Sa fille avec ses cheveux noirs, son beau-fils, aux cheveux d'étoupe, et l'enfant schwartze , dont il avait la responsabilité légale. Il eut brusquement l'idée d'un film. Une bande d'enfants, tous copains, blancs, noirs, gros, maigres, riches, pauvres, de toute espèce, petits garnements malicieux dont se multiplieraient les aventures drôlatiques dans leur quartier, une société de gamins des rues, comme nous tous, une bande, s'attirant des ennuis par leurs sottises mais s'en tirant toujours. En fait, cette vision donna naissance non pas à un film, mais à plusieurs. Ainsi s'acheva l'ère du Ragtime, dans un souffle puissant de la machine, comme si l'histoire n'était rien de plus qu'un air égrené sur un piano.