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Eva Braun était tombée amoureuse d'un homme au physique peu avantageux, de vingt-trois ans plus âgé qu'elle, un dictateur cruel qui la négligeait. Elle était prête ) tout accepter parce qu'il possédait ce que nombre de personnes décrivaient comme un aura mystique, presque magique. Le Führer semblait exercer une étrange fascination sur la jeune femme. Ce phénomène s'explique facilement : Hitler expliquait à Eva ce qui était bien et mal, ce qu'il fallait faire et ne pas faire. C'était l'une des raisons pour lesquelles il était adoré des enfants : il était le père omniscient qui veillait à ce que tout aille bien. Il déchargeait la jeune femme et son peuple de tous leurs soucis pour en endosser la responsabilité. Eva se laissa charmer, devenant ainsi une enfant de son époque.
(p. 148)
Les monologues sans fin de Hitler ne la (Eva Braun) captivaient plus depuis longtemps. Elle n'adhéra jamais au parti nazi et obéissait volontiers aux ordres du Führer qui préférait éviter les discussions politiques lorsqu'il était au Berghof. Elle ne protesta pas lorsque Hitler dit à Albert Speer en sa présence : "Les gens très intelligents doivent se choisir une femme primitive et bête. Vous vous imaginez, si j'avais en plus une femme qui se mêle de mon travail ! Pendant mon temps libre, je veux avoir la paix."
“-Au-dessus de la discipline, il y a la conscience
de chacun. J’ai fait ce qui étais mon devoir.
Ni plus ni moins. Mais c’est ce que j’ai fait
De mieux dans ma vie. Je ne regrette rien.”
La guerre ne peut transcender l'amour