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3.91/5 (sur 248 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , 1966
Biographie :

Jeune auteure, encouragée par le franc succès de sa nouvelle : La Robe Rouge d'Helen, primée par le jury Hachette Black Moon, et sur les conseils de la célèbre auteure jeunesse Meg Cabot, elle décide de poursuivre son rêve et de proposer son premier roman à l'édition. Il s'inscrit dans la lignée des contes modernes nimbés de magie, son titre TOUCH Rédemption

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Bibliographie de Danielle Guisiano   (13)Voir plus

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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Ma soeur, je n'en avais qu'une. Ce lien de sang qui nous unit face à tout, même face à l'incroyable. Cette valeur de solidarité, de générosité et de partage qui perdure contre vents et marées. Je savais que rien ne nous détacherait. Un seul clignement de paupières et tout était accepté, pardonné. Un élan d'amour et de reconnaissance me combla subitement. Nos mains s'unirent et se pressèrent en silence, nos prunelles se fondirent l'une dans l'autre, un nouveau pacte était scellé. Un pacte d'amour et de fraternité que rien ne semblait ébranler.
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Je me suis souvent demandé comment je reconnaîtrait la personne qui m'était promise. Quelle trace, quel écho elle renverrait afin que mon âme ne se fourvoie pas. Quelle assurance à n'en pas faillir me permettrait d'affirmer qu'il en s'agissait d'elle et d'aucune autre ? "
(P50)
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Je connais les difficultés que vous allez devoir traverser, mais n'oubliez jamais que l'espoir est un moteur formidable. Ne dit-on pas "A coeur vaillant rien d'impossible" ? Les ressources humaines sont insoupçonnables et vouloir c'est pouvoir. N'en doutez jamais Lily, même dans les pires moments, rappelez-vous en.
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— Seigneur Dieu, jura-t-elle, je rêve, ou je suis morte…

Un puissant hoquet ébranla son être, et les larmes inondèrent ses joues.

La main virile rejoignit la sienne, l’empêchant d’ôter complètement la capuche qui le masquait encore.

— Ni l’un ni l’autre, ma mie.

Évy laissa une longue plainte s’échapper de sa poitrine en feu. Ses dernières forces l’abandonnèrent et elle s’affaissa mollement tandis que d’un bras puissant il la retenait. Il logea la tête blonde dans son cou et la pressa timidement contre lui.

— C’est bien moi, ma mie, soupira-t-il contre son oreille, je suis enfin de retour.

Décidée à en avoir le cœur net, Évy se redressa et baissa résolument l’étoffe qui l’occultait à sa vue. Le regard d’Adam brûlait d’un feu contenu, son visage apparut, plus émacié que dans son souvenir. Sa joue gauche était barrée d’une cicatrice rosâtre qui courait de l’oreille au menton. De ses doigts fiévreux, elle en suivit le tracé, ce qui eut pour effet de provoquer une grimace de souffrance chez son partenaire.

— Mes prières ont été exaucées, balbutia-t-elle en fermant les paupières.

Puis, elle enroula ses bras derrière le cou de son époux et posa délicatement ses lèvres sur la bouche tremblante qui lui faisait face.

— Mais comment est-ce possible ? sanglota-t-elle contre sa bouche.

Il l’écarta lentement, dégageant ses cheveux rebelles pour examiner son minois.

— J’ai perdu la mémoire.

— Adam ! Vous êtes vivant ! renifla-t-elle.

Il serra les dents pour ne pas trahir sa peine et son amertume.

— J’étais mort, longtemps. Il n’y a que plusieurs semaines que je me suis souvenu que j’étais vivant, qui j’étais réellement.

— Pourquoi ne pas être venu au manoir ? reprocha-t-elle d’une voix d’enfant.

Il prit son visage en coupe et se perdit dans la contemplation des iris clairs qui le questionnaient.

— Parce que ma mémoire est encore bien fragile. Je voulais vous voir, milady. Votre réputation de bienfaitrice vous précède et je n’ai eu qu’à suivre les traces des miséreux pour vous rencontrer.

— Je ne comprends pas.

— Au milieu des eaux troubles qui peuplaient mes nuits, un regard clair me donnait de l’espoir. Je savais qu’il existait quelque part, le seul fil d’Ariane qui me restait, c’était vous. Je voulais être sûr que vous étiez celle qui hantait mes songes.

Évy se mit à trembler entre ses bras. La joie infinie qui l’envahissait ne pouvait cacher un immense doute. Si ces yeux n’étaient pas les siens, mais ceux de sa cousine ?

— Suis-je réellement celle-là ?

Il frôla sa joue du plat de la main. Du pouce, il pinça doucement son menton et maintint son visage face au sien. Son regard profond plongea dans les yeux azurés, bouleversant son cœur supplicié.

— Oui, Évy, sans nul doute, vous êtes celle-là.

La joie était telle qu’elle en était presque douloureuse. Reniflant contre son cou, ravalant les larmes qui manquaient de la submerger à nouveau, elle questionna.

— Vous rappelez-vous qui je suis ?

— Vous êtes la perle de ma vie, le joyau qui enchante mon cœur. Vous êtes celle qui a failli me briser en se sauvant loin de moi. Vous êtes mon mousse et je suis votre dévoué capitaine.

Elle partit d’un rire libérateur.

— Vous n’avez pas oublié !

— Non, Évy, je n’ai pas oublié cela. Le reste, il faudra peut-être qu’avec beaucoup de patience vous me le réappreniez.

— Nous avons la vie devant nous.

Il l’étreignit avec force, s’apprêtant à l’embrasser, mais il remarqua soudain sa réticence.

— Qu’y a-t-il, milady ?

— Vous allez devoir vous modérer, milord.

Elle prit l’une de ses mains et la guida lentement sous son manteau en la posant à plat sur son ventre. Adam accusa un hoquet de surprise lorsqu’il comprit l’objet de cette bosse, un rictus de joie déforma son visage.

Alors, un énorme sanglot contracta la poitrine du lord qui s’autorisa enfin à pleurer.
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Évy se ratatina sous la honte et le désespoir

— Une dernière chose, ma nièce, n’oubliez pas que le baron, ici présent, vous fait don de son nom et son titre. Soyez-en digne.

Digne ! Quel culot ! Elle manqua s’étouffer en ravalant les paroles amères qui lui montaient aux lèvres. Mais jamais elle n’aurait voulu contrarier son oncle, il avait été un père pour elle. Sans un mot, elle se leva, acquiesça de la tête, s’inclina en une rapide révérence et quitta le bureau sans savoir comment ses jambes pouvaient encore la porter.

Ce malotru ! Comment avait-il osé travestir la vérité ? La faire passer pour une moins que rien aux yeux de ses parents. Elle se jura qu’elle le lui ferait payer, une telle traîtrise ne pouvait rester impunie. Il voulait l’épouser ? Soit ! Ni son nom, ni son titre ne le mettrait à l’abri du calvaire qu’elle comptait lui faire endurer, en guise de représailles.
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...prenez une fraise et léchez-la. Sentez-la. Voyez comme il est agréable d’utiliser son odorat avant d’utiliser ses lèvres. Ensuite vous laisserez votre bouche explorer le fruit et jouer avec.
On dit souvent aux enfants de ne pas jouer avec la nourriture : essaie-t-on de les frustrer pour l’avenir, ou l’adulte a-t-il beaucoup de mal à accepter la sensualité ? Julien huma le fruit, le tenant entre ses doigts comme un objet précieux. Sa langue roula sur la peau granuleuse, lui renvoyant mille signaux agréables, l’odeur suave l’enveloppa et tout naturellement il eut envie de jouer avec la chair tendre et juteuse avant de l’avaler. Il fit plusieurs tentatives, découvrant chaque fois une nouvelle sensation. Puis, des fraises, la voix lui conseilla de passer à la figue, de l’ouvrir par le milieu et de découvrir l’intérieur du fruit, les yeux fermés.
C’était sucré. Un nectar de miel coulait dans sa gorge. Il ne mangeait jamais ainsi, il pelait ses fruits et les coupait. Les sensations offertes par sa langue qui se tapissait de suc révélaient en lui un besoin charnel, excitant ses papilles mais aussi une sensualité muselée qui ne demandait qu’à s’épanouir.
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Tu n'es pas un choix, tu es une évidence. Mon évidence.
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- Jusqu'au bout de la nuit. Et crois-moi, en matière de nuit, j'en connais un rayon. mais avec toi, je n'ai plus peur de marcher dans l'ombre.
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Il était bien décidé à montrer à la femme qu’il aimait que grâce à elle et pour elle, il maîtrisait désormais l’art et la manière.
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Faisons un vœu, Angel, réserve moi ton premier regard sur le monde, je veux connaître la couleur de tes yeux.
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