pénible.

Vivre seul et mourir seul. Nous les chats errants, nous devons savoir que notre vie ne tient qu'à un fil.

Un manga qui m'a agréablement surprise en dépit du thème assez récurrent.
Avec son manga, Gin Shirakawa va encore plus loin que les mangas éditées ces dernières années puisque son œuvre traite des chats, cependant la spécificité est qu'il s'agit de chats errants. Tout au long du manga elle met en avant avec une grande perspicacité les difficultés auxquels ceux-ci sont confrontés et les efforts qu'ils doivent faire pour survivre dans la rue. Deux chats ont un rôle prépondérant dans l'histoire : Nanao l'ancien chat familier et Machi le chat de gouttière. Ils sont inséparables et le lien qui les unit est extrêmement fort. Leur route va croiser celle d'une jeune veuve qui au fil du manga va arriver à changer son regard sur ces boules de poils à quatre pattes. Un manga qui ne fait que confirmer encore plus mon amour pour les chats et qui m'a beaucoup émue.

puisqu'elle parle d'histoires de chats qui sont majoritairement errants avec une grande sensibilité

Pour que chaque jour passe sans entrevoir la mort ... Il m'a fallu oublier mes plu beaux souvenirs. car si on se laisse envahir par la nostalgie des jours heureux... La routine du quotidien qui consiste à se lever, à chercher de la nourriture et à se coucher devient un calvaire qu'il nous ai impossible de répéter.