Citations de Cynthia Kafka (370)
La douleur sera toujours présente. À certaines étapes de ta vie cela te semblera même pire. On ne guérit jamais, on finit seulement par accepter. Un jour, tu te réveilleras le matin, et ça fera un peu moins mal. Tu apprendras à vivre avec l'absence.
Ainsi, même les personnes qui semblent les plus heureuses souffrent. Elles dissimulent leurs chagrins sous des sourires communicatifs.
J'ai passé des années la tête dans le guidon, à plus me préoccuper de réussir dans la vie que de la vivre pleinement.
Et puis le destin m'a percuté de plein fouet, m'obligeant à m'arrêter pour observer le paysage derrière moi, et à prendre en main ce guidon, au sens propre.
Depuis, je savoure les pauses autant que l'action.
J’ai toujours aimé les renouveaux.
La rentrée des classes, mon anniversaire, le 1er janvier.
Ces dates qui portent en elles la faculté de bouleverser l'ordre établi.
Ces moments charnières qui offrent l'occasion de pouvoir faire, en quelque sorte, table rase du passé.
Selon Google, je suis aromantique, et rien à voir avec une plante. Ou peut-être que si, en fait. Mon cœur est un ficus et les hommes que je rencontre n'ont pas la main verte.
— On ne peut quantifier ni le bonheur ni le malheur, m’explique Ida en s’asseyant à côté de moi. Il n’existe pas d’échelle du malheur, pas de hiérarchie, on trouvera toujours plus à plaindre ou moins à plaindre. Ce qui semble anecdotique pour certains sera intolérable pour d’autres. Il n’y a pas de jugement, seulement des expériences de vie différentes qui nous façonnent.
Mieux vaut conserver notre relation, belle et platonique, plutôt que de chercher à la sublimer. Sans quoi, on pourrait tout aussi bien la gâcher, et je ne le supporterais pas.
Une flamme a jailli, telle une lueur d’espoir dans cette journée noire.
Lâcher prise est plus facile à décider qu’à faire.
Regarde, on se retrouve ici, toi et moi. Une fille qui n'a pas vraiment de de maman, et une maman qui n'a pas d'enfant. C'est peut-être pas pour rien. C'est peut-être pour qu'on s'aide.
Et elle se serre contre moi tandis que mon coeur explose de gratitude.
Chaque être humain mène un combat intérieur dont le reste du monde ignore l'intensité.
Le bonheur, c'est d'arriver à désirer ce qu'on possède déjà.
Prendre soin de soi n'est pas égoïste. Tu ne peux servir un verre d'eau à personne si ta carafe est vide.
L'amour n'empêche pas l'objectivité.
Solène, elle a repéré facilement le pont qui mène du malheur au bonheur, mais moi, j'ai jamais eu le sens de l'orientation.
Ma boussole intérieure doit être aussi pétée que mon cœur.
On ne peut quantifier ni le bonheur ni le malheur, m'explique Ida en s'asseyant à côté de moi. Il n'existe pas d'échelle du malheur, pas de hiérarchie, on trouvera toujours plus à plaindre ou moins à plaindre. Ce qui semble anecdotique pour certains sera intolérable pour d'autres. Il n'y a pas de jugement, seulement des expériences de vie différentes qui nous façonnent.
Dire que les dernières fois, j'ai bougonné que j'étais trop grande pour jouer à ça. Si j'avais su, j'en aurais réclamé du petit déjeuner au coucher pour faire le plein. Mais je ne savais pas. On ne reçoit pas de notification quand on vit un beau moment pour la dernière fois.
J'avais surtout une incommensurable frousse de ne plus être utile à personne, en quittant la misère. Et lorsqu'on n'est plus utile à quiconque, existe-t-on encore?
(…) demain, il fera jour.
L'absence et le manque sont des camarades fidèles, mais la solitude ne fait pas partie du paysage.