Le ton sur lequel Nathalie prononce ces mots est badin. Pourtant, au lieu de rire comme je l’aurais fait d’habitude, j’arrête net mes mouvements. Deux gamelles superposées sur le chariot dégringolent à terre en faisant un bruit monstrueux. J’ai comme la sensation que mon cœur arrête de battre, que ma poitrine se comprime et que mon cerveau tourne trois fois sur lui-même. D’où sort-elle ce nom ? Pourquoi parle-t-elle de Victor ?