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3.83/5 (sur 18 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nantes
Biographie :

Christophe Garda intervient dans le domaine théâtral comme comédien, auteur, metteur en scène et producteur depuis plus de vingt cinq ans. Directeur de l’Aktéon Théâtre à Paris entre 1998 et 2004, il est également à l’origine de la création en 1990 de la compagnie Fils de Personne. Il est l’auteur de : Sand-Musset, La Véritable histoire mouvementée et tragique, Le Secret de Mapo Chito, La Sarabande des loups, Sur la terre comme au ciel, Pertinette, L’Histoire de Peer Gynt

Source : harmoniesdautomne.com
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Les morts le diront, roman de Christophe Garda, Editions Prisma En vente librairies et sur www.editions-prisma.com

Citations et extraits (10) Ajouter une citation
(…) l'ambition est une qualité. Vouloir atteindre le meilleur de soi, tenter de se dépasser, c'est important. L'émulation entre camarades de classe est une vertu extraordinaire. Mais attention, je ne parle pas de la compétition qui aboutit à évaluer les individus les uns par rapport aux autres. Si l'ambition est un formidable moteur lorsqu'elle nous fait tendre vers les sommets, elle peut en revanche se transformer en danger quand elle nous incite à vouloir dominer ou écraser les autres.

(dixit M. Forselli à Lilou).
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Un ami, ça doit être là quand il faut, sans poser de question, et être aussi capable de tout entendre sans porter de jugement.
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Les mythes sont porteurs de vérités cachées, de messages destinés à traverser les siècles pour nous permettre de ne pas oublier que nous somme des poussières d'étoiles tombées sur cette planète et que nous cherchons tous à comprendre pourquoi nous sommes ici. Les mythes nous donnent les clefs pour déchiffrer les agissements des hommes, leurs peurs et leurs passions.
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- Pourquoi est-ce qu'il veut des femmes pour incarner la beauté ?
- Tu veux dire des femmes plutôt que des hommes ?
- Non, je ne pensais pas à ça. C'est marrant en fait comme idée. Je crois connaître un peu le lascar pour savoir tout l'intérêt qu'il porte aux femmes, mais c'est vrai qu'il aurait pu te demander au moins un homme parmi les modèles. Non, ce n'était pas ce que je voulais dire. Je ne crois plus que la beauté puisse être dans l'homme ou dans la femme. Pour ça, il faudrait pouvoir déceler chez chacun de nous l'éthique, la morale, l'humanisme, le respect, la pureté, la vertu. Tu imagines toute la laideur ambiante ? Tous ces affreux, ces salauds, dissimulés sous des corps éclatants ? Ces vices cachés, ces malfaisants, ces tricheurs, ces menteurs. Quelle farce, la beauté. Je n'y crois plus, Viktor, aux mascarades de la vie. Tu ne m'en voudras pas, cher vieil idéaliste, cher vieux rêveur, de refuser ta proposition ? Ce n'est pas un mauvais type, Zerkin. Tout ce qu'il a pu faire, au fond, qu'est-ce que ça change ? Rien. Il n'est pas pire qu'un autre, pas pire que moi. (P248-249)
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La beauté n'est pas à la surface, elle est dans l'éclairage que l'on y porte. Sans lumière, tout est dans l'ombre et tout se confond.
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Oui. Je l'aime immensément. Je crois que les jours passent et m'apportent à chaque fois une nouvelle raison de l'aimer. Certains pensent que l'amour s'use avec le temps, s'érode, mais ils se trompent. Ils ne parlent pas vraiment de l'amour, mais du désir qui est tout autre chose. Non, l'amour au contraire doit se moquer du temps. Il gagne en puissance, en richesse, en diversité avec les jours qui passent, comme s'il se chargeait de particules infimes qui augmentent sa densité, un peu comme une étoile. Je ne suis pas très calé en astronomie, je le regrette bien, mais c'est à ça que je pense. À une étoile qui brûle pour l'éternité.
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Je ne sais plus à quoi me raccrocher, et des inconnus avec lesquels je
ne peux parler directement, m’accueillent dans leur maison, dans leur village, prennent soin de moi.
Un migrant en terre étrangère. Voilà c’est ça. Je suis un migrant, débarqué dans un pays inconnu, dont je ne parle pas la langue, ayant tout
perdu, mes papiers, mon argent, mes vêtements et même, mes souvenirs. C’est
cette image qui me bouleverse. Je n’ai jamais donné une pièce à un mendiant,
pas même à ces femmes, un bébé dans les bras qui venaient m’interrompre
dans les couloirs du métro, tandis que j’avançais, décidé, un casque sur les
oreilles, emplissant ma tête de musique, aux heures où j’allais rejoindre,
comme des cohortes de mes semblables costumés, les bureaux où se réalisent
des échanges commerciaux à l’échelle planétaire. Moi, mon terrain de jeu,
c’était l’Europe du Sud. C’était justement là, sur les plages, grecques, italiennes
ou espagnoles, que venaient s’échouer des radeaux de fortune, emplis de ceux
qui quittaient leurs terres africaines, pour atteindre cet Eldorado rêvé en le
payant, bien souvent, pour beaucoup, de leur vie. Je n’avais jamais voulu
m’y intéresser, préférant zapper les journaux télévisés lorsque le temps de
quelques images, le sort de ces migrants était publiquement évoqué. Pour moi,
la vie est un terrain de chasse où il y a des prédateurs, dont je crois que je suis
proche, et des proies. Les forts écartent les faibles pour se servir en premier.
C’est la loi de la jungle, la loi de la vie.
Et voilà que je me suis éveillé, échoué au bord d’un lac dans un pays
dont je ne connais rien, dont je ne parle pas la langue, nu, perdu. Et des
inconnus me tendent la main.
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C’est terrible la mémoire et c’est merveilleux. Ces quelques souvenirs m’ont fait venir des larmes aux yeux. C’est la nostalgie qui me bouleverse, les séquelles du temps des bonheurs enfuis. Mais là, tout près, je sens bien qu’il reste, cachés au creux de mon cœur, d’autres souvenirs, ceux de tant d’instants de bonheur. Il faut que je les conserve bien au chaud, des souvenirs que je pourrais laisser revenir lorsqu’il faudra aux moments de doute et de trouble, trouver du réconfort.
Oui, j’en aurai certainement un jour besoin...
Aujourd’hui, précisément, à cet instant de mon existence, il y a de quoi douter, de quoi être troublé. Je viens de perdre en quelques jours ma mère, ma compagne, mon boulot, mon logement et, cerise sur le gâteau, si les journaux disent vrai, cette crise sanitaire, ce virus, sont là pour un moment et la situation risque de se compliquer.
Il devient donc urgent de prendre des décisions et surtout ne pas se laisser emporter par la mélancolie.
Ressaisis-toi, bordel !
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— Oublie-moi.
Ce n’est pas violent. Simplement deux mots, dans un souffle, qui disent la fin. Une fin qui est la conséquence d’événements et de circonstances qui nous dépassent, d’un bouleversement du monde qui nous a menés jusque-là, à ce point de lassitude extrême, où dire «C’est fini» ne suffit pas. Il faut y convoquer la force de l’oubli. Tout effacer, pour ne rien laisser et ne pas devoir vivre pour assumer l’erreur. Car, au fond, ce n’est guère plus que cela. Une simple erreur. Une erreur qu’elle, Laurence, veut à jamais oublier.
Je la regarde qui rassemble ses affaires, évitant de croiser mon regard. Ses épaules trahissent l’abattement, l’épuisement du corps et de l’esprit. Elle est déjà partie avant d’avoir franchi la porte.
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Au bout de l’allée centrale, il y a le cercueil.
Tu es là, Maman...
Pour l’éternité. Une boîte, c’est ainsi que tu disais toujours et c’était
ton souhait le plus cher, finir dans une boîte et surtout pas dans une urne. Tu comprends Romain, on ne me brûlera pas!
Six roses roses sont posées sur le cercueil. Les fleurs ne sont pas d’usage dans les enterrements juifs, mais il s’agit d’une demande que j’ai pu faire en laissant un message cette nuit. Ma mère a toujours vénéré le chiffre sept. Sept comme les branches de la Menorah. Six roses roses et la septième c’est toi, Rose, ma très chère mère, ma merveilleuse Maman. Toi comme une étoile éternelle.
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