Citation de dconstanciel
Rose me parle souvent de ses appréhensions mais aussi, précisément, de ses espoirs. Non pas de guérir ou de survivre, mais d'atteindre des dates aléatoires qu'elle se fixe souvent, comme des péages qu'on se promettrait de franchir.
La voilà décidée à serrer dans ses bras sa petite-fille à naître, puis à vivre l'automne et à voir par la fenêtre son époustouflante beauté, ou alors à attendre l'anniversaire d'un être cher, et même, pourquoi pas, à vivre les fêtes de fin d'année...
Et nous parlons du temps qui, à l'approche de la mort, se déplie si étrangement, une journée pouvant soudain durer une saison entière, et une semaine un milliard d'années. Nous nous répétons que tout meurt, les espoirs, les idées, les amours, les illusions... et la conscience de leur finitude fait que nous sommes un peu plus vivants (p. 76).
La voilà décidée à serrer dans ses bras sa petite-fille à naître, puis à vivre l'automne et à voir par la fenêtre son époustouflante beauté, ou alors à attendre l'anniversaire d'un être cher, et même, pourquoi pas, à vivre les fêtes de fin d'année...
Et nous parlons du temps qui, à l'approche de la mort, se déplie si étrangement, une journée pouvant soudain durer une saison entière, et une semaine un milliard d'années. Nous nous répétons que tout meurt, les espoirs, les idées, les amours, les illusions... et la conscience de leur finitude fait que nous sommes un peu plus vivants (p. 76).