AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.83/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Kiev , le 28/04/1937
Biographie :

Giacomo Rizzolatti est un médecin et biologiste de nationalité italienne.

Il est professeur de physiologie à l'université de Parme, Italie. Il est à l'origine de nombreuses découvertes en neuroscience intégrative. Il est élu associé étranger de l'Académie des sciences française.

On doit à Giacomo Rizzolatti des observations très innovantes sur l’activité cérébrale chez le singe, montrant comment, chez cet animal, l’image mentale d’un mouvement à exécuter pourrait se construire par imitation de l’expérimentateur - ce qui fait repenser la notion d'empathie due aux neurones miroirs.

2007 "Les neurones miroirs", avec Corrado Sinigaglia

Source : Wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Giacomo Rizzolatti   (1)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Si nous reprenons la notion d'affordance, introduite il y a quelques années par James J. Gibson (Réf: Gibson, J.J. (1979), Un approcio ecologico alla percezione visava, tr. it. Il Mulino, Bologne, 1999), alors la signification fonctionnelle de ces réponses devient claire. Comme on le sait, pour Gibson, la perception visuelle d'un objet implique la sélection immédiate et automatique des propriétés physiques [ou géométrique] abstraites", elles incarnent également des opportunités pratiques que l'objet pour ainsi dire offre à l'organisme qui les perçoit (Ibid. p. 206). Dans l'exemple de la tasse à café, les affordances visuelles offertes à notre système moteur concernent l'anse, le corps central, le bord supérieur, etc. Dès que nous voyons la tasse, ces affordances activent sélectivement des groupes de neurones de l'aire AIP [intra-pariétale antérieures]. l'information visuelle ainsi parcellisée est alors transmise aux neurones visuomoteurs de F5 [qui contient des représentation visuo-motrices de la main et de la bouche]; ces derniers, toutefois, ne codent pas affordances particulières, mais les actes moteurs qui leur sont congruents. L'information visuelle, ainsi traduite en information motrice, est envoyée sous ce format à l'aire F1 et à divers centres sous-corticaux pour l'exécution effective de l'action.
Commenter  J’apprécie          10
Ainsi donc, tant ces dernières données neurophysiologiques que celles citées ci-dessous semblent indiquer que le long chemin de l'évolution vers le langage a été jalonné par une série d'étapes décisives - l'intégration d'un système oro-facial à un système manuel, la formation d'un appareil de protosignes gestuels à matrice principalement mimique, l'émergence d'une protolangage bimodal (gestes et sons) et, enfin, l'appropriation d'un système principalement vocal -, dont chacune apparaît à son tour liée à une phase du développement d'un mécanisme comme celui est neurones miroirs, dévolu à l'origine à la reconnaissance des actions d'autrui et privé de toute fonction communicative de type intentionnel. Il est clair qu'il ne s'agit là que d'un scénario parmi d'autres: vu l'extrême complexité des facteurs qui concourent à déterminer la capacité du langage, de nombreuses recherches expérimentales sont encore nécessaires. Toutefois nous pensons que l'étude des propriétés des neurones miroirs, et des différents systèmes dans lesquels ils se trouvent impliqués, permet d'identifier certaines de ces structures neurales qui, pour reprendre les termes de Steven Pinker, auraient "fourni à l'évolution des pièces à bricoler pour produire la circuiterie du langage humain, peut-être en exploitant le fait que les signaux vocaux, auditifs et autres convergeaient à cet endroit"(réf.: Pinker, Steven, (1994), L'instinct du langage, tr. fr., Paris, Odile Jacob, 1997).
Commenter  J’apprécie          00
Alvin Lieberman, qui a insisté plus que quiconque sur la nécessité de considérerr les présupposés implicites de n'importe quelle conduite communicative, nous a montré que ce qui compte dans la communication linguistique, ce ne sont pas tellement les sons en soi, mais les gestes articulés qui les engendrent, puisque c'est d'eux qu'ils tirent leur consistance phonique - celle en vertu de laquelle, par exemple, nous percevons immédiatement une différence entre la syllabe BA et un accès de toux (réf; Lieberman, A.M., Whaken D.H. (2000), On the relation of speech to language, Trend in Cognitive Neuroscience, 4, p. 187-196) Si nous considérons que son interprétation est la bonne, et la plupart des arguments qu'il a présentés depuis plus de trente ans de recherches nous incitent à le penser, nous devons alors reconnaître que la transition vers un système vocal autonome nécessitait que les neurones moteurs responsables du contrôle des gestes oro-laryngés acquièrent la capacité de s'activer en présence des sons produits moyennant des gestes analogues exécutés par d'autres; autrement dit, que le système des neurones miroirs a subi une réorganisation verbale dans la représentation motrice des gestes articulatoires qui lui correspondent. Or, le fait qu'une réorganisation de ce genre se soit effectivement produite est attesté par la découverte d'une nouveau type de neurones miroirs, auquel a été donné le nom de neurones miroirs "échos".
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Giacomo Rizzolatti (21)Voir plus

Quiz Voir plus

Verres

Dans le conte de Charles Perrault, il est parfois écrit que Cendrillon porte une pantoufle de vair. Qu'est-ce que le vair?

Un synonyme de verre
De la fourrure

10 questions
118 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}