On me disait
- le meilleur est à venir -,
et je crois,
non avec certitude,
qu'en me l'écrivant,
ils voulaient s'en persuader
eux-mêmes.
Car on exprime souvent
ce qu'on aimerait entendre soi-même.
L' atrocité de la vie se trouve ici, entre le manque et l'oubli.
Viendra un temps où le ciel sera dégagé,
où tu verras les oiseaux voler...
Un temps où ton cœur sera réparé
parce qu'il se répare toujours.
Les échecs ne peuvent-ils
pas aussi être parfois,
les plus beaux obstacles
pour se recentrer sur soi ?
C'est important
de prendre soin de toi,
d'apprendre à t'aimer,
à te respecter,
car partout où tu iras
tu t'accompagneras.
ça n'existe pas les petites victoires tout est grand et tout se fête.
De tous les problèmes
que j'avais dans cette ville,
j'ai voulu m'éloigner.
M'en aller
pour m'écarter de ce quez je ressentais
et découvrir ce qui se cachait
derrière tous mes ratés.
Parce que c'est ça, prendre la fuite,
s'oublier en espérant se retrouver.
J'aurais aimé lui dire
que l'amitié ne tient jamais qu'à un fil
que chez moi le câble est toujours solide
que si je pars ce n'est jamais par envie
j'ai juste appris à faire le tri,
à accepter que certains ne sont pas là pour la vie
et que ça n'enlève pas les souvenirs que je chéris.
Je n'arrive pas à m'imposer.
C'est comme si je refusais de prendre ma place,
comme si je faisais exprès de me manquer.
Peut-être qu'un jour je vous écrirai
comment réussir à se réaliser
sans tout le poids de la culpabilité.
J'ai fini par comprendre
qu'en acceptant mes émotions,
je serais davantage
dans le moment présent.
Que j'arrêterais
de m'égarer
d'être absente
à mon existence.
Que si je ne voulais
rien manquer
de cette vie qui défile
sans s'arrêter,
il fallait que je fasse
la paix avec ma sensibilité.