mmmmh.... je ne sais pas quoi dire. Disons que je reste sur ma faim. J'imagine qu'un bon nombre d'aspects m'echappent. Je serais ravie que certais m'eclairent. Je pense qu'il est pertient de dire qu'il mee manque de delicatesse pour comprendre ce livre. Plus que comprendre, apprecier a sa juste valeur.
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L'auteur vient ici sur un registre auquel nous ne sommes pas habitués : un roman biographique et historique puisqu'il se déroule dans les années 1930-1940 en Allemagne puis en France.
C'est un très beau texte.
La grande poésie de David Foenkinos qui côtoie la douloureuse histoire de vie de Charlotte Salomon, peintre juive déportée à Auschwitz.
Sa mort et les conditions de sa mort sont annoncées dès le début, et c'est comme un compte à rebours macabre qui se met en place.
L' auteur se met en scène, comme souvent dans ses romans, et l'on sent toute sa fascination, son admiration voire son obsession pour la vie de Charlotte. On sent cette envie de lui faire un hommage à la hauteur de celui qu'elle mérite, car trop peu connue.
Les phrases sont courtes et il revient à la ligne à chaque fois, si bien qu'on a la sensation de lire un poème.
J'ai vraiment adoré : j'aime les romans qui parlent d'art et j'ai été émue par cette vie hors normes.
Dans ce livre, on ne dit pas "Je t'aime" mais : "Puisses-tu ne jamais oublier que je crois en toi."
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Que j'aime les romans de David Foenkinos. J'aime cette narration unique et toutes ses digressions. J'aime ses notes de bas de pages complètement loufoques. J'aime sa manière crue de parler du monde. J'aime ses références à des artistes. J'aime le fait qu'on se demande toujours si c'est de la fiction ou sa réalité. J'aime qu'il m'annonce les drames à venir et les moments de bonheur. J'aime que les événements s'enchaînent comme dans la vraie vie. J'aime les petites histoires dans la grande histoire. J'aime que ses personnages soient comme tout le monde. J'aime que ses personnages ne fassent rien comme tout le monde. J'aime ses envolées poético-philosophiques sur les relations humaines. J'aime les souvenirs d'une personne différente à chaque fin de chapitre. J'aime la douce mélancolie de ce roman.
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Je me suis décidé à partager une lecture avec ma femme au travers de ce nouveau livre qui avait un titre à fort "potentiel".
Une fois fini, j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps.
Le style narratif est plutôt décevant et l'histoire n'a que peu d'intérêt au final.
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Dans « Quand la beauté nous sauve », le philosophe Charles PÉPIN affirme que « nous avons besoin de la beauté pour éprouver autrement la vie en nous. »
« Vers la beauté » n’est pas seulement l’histoire d’une fuite, celle d’Antoine Duris, professeur aux Beaux-arts de Lyon qui quitte son poste pour devenir gardien de musée à Orsay. Le traumatisme à peine contenue des personnages m’a bien-sûr touchée. Mais c’est le retentissement à la fois brutal et subtil de la beauté sur leur vie qui m’a accroché.
La beauté apaise certes nous dit un personnage du livre mais parvient-elle à se substituer à la continuelle dureté de la vie?
David Foenkinos nous propose une réponse dynamique, un aller-retour entre le ravissement et la sidération.
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C’est mon tout premier Foenkinos et certainement pas le dernier. Lu en quelques heures, fluide et addictif.
Un thriller psychologique court et agréable à lire, qui m’a fait passer par toutes sortes d’émotions.
Pas facile de traiter d’un sujet aussi repris, que celui de la séparation.
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Quel agréable moment passé à lire ce livre le temps d'un après-midi (à l'hôpital !).
J'avais lu d'autres livres de Foenkinos, je ne les avais pas tous aimés, j'avais rencontré l'auteur qui m'avait étonnée...et puis je me suis aperçue que tout le monde semblait connaitre au moins un de ses livres: "la délicatesse". Pour ma part, je ne l'avais pas lu et voulais y remédier quand le hasard me l'a fait trouver dans une cas à livres !
Cette découverte était un peu dans la tonalité du livre, somme toute, avec ces coïncidences , ces effets du hasard. Derrière une histoire qui peut paraitre banale, j'ai surtout trouvé beaucoup de douceur, de tendresse et de pudeur. Un brin d'humour décalé et de nostalgie ont complété ce tableau.
Une très belle découverte !
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Je n'avais lu qu'un seul livre de cet auteur jusque-là. Pour cette deuxième lecture, je suis aussi mitigée que pour la première.
Dans ce roman, l'auteur nous présente Antoine, un professeur des Beaux-Arts de Lyon, qui décide de tout quitter, et devient gardien de salle au musée d'Orsay. Mathilde, la RH du musée, très intriguée par ce changement de carrière soudain, est marquée par le mutisme et le mystère autour d'Antoine. Un élément du passer d'Antoine y est pour quelque chose, c'est certain.
Pour cette revue, je ne peux que spoiler le livre. C'est donc le moment de vous arrêter si vous ne souhaitez pas être divulgaché, comme on dit en bon français.
C'est votre dernière chance.
Stop.
Bon, vous l'aurez voulu.
Antoine est donc présenté comme le personnage principal. Mais c'est en réalité Camille l'héroïne de cette histoire. Son nom nous est révélé lorsque d'Antoine et Mathilde se trouve devant la tombe de la jeune fille.
Grande amatrice de peinture, elle souhaite en faire ses études et son métier. Ayant besoin de cours de technique, elle se tourne, grâce à sa mère, vers un ami de la famille, professeur de peinture. Ce dernier va la 🟣 pendant un de ces cours. Et cela va renfermer Camille dans la dépression, perdre tout ses amis, et abandonner la peinture. Fast forward, elle tente de remonter la pente, fait son entrée aux Beaux-Arts de Lyon, où Antoine sera son professeur de TD. Elle lui voit une grande admiration, et Antoine le sait.
Le jour de son suicide, elle avait croisé son agresseur dans le musée où elle était. C'était la goutte de trop pour Camille.
Revenons à Antoine, où le personne le plus détestable. Il se rend malade du suicide de Camille. Sauf que l'histoire ne nous ne montre pas tant que ça de lien ou relation entre eux deux. Antoine avait remis un devoir à Camille qu'il avait noté hors sujet. Et Antoine est persuadé que c'est à cause de ça qu'elle s'est tué. Tout tourne autour de ces petits états d'âme, alors qu'il n'a strictement rien à voir là-dedans.
Au-delà de ça, Antoine a un comportement assez détestable avec les femmes. Il stalk son ex femme. Il tente d'embrasser une de ces élèves. Il traite une collègue comme un sopalin.
Bref. Je n'ai pas aimé ce personnage. Pourtant mettre l'accent sur Antoine, alors que c'est vraiment Camille l'héroïne de ce roman
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Quel moment charmant on passe en lisant un livre de David Foenkinos!
On rit beaucoup, on est sous le charme de cette douce ironie qu'il maîtrise avec brio.
Nos séparations racontent l'histoire d'un couple pour qui l'amour est impossible à vivre.
Alice et Fritz, comme un tango argentin s'attire et se perdent sans fin. Les émotions et les sentiments de l'un et de l'autre s'entremêlent mais jamais au même diapason.
David Foenkinos, dans ce roman revient sur l'un de ses credos favoris, le hasard des rencontres et les coïncidences qui scellent une amitié ou un amour fou.
Il décrit aussi avec un humour caustique l'emprise amoureuse d'une femme prête à briser la vie des autres avec Céline, la directrice des ressources humaines .
Mine de rien, David Foenkinos jette et éparpille la vie en mille éclats comme un puzzle qu'on tenterait toujours de reconstituer.
L'amour , même s'il est difficile à vivre est le fil rouge de ce roman comme souvent dans les livres de David Foenkinos et c'est certainement ce qui nous attache durablement à son écriture.
Un réel moment de plaisir avec ces "séparations".
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Numéro deux est le livre que j'aurai aimé avoir l'idée d'écrire.
Une histoire simple, construite à partir de la vie imaginaire d'un recalé de dernière minute du casting du film Harry Potter.
David Foenkinos nous propose de regarder grandir celui qui, jeune garçon n'a finalement pas été retenu pour le rôle et qui va voir toute sa vie tourner autour de ce traumatisme.
A travers ce personnage, l'auteur écrit un roman sur l'échec et les difficultés pour se reconstruire après celui-ci.
Comme souvent dans ses ouvrages, Foenkinos met beaucoup de lui même dans cet ouvrage et y aborde son thème de prédilection, celui de la deuxième chance.
Ecrit avec beaucoup d'humour et finalement pas mal d'optimisme, Numéro deux interroge, au final sur la définition de la réussite, une phrase résumant parfaitement l'ensemble du livre : on ne rate pas sa vie, on la recommence.
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Numéro deux est l’un de mes livres préférés de David Foenkinos. Ce livre m’a chargé d’une extrême émotion et m’a envoyé dans une large réflexion sur le hasard et sur ce que cette « deuxième » personne a pu potentiellement devenir. Ce chef d’œuvre vous apportera énormément: réflexion, émotions toutes plus ou moins fortes les unes après les autres, et surtout sensibilité sur ce qui peut nous arriver et nous être amener par la vie, le destin.
Je ne peux que le conseiller !
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Comme toujours avec les romans de David Foenkinos, on a des personnages plutôt banals mais qui sont extraordinaires à leur manière. La plume de cet auteur réussit à nous emporter à chaque roman et à passer d'un "bof" au début par un "je ne m'y attendais pas ! " car il réussit à nous faire passer des émotions à travers des personnages qui sont comme M. et Mme-tout-le-monde.
ici on a deux personnages, Eric et Amélie, qui se retrouvent grâce à un groupe Facebook créé par une de leur ancienne camarade de lycée. Enfin c'est plutôt Amélie qui prend contact avec Eric. Cette rencontre va entrainer un chamboulement dans la vie des deux protagonistes. L'un va quitter son job dans un grand groupe français pour entamer une carrière incertaine dans la sphère politique. L'autre va voir sa vision du monde chamboulée suite au comportement du premier personnage et qui va changer du tout au tout.
Effectivement le projet qui né en Corée dans la tête d'un des protagonistes parait parfaitement farfelu au départ mais on nous montre ici que la quête de sens prend aujourd'hui le pas sur plein d'autres éléments dans la vie des Occidentaux. Les deux personnages finissent par avoir une vision diamétralement opposée à celle initiale et surtout, ils réalisent que la place du travail salarié ne devrait pas être une priorité dans la vie. La vie heureuse ou une vie heureuse est bien autre chose que l'émancipation par le travail.
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Mathilde est une jeune professeur vivant avec son copain. Après un voyage idyllique en Croatie, ils évoquent tous les deux l’envie de se marier. Cependant, au retour, l’attitude de son copain change. Quelques temps plus tard, son compagnon la quitte. Depuis, elle rentre dans une tristesse profonde. Elle n’en dors plus la nuit, elle ne se sent bien que dans sa salle de classe, avec ses élèves. Malheureusement, elle fini par gifler un de ses élèves, après avoir imaginé que ce dernier parlait de son ex compagnon.
Seule chez elle, sa sœur vient à la rescousse, et la recueille chez elle. C’est alors que Mathilde développe une jalousie maladive : pourquoi sa sœur a-t-elle droit au bonheur ? Pourquoi a-t-elle toujours été épargnée par la vie ? Elle a le droit à un mari, à un enfant, à un travail et à une vie parfaite, et pas elle. Mathilde deviens alors envieuse de tout ce que sa sœur possède, jusqu’à la pousser à commettre l’irréparable afin de tout récupérer pour elle.
Ce roman est surprenant. Il est loin des autres romans de Foenkinos que j’ai pu lire. cependant, il est facile de se faire happer par l’histoire. La fin est surprenante : elle est à la fois prévisible, beaucoup de signes nous la montre, mais il est difficile de croire que l’héroïne sera capable d’un tel acte.
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Un matin, une douleur dans le bas du dos du protagoniste, puis s’est progressivement amplifiée. Le protagoniste étant inquiet, il passa de nombreux examens médicaux, sans qu'on puisse lui indiquer ce qui n’allait pas. D'où venait cette douleur alors ? Persuadé que la douleur était physique, l’auteur se referma dans de nouveaux examens médicaux, et alla chercher dans le mystique. Mais si au final la douleur n’était pas physique, mais seulement une manifestation d’une douleur spirituelle ? Le protagoniste décida alors de progressivement changer de vie, sur tous les aspects qu’elle comporte.
Écrit à la première personne, le nom de protagoniste n'est jamais évoqué. On se sent proche de lui, de sa vie et de ses douleurs. C'est des problèmes simples qui y sont décrits, des problèmes qui peuvent tous nous toucher. Cependant, le récit peut sembler parfois long, particulièrement au début de l’histoire. Ca a été alors compliqué pour moi d'accrocher au début du récit, car j'avais l'impression que les paragraphes se répétaient.
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L’auteur nous raconte l’histoire d’Antoine Duris, professeur aux beaux arts de Lyon, ayant fui son travail, son entourage et sa ville. Marqué par une profonde tristesse, on suit au cours du roman les explications sur son départ.
Antoine a été marqué par une courte rencontre qu’il a fait sur son travail, une jeune étudiante appelé Camille. Remplie de failles, fragilisé par la vie, elle touche Antoine par son art. Son suicide sera la cause de la fuite du professeur.
Le récit est particulièrement triste, mais l'auteur le rends poétique. On est happé par l'histoire et on s'attache à Camille, qui nous dévoile progressivement ses secrets. Tout est rythmé pour nous toucher profondément, un peu plus à chaque page que l'on tourne.
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J'avais dit que j'arrêtais de lire des livres sur la mort ou le deuil... Et puis j'me suis lancée dans La vie heureuse, sans avoir aucune idée d'où je mettais les pieds. Mais je ne regrette rien !
"Qu'as-tu fait pendant toutes ces années ?
- J'ai expérimenté tous les recoins de la désillusion, répondit Amélie.
- C'est joyeux...
- Ne te moque pas... Et toi ? Qu'as-tu fait ?
- Je me suis remis à vivre."
Faire face à la mort peut parfois se révéler être un véritable électrochoc, et provoquer une soudaine envie de vivre fracassante. David Foenkinos le sait et l'a expérimenté lui-même, lorsqu'il était jeune ; c'est même pour ça que j'ai autant apprécié ma lecture, je savais qu'il savait.
Le COVID et le premier confinement ont été une expérience bizarre, surtout socialement. On a voulu plein de choses, mais surtout du changement. Et c'est ce que le personnage principal de ce roman, Eric Kherson, va vivre. Il voudra vivre après avoir été l'ombre de lui-même pendant des années.
Cependant, le récit trop ancré dans le réel m'a parut trop gros. Si les deux premières parties m'ont beaucoup plu, la troisième m'a semblé de trop ; peut-être est-ce aussi la faute d'Amélie, je n'ai pas réussi du tout a accroché au personnage.
Quelque chose qui me marque également dans la plume de Foenkinos (que j'aime beaucoup par ailleurs), c'est le fil rouge qui conduit ses histoires. Je n'ai pas tout lu, je ne peux pas dire cela s'applique à chacun de ses romans, mais je n'arrive pas vraiment à savoir si cela me plaît ou si je trouve ça trop facile ; cette histoire du destin, que tout s'entrecoupe d'évidences, que l'on découvre même bien avant la fin. Tout s'imbrique beaucoup trop bien, est-ce que ce ne serait pas trop facile ? Je continuerai à me faire mon avis en lisant d'autres de ses titres !
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Mon premier Foenkinos et peut-être le premier bouquin que j’ai autant savouré que la première bière du printemps. Comme si De Niro avait décidé de faire Casino 2. C’est la première fois que j’ai lu dans un train, d’habitude je le fais à la plage mais vu que je suis en couple ça n’a plus de sens. Le contraste entre un éditeur perdu et une star à en devenir devait forcément se perdre au travers d’une tromperie. Avec une DRH en plus !! Molière doit faire un kickflip dans sa tombe. Il ruine sa vie et on le voit en 4K sur un écran plat dans une villa en provence, j’appelle ça l’apothéose du kiff. Je comprends toujours pas comment il a pu s’en sortir, perso je me serais fait ligoter les pieds et mon débardeur celio m’aurait servi de slip. À bientôt les loulou !!
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Il fallait y penser... écrire sur celui qui n'a pas eu le fameux rôle.
Si Harry Potter est un peu le héros de ce livre, il s'agit surtout d'interroger la notion d'échec, et de réfléchir à la manière dont elle vient construire nos trajectoires et les façonner.
Au final, le livre est un roman bien construit qui se lit presque d'une traite.
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Un livre bouleversant de beauté et de sensibilité.
La plume de l'auteur est légère tout en traitant de sujets lourds et particulièrement douloureux.
J'ai été happé par les mots employés qui représente tellement bien la vie, avec honnêteté et douceur.
Je découvre cet auteur via ce livre, et je ne suis absolument pas déçue.
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