Citations de Christian Flèche (24)
Si je ne connais pas mes ENVIES, suis-je encore EN VIE ?
Les désirs, les envies doivent être satisfaits par soi-même
pour nous permettre l'autonomie.
On peut alors les vivre, les partager sereinement avec l'autre.
Grandir, ce n'est pas être comblé, c'est accepter les manques, faire les deuils.
Cette frustration est nécessaire à l'évolution (...)
Il faut accepter les manques plutôt que les remplir.
INSATISFACTION
je voudrais être
celui-ci
dit l'enfant
en voyant l'homme
je voudrais être
celui-ci
dit l'homme
en voyant le sage
je voudrais être
celui-ci
dit le sage
en voyant l'enfant
Etre et non plus paraître, ni se parer ni réparer
Nos comportements, nos maladies nous parlent de l'expérience source, cachée
- Je parle sans cesse. La question devient : A qui ? Qui ne m'a jamais écouté ? Qui m'a empêché de parler ?
- Je voyage tout le temps. Qui m'a empêché de bouger ?
- Je suis sourd. Qui m'a insulté ? Quel son insupportable ai-je entendu ?
- Je suis frigide/impuissant. Quand la sexualité m'a-t-elle été imposée ?
(...) Nous croyons que nous agissons alors que nous réagissons.
Nous croyons que nous créons alors que nous répétons.
Notre passé est comme une bibliothèque pleine de livres,
certains sont fermés, d'autres ouverts.
Ainsi, certaines histoires et mémoires sont apaisées,
mais d'autres vibrent encore.
La biologie ne fait rien au hasard. L'inconscient est intelligent. Nous pouvons constater qu'une intelligence cachée est à l'oeuvre, qu'il n'y a pas une maladie qui n'ai son sens caché. Le symptôme est une réaction. Une maladie est toujours une réaction à quelque chose de distant et qui est devenu invisible.
Il ne s'agit pas d'expliquer, mais d'exprimer ce que l'on ressent :
par des mots émotionnels, des gestes, des cris, une maladie ou encore une chanson, de la musique.
Et c'est ce que font les artistes, au fond : ils transforment les blessures du passé en musique, en paroles, en sculptures, etc.
La relation (relation au monde, aux autres, à soi et à notre imaginaire), le couple, est à la fois :
- le lieu de notre construction
- le lieu de nos apprentissages
- le lieu de la plupart de nos conflits
Une solution est toujours personnelle,
elle doit m'apporter la paix, me ramener le calme, me rasséréner.
Derrière tout drame, il y a une émotion ignorée.
Dans toute émotion ignorée, il y a un trésor négligé.
Tout ce qui est vivant, toi, moi, à chaque seconde, à chaque rencontre, à chaque stimulus, évalue ce qu'il perçoit :
positif : il le cherche
négatif : il s'en éloigne
Notre biologie a pour grande loi de fuir ce qui est associé au stress.
Lors de tout drame, notre conscience va dans le lieu le plus confortable ou le moins inconfortable :
- il est plus facile de parler de l'événement extérieur que de soi-même
- il est plus confortable de penser que de ressentir
Les relations, les livres, les amis, les plaisirs, les diplômes, les sensations, soit je cherche à m'en séparer (évitement), soit à en accumuler (acquisition).
Dans les deux cas, je ne suis pas libre.
Et comment accéder à cet inconscient biologique qui est à l’origine du symptôme ? En ce qui me concerne, je ne connais rien de plus tangible et de plus efficace que les codes biologiques. Chaque maladie a son code biologique, c’est cela qui vous est présenté dans cet ouvrage.
Mais qu’est-ce qu’un code biologique ? Sur quoi s’appuie-t-il ? Sur la fonction de l’organe. C’est là la logique et la simplicité du modèle décodage biologique. Le code nous permet de retrouver l’expérience conflictuelle à l’origine du symptôme.
Car tout est relié : maladie – émotion conflictuelle – besoin biologique non satisfait – évènement dramatique.
Il y a un programme de guérison, une autoprogrammation.
En thérapie, une solution symbolique est aussi efficace qu'une solution réelle.
Pour un problème réel, il faut une solution réelle : si je manque de nourriture, un symbole ne servira à rien, il me faut des aliments solides.
L'inconscient biologique ne connaît pas le temps. Il ne connaît que le Présent.
Pour mon inconscient, ce qui s'est passé il y a 30 minutes, 25 ans ou 2 siècles semble identique. Il n'a comme expérience que l'instant présent.