Mais que reste-t-il aujourd'hui des œuvres théâtrales de Jules Romain, Roger Martin du Gard, Ghéon, Mazaud, Schlumberger, Obey, auteurs français contemporains de Copeau (et liés à la naissance de "la nouvelle revue française") qui furent montés avec amour au Vieux-Colombier ?
De Gantillon qui fit les beaux soirs du Théâtre Montparnasse-Gaston Baty ?
De Salacrou,, Zimmer et Lenormand que monta Dullin à l'Atelier ?
D'Achard, de Savoir, de Cocteau et même de Giraudoux à qui Jouvet consacra de si brillantes mises en scène ?
Ils nous paraissent légers aujourd'hui, comme on le dit du bois qui flotte....
(extrait de "quelques vivants piliers", premier chapitre du volume paru dans la collection "idéees Nrf" en 1966)