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3.65/5 (sur 63 notes)

Nationalité : Iran
Né(e) : 1979
Biographie :

Dina Nayeri est née en Iran en 1979. Elle quitte le pays avec ses parents à l'âge de huit ans. Avant de s’installer à dix ans aux États-Unis, elle vit à Dubaï et Rome, dans des hôtels d’accueil pour réfugiés. Une pincée de terre et de mer est son premier roman, publié dans plus de dix pays.

Source : france loisirs
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Vidéo de
Dina Nayeri - Une pincée de terre et de mer .
Dina Nayeri vous présente son ouvrage "Une pincée de terre et de mer" aux éditions Calmann-Lévy. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Valérie Bourgeois. http://www.mollat.com/livres/nayeri-dina-une-pincee-terre-mer-9782702144527.html Notes de Musique : Amina Alaoui - 6 Ya laylo layl

Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Mentir est un talent nécessaire aujourd'hui. Nous devons cacher tout ce qu'il y a d'agréable dans la vie - la musique, la boisson, la joie exubérante, les jolis habits.
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À mon avis, croire que des bureaucrates sous-payés savent si bien lire dans les cœurs est le plus invraisemblable de l'histoire.
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Les filles qui lisent des livres ne savent pas lire les hommes.
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Ces camps sont peuplés d'êtres humains, aussi intelligents et intéressants que nos plus brillants compatriotes. Dans certaines de leurs cultures, le "comment" des choses est aussi vital qu'un toit. A mesure que j'écris ces pages, je suis de plus en plus convaincue que si le droit d'asile est indéniablement le combat d'aujourd'hui, la dignité sera celui de demain.

[p234]
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Une vie meilleure ? A Ispahan, nous avions des roses jaunes, une piscine. Un cube vitré s'élevait au milieu de notre salon, avec un arbre à l'intérieur. J'avais un arbre dans ma maison ! J'avais les mains parcheminées de Morvarid, mon amie et nourrice, une villageoise de quatre-vingt-dix ans ; j'avais les rouleaux de pâte au fruits de ma grand-mère, les schnitzels de l'hôtel Koorosh, les cerises aigres, des vergers et une ferme - ma vie en Iran était un conte de fées.
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"Le problème, m'a dit un financier hollandais lors d'une fête de l'entreprise de Philip, c'est que les migrants opportunistes racontent les mêmes histoires que les vrais réfugiés. Ceux-là sont rares. Comment l'IND peut-elle faire la différence ?"
(...)
"Je ne crois pas qu'opportuniste soit le bon mot, ai-je dit. Qu'ils fuient la misère ou autre chose, ils fuient quand même. Ils ne viennent pas ici pour escroquer les gens."
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Ma vie était un grand parking gris avec des mégots de cigarette qui macéraient dans des flaques d'essence, des enfants à la peau luisante qui traînassaient sous le soleil de plomb, des enseignants nuls en maths. J'avais consacré ma jeunesse et toute ma magie à me sortir de là. Une vie meilleure! Ces mots étaient restés coincés dans mon oreille comme du sable.
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Deux hommes discutent assis sur des marches. (...)
Je les écoute une dizaine de minutes. Ils parlent de ce qu'on ressent en mourant, de la douleur du trépas. Ils parlent de la meilleure façon de vivre.
"La vie est comme un film, dit l'un d'eux. Tu peux choisir de ne te concentrer sur aucun détail, de flotter là-haut. Ou tu peux zoomer quelque part et te concentre là-dessus. S'il y a de la douleur, tu la sentiras davantage. S'il y a de la joie, tu la sentiras davantage aussi. Mais si tu restes loin au-dessus de tout, j'imagine que tu pourrais éviter de ressentir quoi que ce soit de façon trop intense.
- Si tu veux vivre, tu es obligé de zoomer, déclare l'autre." (...)
Quand l'un d'eux parle de rester à l'affût de la musique de la vie, je décide que c'est assez joli pour que je m'en aille.
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Car pour réussir une demande d'asile, il ne vous faut pas seulement une histoire vraie. Il faut que vous la racontiez à la manière anglaise, hollandaise ou américaine. Les américains aiment les drames ; ils veulent être émus. Les hollandais veulent des faits. Les anglais se basent sur des précédents, des histoires de chaque pays qu'on estime vraies cette année ou ce mois-là. Les hollandais ont un système similaire. Les américains apprécient la possibilité d'un parcours glorieux, révèrent l'exception et veulent rendre toute réussite américaine.
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Dina Nayeri
Selon les chiffres de l’UNHCR, on compte actuellement 68 millions de personnes déplacées dans le monde. Sur ces 68 millions, 40 millions ont migré dans leur propre pays, 25 millions sont des réfugiés et 3 millions des demandeurs d'asile. Ce que ces chiffres ne précisent pas, c'est que la grande majorité des réfugiés s'arrêtent dans un pays voisin du leur. Seuls quelques millions tentent d'atteindre l'Europe et pourtant, le monde entier est persuadé que la Syrie, l'Afghanistan et l'Irak déversent leurs populations en Occident. En 2017, les 28 États membres de l'Union européenne recensaient 650 000 primo-demandeurs d'asile. Cela fait 1270 individus déplacés pour 1 million d'habitants, ou environ un pour 1000. L'Europe en a refusé plus de la moitié. L'autre moitié a obtenu l'asile- ce qui donne un total d’un réfugié pour 2000 habitants cette année-là. Autrement dit, il faudra assister à 4 très grands mariages, 2 remises de diplômes ou un petit concert pour croiser un seul nouvel arrivant en Europe. Ce n'est pas une déferlante. Une image honnête de la situation, envisagée à vue d'oiseaux ne serait pas celle d'un raz-de-marée ou d'une invasion, mais plutôt d'un filet d'eau ou d'un troupeau dépenaillé et agonisant qui s'achemine vers un territoire vaste et fertile. Le monde ne se déverse pas en Europe.
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