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Citations de Georges Brassens (170)


Georges Brassens
Qu'importe ma vie! Je veux seulement qu'elle reste jusqu'au bout fidèle à l'enfant que j'étais.
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Georges Brassens
On ne devrait jamais demander à quelqu’un s’il est heureux, parce que c’est indiscret.
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Georges Brassens
Le plus difficile dans la vie ?
Être soi.
Et avoir assez de caractère pour le rester.
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Georges Brassens
Le premier Mai c'est pas gai,
Je trime a dit le muguet,
Dix fois plus que d'habitude,
Regrettable servitude.
Muguet, sois pas chicaneur,
Car tu donnes du bonheur,
Pas cher à tout un chacun.
Brin d' muguet, tu es quelqu'un.

(Extrait de "Discours de fleurs")
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Georges Brassens
« Je ne pense pas être un poète… Un poète, ça vole quand même un peu plus haut que moi… Je ne suis pas poète. J’aurais aimé l’être comme Verlaine.".
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Georges Brassens
Papa, papa, il n'y eut pas entre nous
Papa, papa, de tendresse ou de mots doux
Pourtant on s'aimait, bien qu'on ne se l'avouât pas
Papa, papa, papa, papa.
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Georges Brassens
Une femme est un cadeau qui vous choisit.
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Georges Brassens
Mourir pour des idées, l'idée est excellente
Moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eu
Car tous ceux qui l'avaient, multitude accablante
En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
D'accord, mais de mort lente

Jugeant qu'il n'y a pas péril en la demeure
Allons vers l'autre monde en flânant en chemin
Car, à forcer l'allure, il arrive qu'on meure
Pour des idées n'ayant plus cours le lendemain
Or, s'il est une chose amère, désolante
En rendant l'âme à Dieu c'est bien de constater
Qu'on a fait fausse route, qu'on s'est trompé d'idée
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente

Les saint jean bouche d'or qui prêchent le martyre
Le plus souvent, d'ailleurs, s'attardent ici-bas
Mourir pour des idées, c'est le cas de le dire
C'est leur raison de vivre, ils ne s'en privent pas
Dans presque tous les camps on en voit qui supplantent
Bientôt Mathusalem dans la longévité
J'en conclus qu'ils doivent se dire, en aparté
" Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente. "

Des idées réclamant le fameux sacrifice,
Les sectes de tout poil en offrent des séquelles
Et la question se pose aux victimes novices :
Mourir pour des idées, c'est bien beau, mais lesquelles ?
Et comme toutes sont entre elles ressemblantes,
Quand il les voit venir avec leur gros drapeau,
Le sage en hésitant tourne autour du tombeau.
Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
D'accord, mais de mort lente.

Encore s'il suffisait de quelques hécatombes
Pour qu'enfin tout changeât, qu'enfin tout s'arrangeât !
Depuis tant de " grand soir " que tant de têtes tombent,
Au paradis sur terre on y serait déjà.
Mais l'âge d'or sans cesse est remis aux calendes
Les Dieux ont toujours soif, n'en ont jamais assez
Et c'est la mort, la mort toujours recommencée
Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
D'accord, mais de mort lente.

Ô vous les boutefeux, ô vous les bons apôtres
Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas
Mais, de grâce, morbleu ! Laissez vivre les autres !
La vie est à peu près leur seul luxe ici bas ;
Car enfin, la camarde est assez vigilante
Elle n'a pas besoin qu'on lui tienne la faux
Plus de danse macabre autour des échafauds !
Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
D'accord, mais de mort lente.


MOURIR POUR DES IDÉES.
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Georges Brassens
Tout est dit dans mes chansons. Seulement, ce n'est pas raconté de façon prosaïque , c'est enjolivé. L'essentiel est dedans...
Alors à quoi bon en parler ? Si je me mets à parler, ça perd de son intérêt. Moi, je suggère. C'est le public qui fait le reste. Tout est dans mes chansons, il ne faut pas chercher à en savoir plus.
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Georges Brassens
Il est toujours joli, le temps passé
Un' fois qu'ils ont cassé leur pipe
On pardonne à tous ceux qui nous ont offensés
Les morts sont tous des braves types.

(Le temps passé)
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Georges Brassens
Il faut nous aimer vivants

Sans curé, maire, notaire
Ou avec, ça se défend,
Il faut nous aimer sur terre,
Il faut nous aimer vivants.

Ne crois pas au cimetière,
Il faut nous aimer avant.

À moins d’être au monastère
Et toi ma belle au couvent,
Il faut nous aimer sur terre,
Il faut nous aimer vivants.

Ne crois pas au cimetière,
Il faut nous aimer avant.

N’embarquons pas pour Cythère
Morts et froids les pieds devant.
Il faut nous aimer sur terre,
Il faut nous aimer vivants.

Ne crois pas au cimetière,
Il faut nous aimer avant.

Quand même un Dieu salutaire
Renouerait nos cœurs fervents,
Il faut nous aimer sur terre,
Il faut nous aimer vivants.

Ne crois pas au cimetière,
Il faut nous aimer avant.

Ma poussière et ta poussière
Deviendront le gré des vents,
Il faut nous aimer sur terre,
Il faut nous aimer vivants,

Ne crois pas au cimetière,
Il faut nous aimer avant.
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Georges Brassens
Le Père Noël et la petite fille

Avec sa hotte sur le dos
Avec sa hotte sur le dos
Il s'en venait d'Eldorado
Il s'en venait d'Eldorado
Il avait une barbe blanche
Il avait nom "Papa Gâteau"
Il a mis du pain sur ta planche
Il a mis les mains sur tes hanches

Il t'a prom'née dans un landau
Il t'a prom'née dans un landau
En route pour la vie d'château
En route pour la vie d'château
La belle vie dorée sur tranche
Il te l'offrit sur un plateau
Il a mis du grain dans ta grange
Il a mis les mains sur tes hanches

Toi qui n'avais rien sur le dos
Toi qui n'avais rien sur le dos
Il t'a couverte de manteaux
Il t'a couverte de manteaux
Il t'a vêtue comme un dimanche
Tu n'auras pas froid de sitôt
Il a mis l'hermine à ta manche
Il a mis les mains sur tes hanches

Tous les camées, tous les émaux
Tous les camées, tous les émaux
Il les fit pendre à tes rameaux
Il les fit pendre à tes rameaux
Il fit rouler en avalanches
Perles et rubis dans tes sabots
Il a mis de l'or à ta branche
Il a mis les mains sur tes hanches

Tire la bell', tir' le rideau
Tire la bell', tir' le rideau
Sur tes misères de tantôt
Sur tes misères de tantôt
Et qu'au-dehors il pleuve, il vente
Le mauvais temps n'est plus ton lot
Le joli temps des coudées franches...
On a mis les mains sur tes hanches
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Georges Brassens
Mon Vieux Léon

Y'a tout à l'heure, quinze ans d'malheur, mon vieux Léon
Que tu es parti au paradis d'l'accordéon
Parti bon train, voir si l'bastringue et la java
Avaient gardé droit de cité chez Jéhovah
Quinze ans bientôt qu'musique au dos, tu t'en allais
Mener le bal à l'amicale des feux follets
En cet asile, par Sainte-Cécile, pardonne-nous
De n'avoir pas su faire cas de ton biniou

C'est une erreur mais les joueurs d'accordéon
Au grand jamais, on ne les met au Panthéon
Mon vieux, tu as dû t'contener du champ de navets
Sans grandes pompes et sans pompons et sans ave
Mais les copains suivaient l'sapin, le cœur serré
En rigolant, pour faire semblant de n'pas pleurer
Et dans nos cœurs, pauvre joueur d'accordéon
Il fait ma foi, beaucoup moins froid qu'au Panthéon

Depuis mon vieux, qu'au fond des cieux, tu as fait ton trou
Il a coulé de l'eau sous les ponts de chez nous
Les bons enfants d'la rue de Vanves à la Gaîté
L'un comme l'autre, au gré des flots, furent emportés
Mais aucun d'eux n'a fait fi de son temps jadis
Tous sont restés du parti des myosotis
Tous ces pierrots ont le cœur gros, mon vieux Léon
En entendant le moindre chant d'accordéon

Quel temps fait-il chez les gentils de l'au-delà
Les musiciens ont-ils enfin trouvé le la
Et le p'tit bleu, est-c'que ça n'le rend pas meilleur
D'être servi au sein des vignes du Seigneur
Si d'temps en temps, une dame d'antan s'laisse embrasser
Sûrement papa, que tu regrettes pas d'être passé
Et si l'bon Dieu aime tant soit peu l'accordéon
Au firmament, tu t'plais sûr'ment, mon vieux Léon
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Georges Brassens
Mais où sont les funéraill's d'antan ?
Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards
De nos grands-pères,
Qui suivaient la route en cahotant,
Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées ,
Ronds et prospères…
Quans les héritiers étaient contents,
Au fossoyeur, au croqu'-mort, au curé, aux chevaux même
Ils payaient un verre.
Elles sont révolu's
Elles ont fait leur temps,
Les belles pom, pom, pom, pom, pom, pompes funèbres,
On ne les verra plus,
Et c'est bien attristant,
Les belles pompes funèbres de nos vingt ans.


"Les funérailles d'antan" (refrain.)
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Georges Brassens
******

Pour ses 100 ans.

La chanson que Maxime Le Forestier, en concert, chanta, sanglotant, en apprenant en 1981 le décès de Georges Brassens

Dans l'eau de la claire fontaine
Elle se baignait toute nue
Une saute de vent soudaine
Jeta ses habits dans les nues

En détresse, elle me fit signe
Pour la vêtir, d'aller chercher
Des monceaux de feuilles de vigne
Fleurs de lis ou fleurs d'oranger

Avec des pétales de roses
Un bout de corsage lui fis
La belle n'était pas bien grosse
Une seule rose a suffi

Avec le pampre de la vigne
Un bout de cotillon lui fis
Mais la belle était si petite
Qu'une seule feuille a suffi

Elle me tendit ses bras, ses lèvres
Comme pour me remercier
Je les pris avec tant de fièvre
Qu'ell' fut toute déshabillée

Le jeu dut plaire à l'ingénue
Car, à la fontaine souvent
Ell' s'alla baigner toute nue
En priant Dieu qu'il fit du vent
Qu'il fit du vent...

***
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Alors, aux soirs de lassitude,
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir,
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on a pas su retenir.

Les passantes (poème d' Antoine Pol)
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Georges Brassens
Non, ce n'était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau,
Qu'on se le dis' au fond des ports,
Dis' au fond des ports,
Il naviguait en pèr' peinard
Sur la grand-mare des canards,
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord.

Ses fluctuat nec mergitur
C'était pas d'la litteratur',
N'en déplaise aux jeteurs de sort,
Aux jeteurs de sort,
Son capitaine et ses mat'lots
N'étaient pas des enfants d'salauds,
Mais des amis franco de port,
Des copains d'abord.

C'étaient pas des amis de lux',
Des petits Castor et Pollux,
Des gens de Sodome et Gomorrh',
Sodome et Gomorrh',
C'étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boeti',
Sur le ventre ils se tapaient fort,
Les copains d'abord.

C'étaient pas des anges non plus,
L'Evangile, ils l'avaient pas lu,
Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors,
Tout's voil's dehors,

Jean, Pierre, Paul et compagnie,
C'était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confitéor,
Aux copains d'abord.

Au moindre coup de Trafalgar,
C'est l'amitié qui prenait l'quart,
C'est elle qui leur montrait le nord,
Leur montrait le nord.
Et quand ils étaient en détresse,
Qu'leur bras lancaient des S.O.S.,
On aurait dit les sémaphores,
Les copains d'abord.

Au rendez-vous des bons copains,
Y'avait pas souvent de lapins,
Quand l'un d'entre eux manquait a bord,
C'est qu'il était mort.
Oui, mais jamais, au grand jamais,
Son trou dans l'eau n'se refermait,
Cent ans après, coquin de sort !
Il manquait encor.

Des bateaux j'en ai pris beaucoup,
Mais le seul qui'ait tenu le coup,
Qui n'ai jamais viré de bord,
Mais viré de bord,
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards,
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord.


Je vous souhaite à tous une très belle année. Qu'elle vous apporte du bonheur, du plaisir, des sourires. Sans oublier, bien entendu, une multitude de lectures étonnantes, vivifiantes, passionnantes... (à nous faire partager) !
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"Et si je ne suis pas normal, c'est que je n'en ai pas envie car les normaux sont trop nombreux laissons-les se comprendre entre eux."
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Je serai triste comme un saule
Quand le dieu qui partout me suit
Me dira, la main sur l'épaule
" Va t'en voir là-haut si j'y suis"
Alors du ciel et de la terre
Il me faudra faire mon deuil...
Est il encor' debout le chêne
Ou le sapin de mon cercueil ?

"Le testament"
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Georges Brassens
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La tombe de Georges Brassens est proche de la plage de Sète. Un petit pin parasol lui fait de l’ombre.


Supplique pour être enterré à la plage de Sète


Est-ce trop demander… ! Sur mon petit lopin,
Plantez, je vous en prie, une espèce de pin,
Pin parasol, de préférence,
Qui saura prémunir contre l'insolation
Les bons amis venus fair’ sur ma concession
D'affectueuses révérences.

Tantôt venant d'Espagne et tantôt d'Italie,
Tout chargés de parfums, de musiques jolies,
Le mistral et la tramontane
Sur mon dernier sommeil verseront les échos,
De villanelle un jour, un jour de fandango,
De tarentelle, de sardane...

Et quand, prenant ma butte en guise d'oreiller,
Une ondine viendra gentiment sommeiller
Avec moins que rien de costume,
J'en demande pardon par avance à Jésus
Si l'ombre de ma croix s'y couche un peu dessus
Pour un petit bonheur posthume.

***
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