L'ouverture de ces logements pour l'accueil des demandeurs d'asile représente une belle opportunité de réhabilitation du patrimoine.
[ né en 2000 à Kinshasa, pendant la 2e guerre du Congo, parents tués quand il était encore bébé ]
- J'ai du mal à croire que ma place est ici, je me sens… décalé. Je suis heureux d'être là… Mais je réalise que je ne reverrai plus ce que j'ai laissé derrière moi… Mon pays… Ma terre… Ma nation… Ma famille… Mes amis… Les odeurs et les sons de chez moi...
60 000 Polonais s'installent en France entre 1920 et 1930, suite à la signature, après la 1e Guerre mondiale, d'une convention avec la Pologne relative à l'émigration et l'immigration. La Société Générale d'Immigration (SNGI) est chargée du recrutement des travailleurs polonais pour les entreprises françaises (acheminement des candidats vers la France par convois collectifs). Ces paysans fuient la misère économique de la Pologne. La plupart sont envoyés dans des mines du nord et de l'est de la France. D'autres sont distribués aux quatre coins des campagnes françaises dépeuplées. En 1931, les Polonais deviennent, pas le nombre, la deuxième communauté étrangère en France, après les Italiens.
Après la seconde Guerre mondiale, le nouveau gouvernement polonais a besoin de main d'œuvre pour exploiter les mines de charbon de Silésie, région dépeuplée et privée de sa main d'œuvre allemande. A son appel, 100 000 Polonais de France décident de rentrer au pays. Les convois s'échelonnent entre 1946 et 1948. (…)
En 2004, la Pologne devient membre de l'Union Européenne. Elle entre dans l'espace Schengen en 2007, permettant à ses ressortissants de circuler librement au sein de l'UE. Aujourd'hui, la Pologne est le premier fournisseur de travailleurs saisonniers en France, principalement employés dans l'agriculture.
(p. 28-29)
Newton disait que l'homme construit trop de murs et pas assez de ponts.
Sunugal, délou delik ba !
Ils sont de retour au village.