Denis Collin, philosophe et auteur de "Malaise dans la science" aux éditions Krisis, pointe la soumission généralisée de l'homme au règne de l'appareil de la médecine.
L’objectif que nous nous proposons d’atteindre, à travers cette double démarche, est d’écarter la « morale minimale » et le relativisme moral, lequel admet comme d’égale valeur tous les préceptes moraux dès lors qu’ils se réduisent à une simple manifestation des idiosyncrasies culturelles. Puis, pour sortir des labyrinthes sans issue où s’enfonce trop souvent la réflexion morale, nous montrerons que la morale n’est pas un ensemble de règles qui se surajoutent à la vie individuelle, mais au contraire que la dimension morale est constitutive du sujet, qu’un sujet humain sans morale est tout aussi peu concevable qu’un sujet sans corps ou sans cerveau.
Donc est éternité l'existence d'une chose quand cette existence découle de la seule définition de la chose. Stricto sensu, être éternel, c'est "être cause de soi". En effet, si une chose est cause de soi, elle n'existe que par la nécessité de sa seule nature, et donc existe de toute éternité : pour qu'il y ait un commencement et une fin, c'est-à-dire pour que s'introduise un ordre temporel, il faut qu'il y ait une cause qui détermine la chose à exister et une cause qui la détermine à ne plus exister, et donc cette chose n'est plus "cause de soi".
Loin d'être naturelle , la sociabilité n'est possible que si tous sont tenus en respect par un pouvoir. Que ce pouvoir se relâche, et les querelles reprennent, chacun cherchant à nuire à quiconque lui apparaît comme un rival.
la violence peut être conjurée seulement dans l'espace politique, et, en même temps, cet espace politique est, de manière récurrente, le lieu du déchaînement de la violence.
L'homme n'est pas simplement un animal social. Il a, à la fois, une inclination à s'associer et une tendance à se singulariser et à s'isoler.