AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.96/5 (sur 186 notes)

Nationalité : Pologne
Né(e) à : Piotrków , le 14/07/1889
Mort(e) à : Nice , le 01/1975
Biographie :

Françoise Frenkel (Frymeta, Idesa Raichenstein-Frenkel) est une libraire et écrivain polonaise.

Elle étudie la littérature à Paris, à la Sorbonne. Puis elle part pour Berlin où elle fonde en 1921 la première librairie française, "La Maison du Livre". Elle la tient avec son mari, Simon Rachenstein, d'origine russe.

Simon Rachenstein s'exile à Paris en 1933, tandis qu'elle reste jusqu'en août 1939 à Berlin, qu'elle quitte avec les derniers résidents français, sur les conseils du consul de France. Elle rejoint Paris quelques jours seulement avant le début de la seconde guerre mondiale.

Lors de l'invasion allemande en 1940, grâce à des amis, elle obtient des laisser-passer pour Avignon, puis Vichy, puis Nice. En juin 1943, elle parvient à gagner la Suisse, où elle écrit, en 1943-1944, son unique livre, un témoignage sur les circonstances de sa vie et son exil en France, intitulé "Rien où poser sa tête", qu'elle publie en 1945 à Genève, chez l'éditeur Jeheber.

Ce livre décrit in vivo l'occupation allemande à Paris. Le manuscrit en a été retrouvé en 2010 à Nice dans un vide-grenier. Réédité en 2015, il est préfacé par Patrick Modiano.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Françoise Frenkel   (2)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Un fond de sadisme doit être caché en tout homme pour se dévoiler lorsqu'une occasion se présente. Il suffisait qu'on ait donné à ces garçons, somme toute paisibles, le pouvoir abominable de chasser et de traquer des êtres humains sans défense pour qu'ils remplissent cette tâche avec une âpreté singulière et farouche qui ressemblait à de la joie. (p. 129-130)
Commenter  J’apprécie          331
On écrivait partout, tout le monde écrivait. Des personnes qui n'avaient jamais aimé tenir la plume expédiaient des cartes en ces jours d'isolement; chacun éprouvait un besoin de se sentir de la famille, des amis, des traits d'union humains. (p; 71)
Commenter  J’apprécie          270
A notre époque, l'écrivain se montre sur les écrans de télévision et dans les foires du livre, il s'interpose sans cesse entre ses oeuvres et ses lecteurs et devient un voyageur de commerce. On regrette le temps de notre enfance où on lisait Le trésor de la Sierra Madre signé sous un faux nom: B Traven, par un homme dont ses éditeurs eux-mêmes ignoraient l'identité.
(Préface de Patrick Modiano)
Commenter  J’apprécie          2415
Ce n’est qu’en France que j’entrevis la beauté et le sens profond de l’art. Devant les richesses artistiques de Paris que je commençais à regretter mon maigre savoir.

(page 89).
Commenter  J’apprécie          200
Un rayonnement émanait de sa bonté et sa présence rassurait comme une belle matinée de soleil un jour de paix. (p.237)
Commenter  J’apprécie          160
" Mon désespoir au sujet des miens était immense; je ne lui voyais plus de reméde.
La France à son tour saignait .Bien qu'on essayât de se rappeler l'époque de 1914- 1918 et que l'on évoquât volontiers la Marne , on n'y trouvait plus aucune analogie avec le temps présent ....
L'on ne voyait qu'un monde en train de s'effondrer."
Commenter  J’apprécie          140
La poste n'était pas seulement le grand contact avec le monde, l'invention merveilleuse d'où venaient la voix d'un disparu, un appel, une réponse, elle remplissait en outre des heures dont le vide était écrasant. Elle comblait les solitudes d'un vague espoir et créait, entre les êtres réunis devant le guichet, une solidarité humaine. (p73)
Commenter  J’apprécie          130
Ce voyage au tribunal fut pour nous une réelle récréation. Il offrait l'occasion de quitter pour des heures la prison, de contempler le soleil, la forêt, les champs, les Alpes avec leurs cimes neigeuses, l'hiver dans toute sa splendeur. (p. 212)
Commenter  J’apprécie          130
Je compris cette nuit-là pourquoi j'avais pu supporter l'accablante atmosphère des dernières années à Berlin... J'aimais ma librairie, comme une femme aime, c'est -à-dire d'amour;
Elle était devenue ma vie, ma raison d'être. (p; 48)
Commenter  J’apprécie          130
En présence de ces êtres qui me témoignaient tant de dévouement, je fondis en larmes. Mes déceptions, mon amertume s'en allèrent, effacées par un immense sentiment de gratitude. Eux aussi paraissaient émus, car si la joie d'être sauvé est grande, celle de porter secours à un être humain dans la détresse doit, sans doute, la dépasser chez les cœurs bien nés. (p. 155)
Commenter  J’apprécie          110

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Françoise Frenkel (282)Voir plus

Quiz Voir plus

Contrefaçon de titres

Roman de Yasmina Khadra

Ce que le jour doit à la nuit
Ce que la nuit doit au jour

15 questions
49 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , films , titres , originauxCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}