“Je suis en manque de lui, et cette sensation est tout aussi douloureuse que son souvenir est délicieux.”
― Gabarelle Corentin, Eros
Jean mon frère - ma un jour dit cette phrase : « Il n'y a que l'instant présent qui importe. Tu ne saurais pas réécrire l'histoire, et il est inutile de se projeter dans un avenir qui n'en fera, de toute façon, qu'à sa tête. Il faut accepter l'impermanence des choses. »
Le mot "érotisme" provient d'Eros, oui. Il y a plusieurs termes pour désigner l'amour en grec ancien. Il y a Agapè, qui peut être considéré comme l'amour de son prochain ou l'amour inconditionnel et désintéressé. Ensuite, il y a Storgê qui représente l'amour de la famille, par exemple l'amour qu'une mère peut porter à son enfant. Philia pour l'amitié... Il existe encore d'autres termes pour qualifier l'attachement, mais celui qui te convient est Eros, car il désigne la passion. C'est ce que tu es en train d'éprouver pour le moment.
Le plus grand des lâches est l'homme qui éveille l'amour d'une femme sans aucune intention de l'aimer.
Jean – mon frère - m’a un jour dit cette phrase : « Il n’y a que l’instant présent qui importe. Tu ne saurais pas réécrire l’histoire, et il est inutile de se projeter dans un avenir qui n’en fera, de toute façon, qu’à sa tête. Il faut accepter l’impermanence des choses. »
- Ta peau est le plus belle des toiles, dit-il d’une voix douce. Si j’étais peintre, je ne ferais que des tableaux de ton corps.
Tu as réveillé en moi un désir insatiable. Ton corps m’obsède. Je veux m’y abandonner, l’explorer de mille façons, puis recommencer jusqu’à en perdre la raison. Éprouver l’unité de nos corps qui se confondent, et de nos cœurs qui succombent à la passion. Tu as fait de moi un éternel conquérant.
Je ne veux pas le faire fuir en lui avouant que je craque pour lui. Ce que je ressens ne se limite pas à l'aspect charnel de notre rencontre. Je décèle un lien, une connexion, une dépendance. J'ai "besoin" de lui et il faut bien admettre que c'est irrationnel de ma part. Nous venons à peine de nous rencontrer.
Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant qu’un homme inquiet pour sa virilité.
Nous sommes en symbiose. Mes yeux sont lourds, comme si j’étais ivre. Et je le suis…, je suis ivre de lui.