Citations de Général Marcel Bigeard (54)
Je préfère vivre à fond, et tant pis pour ce qui arrivera. C'est l'esprit qui décide, la volonté. Le corps suit, quand il peut. S'il lâche, tant pis. Marche ou crève.
Cette Légion d'Honneur, c'est moi qui la porterai, mais ce sont mes paras qui l'ont gagnée.
L'école fonctionnait mieux dans ce temps-là. Avec un certificat d'étude, on savait au moins lire, écrire et compter, ce qui n'est pas toujours le cas aujourd'hui pour les élèves des collèges et lycées.
Un militaire doit saluer la valeur de l’adversaire.
Automne 1982. Presque dix-huit mois que le gouvernement socialo-communiste dirige la France. Où en sommes-nous ? Toutes les promesses semblent s'être envolées. Seuls restent des résultats catastrophiques. En juin, j'adressais une lettre ouverte au président de la République qui se concluait par : Un vieux soldat vous crie : « Monsieur le Président, rectifiez le tir », pour le bien de la France qui, sinon, court à la catastrophe. Le tir n'a pas été rectifié. Alors : Monsieur le Président, vous seriez tellement grand si vous pouviez dire : « Je m'en vais. » Le général de Gaulle, dont vous admires la stature et bénissez la constitution, doit vous le crier bien fort.
Mais nos frontières européennes sont de vraies passoires et l’ennemi sans visage est partout. Ici, on vous fait passer pour un raciste quand vous le désignez. Il faut dire les choses clairement même si la vérité doit choquer les âmes sensibles : l’ennemi de la France, c’est l’intégrisme musulman.
Être souple comme le cuir, mais trempé comme l'acier pour être et durer.
À ce moment-là, j'étais fou de joie de quitter l'armée. Par la suite, je compris combien cette famille savait former les hommes, je compris combien se frotter à la discipline, obéir, donne aux jeunes le sens d'une valeur essentielle : le respect.
Mais j'ai toujours pensé qu'on réussit mieux par le travail et par l'effort qu'en râlant et en faisant porter toutes les difficultés et les fautes sur les autres.
Or la police est adaptée mais manque de moyens, l'Armée a des moyens mais n'est pas adaptée. Comme il est plus facile de s'adapter que d'obtenir des moyens, nous pensons qu'en cas d'urgencen c'est à l'Armée de s'adapter et de prendre l'affaire en main.
Pourtant, ce ne sont pas les volontaires qui manquent. Des héros anonymes, tous prêts à faire un dernier saut, même pour rien, pour l'honneur.
La guerre n'est pas belle, l'humanité ne l'est pas non plus.
Dans une guerre, ce qui se passe, ce n'est jamais ce qu'on avait prévu. Alors, ce qui compte, c'est d'avoir le moral!
J'ai toujours dit que je ne retournerais à Diên Bien Phu que réduit en cendres, larguées en parachute. Pourtant, quarante ans après, j'y suis revenu pour rendre un dernier hommage à ces jeunes de 20 ans, morts pour la France.
C'est important d'avoir un endroit où l'on se sent chez soi. Important d'avoir des racines auxquelles on est toujours attaché. Surtout quand on a baroudé aux quatre coins du monde.
Nous menons une guerre presque oubliée, voir honteuse. On ne remporte pas un combats d'une telle envergure seulement avec des armes sophistiquées: on le fait avec son cœur, sa volonté, sa foi.
La France semble être toujours en retard d’une guerre : contre la corruption, contre le chômage, contre les islamistes. On cherche les solutions contre l’immigration clandestine dans de nouvelles lois. Mais il serait bon d’appliquer efficacement celles qui existent déjà.
En effet, comment pouvait-on espérer créer la prospérité en décourageant l'épargne ? Favoriser la fraternité humaine en encourageant la lutte des classes ? Aider le pauvre si on ruine le riche ?
J'ai dit un jour que j'avais toujours trouvé plus facile d'affronter mes ennemis en guerre que ma mère quand j'étais môme.
Forcément tout le monde triche ou abuse quand le mauvais exemple vient d’en haut.