AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.36/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Junien , le 06/07/1944
Mort(e) à : Londres , le 24/05/2016
Biographie :


Daniel Depland est décédé à Londres où il habitait depuis 1970. Peu connu dans l'Hexagone, il laisse derrière lui une œuvre riche d'une quinzaine de titres publiés dans plusieurs grandes maisons.
Son premier ouvrage, La Java paru chez Jean-Jacques Pauvert en 1969 alors qu'il n'avait que 25 ans, est né "sur les conseils de Violette Leduc dont il était le jeune voisin à Faucon (Vaucluse), à la fin des années 60", indique Le Monde. Très vite, le jeune homme enchaîne les textes. Chez Gallimard, il publie en 1973 La mouche verte, un long monologue qui donnera lieu à une adaptation théâtrale en 1981, puis en 1977 Le chien de Pique, roman aux accents autobiographiques où le narrateur raconte sa passion pour un jeune Anglais.
Soutenu par l'éditeur Roger Vrigny, Daniel Depland signera de nombreux livres chez Calmann-Lévy comme les romans La Sirène de Redcliff (1984) ou Les Noces de la lune rouge (1986). A partir de 1988 Grasset éditera à son tour les œuvres de l'écrivain et notamment, en 2004, Mes putains sacrées.
Dans son dernier roman, En voie de disparition publié chez Denoël en 2009 il mettait en scène un homme se racontant depuis l'au-delà.
+ Voir plus
Source : Livres Hebdo et Catalogue de la BNF
Ajouter des informations
Bibliographie de Daniel Depland   (11)Voir plus

étiquettes


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Daniel Depland (12)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz des sommets

"– Non, pour te le dire franchement, je ne trouve pas que ce soit si formidable, dit Hans Castorp. Où sont donc les glaciers et les cimes blanches et les géants de la montagne ? Ces machins ne sont tout de même pas bien haut, il me semble. – Si, ils sont haut, répondit Joachim. Tu vois presque partout la limite des arbres. Elle est même marquée avec une netteté particulièrement frappante, les pins s’arrêtent, et puis tout s’arrête, il n’y a plus rien, rien que des rochers, comme tu peux t’en rendre compte. De l’autre côté, là-bas, à droite de la Dent Noire, de cette corne là-haut, tu as même un glacier. Vois-tu encore le bleu ? Il n’est pas grand, mais c’est un glacier authentique, le glacier de la Scaletta. Piz Michel et le Tinzenhorn, dans le creux, tu ne peux pas les voir d’ici, restent également toute l’année sous la neige. – Sous la neige éternelle, dit Hans Castorp. – Oui, éternelle, si tu veux. Oui, tout ça est déjà assez haut, mais nous-mêmes, nous sommes affreusement haut. Songes-y. Seize cents mètres au-dessus du niveau de la mer. De sorte que les altitudes n’apparaissent plus beaucoup."

Thomas Mann/La Montagne magique
Hermann Hesse/Voyage à Nuremberg

13 questions
12 lecteurs ont répondu
Thèmes : peinture , montagnes , ascension , alpinisme , paysages , littérature , symbolisme , nature , romantismeCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}