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4.42/5 (sur 6 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Berlin , 1933
Biographie :

George Beals Schaller est un mammalogiste, biologiste, conservationniste et écrivain américain.

Fils d'un diplomate allemand, il passe sa jeunesse dans différentes villes d'Europe. Après la Seconde Guerre mondiale, sa mère s'installe aux États-Unis avec ses deux enfants.

Schaller étudie à l'Université d'Alaska, où il obtient un baccalauréat universitaire (Bachelor of Science) en 1955, puis à l'Université du Wisconsin où il obtient un doctorat (Ph.D) en 1962.

En 1959 il se rend en Afrique de l'Est en Afrique centrale afin d'étudier les gorilles des montagnes (Gorilla beringei beringei) vivant dans la chaîne volcanique des montagnes des Virunga en République démocratique du Congo.

Peu après son retour, il rédige son ouvrage, "Un an chez les gorilles" (The Mountain Gorilla: Ecology and Behavior, 1963), qui devient un best-seller et l'a rend célèbre auprès du grand public.

Il est aussi lauréat du National Book Award pour son ouvrage "Les lions du Serengeti" (The Serengeti Lion, 1972).

George Schaller est vice-président de la Wildlife Conservation Society, une ONG qui a contribué à la création de réserves naturelles.
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Snow Leopards with Dr. Schaller


Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Nos porteurs progressaient si lentement que j'avais amplement le temps d'effectuer des détours, à la recherche d'animaux sauvages et d'empreintes. Le lendemain matin, la première chose que je vis fut les traces récentes laissées par un ours brun qui s'était dirigé vers le bas de la vallée. Ce plantigrade était passé à proximité de notre bivouac au cours de la nuit. Tout au long du sentier, et sur des plaques de roche, se trouvaient des laissées de renard roux. J'en récupérai un sac, car chaque fuseau de poils et de plumes avait une histoire à raconter : la moitié contenaient les petites incisives incurvées et les os miniature de rongeurs et de pikas imprudents. J'y trouvai également des restes de lièvres et des plumes et des coquilles d'œuf de perdrix des neiges. Les renards attaquaient-ils ces oiseaux prudents dans leurs nids ? Certaines laissées contenaient des poils d'urial et de bouquetin. Il m'était facile d'imaginer un renard découvrant la victime d'une avalanche et la dévorant avec joie ou encore reniflant soigneusement la proie abandonnée par les loups ou une panthère des neiges. A une occasion, je vis cinq urials mâles gravir une pente couverte d'armoise, leur robe gris-brun se mariant à la perfection avec les nuances du terrain. Le dernier était un mâle magnifique, aux cornes ornées de lourdes nervures qui s'élevaient se sa tête presqu' à la verticale, avant de s'incurver en arrière.
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Son visage était étroit et orné d'une barbe noire. Ses yeux avaient le regard attentif et vulnérable du désespoir silencieux, celui d'un homme dont les aspirations ont été étouffées par l'indifférence. Il nous expliqua qu'il lui était impossible d'assurer la subsistance de sa famille avec le salaire de 100 roupies que lui donnait le gouvernement. Afin de survivre, il lui fallait abattre et vendre les arbres qu'il était censé protéger. Il devait également servir de guide à des chasseur clandestins. Mais qui s'en préoccupait ? Aucun inspecteur ne lui avait jamais rendu visite, dans ce poste reculé. Il était heureux de l'intérêt que nous lui portions et il ne ménageait pas ses efforts pour nous montrer des chèvres égagres, qui possédaient toutes des cornes classiques, ainsi qu'une harde d'urials afghans. Ce soir-là, lorsque nous fûmes de retour au campement, il nous offrit de tuer un de ses poulets pour le dîner, bien qu'il n'en possédât que trois. Nous refusâmes son invitation et nous lui proposâmes de partager notre propre repas. C'était un bon guide et un homme honnête malgré son destin tragique.
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Bien que les monts entourant le col de Baroghill fussent très beaux, ils n'abritaient plus qu'une faune réduite. Les Wakhis déclarèrent que la plupart des animaux se trouvaient dans le col de Karambar, et nous prîmes des dispositions pour que trois chevaux emportent dès l'aube notre équipement vers l'amont. J'aurais pu également me louer une monture, mais je préférais marcher : il est impossible d'observer la nature à loisir lorsqu'on se trouve en selle. Au crépuscule, j'installai quelques pièges à souris autour du camp afin d'apprendre quels animaux nocturnes vivaient à ces hauteurs. Au matin, je trouvai deux rongeurs dans mes pièges : un hamster au duvet gris et blanc, Pitymys carruthersi, ce qui, pour citer Tom Roberts auteur de The Mammals of Pakistan (Les mammifères du Pakistan) "constituait la découverte d'une nouvelle espèce dans le subcontinent". Les territoires de chasse habituels de cette espèce se trouvent en effet dans le Turkestan.
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